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393. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Une discussion dans les bureaux du Constitutionnel »

sur César : est-ce qu’il peut être question d’un autre article en ce moment ? […] Limayrac, ne vous fâchez pas », et il n’en fut plus question.

394. (1910) Propos littéraires. Cinquième série

C’est une question de justification. […] Il n’en est pas trop question. […] Il attache évidemment une grande importance à la question. […] Gréard était toujours, non seulement dans la question, ce qui, déjà, est si rare, mais au centre de la question, à moins que M.  […] Vous n’avez pas même les éléments de la question.

395. (1903) La pensée et le mouvant

Telle était la question. […] Son analyse du changement laisse cette question intacte. […] Je ne puis entrer ici dans l’examen approfondi d’une question que j’ai traitée ailleurs. […] c’est là une question qui n’importe pas à la pratique et qu’on n’a pas à se poser. […] Là est toute la question.

396. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Mais c’est peut-être une question à revoir de plus près. […] La question mériterait d’être étudiée. […] Question de tactique. […] Question de race ? […] Ce sont là des questions que nous retrouverons dans nos conclusions.

397. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXXVII » pp. 153-157

Il ne portait pas l’habit de dominicain (grave question), mais celui de chanoine de Notre-Dame. […] La brochure de Montalembert intitulée : Du devoir des catholiques dans la question de la liberté d’enseignement est datée de Madère, où l’auteur est allé depuis un an pour soigner la santé de sa jeune femme.

398. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLI » pp. 167-171

En politique, la question universitaire, et surtout la dotation pour le duc de Nemours, sont jusqu’ici les bâtons flottants qui ont l’air de quelque chose de loin. — Mais en littérature, il n’y a pas même de bâtons flottants ; l’Histoire de l’Empire de Thiers ne viendra que dans dix-huit mois ; on n’a rien, on n’espère rien pour cet hiver. […] Ce petit fait tout littéraire peut donner la mesure de la décision et de la hauteur de vue de nos hommes d’État dans les questions de conflit qui vont se présenter. — L'Académie française, par l’organe de M.

399. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LI » pp. 198-202

— La question des jésuites, si artificielle et si factice qu’elle soit de notre temps, est enfin inoculée et, sans agiter, occupe. […] Faute d’autre, la question des jésuites s’est offerte et on s’y est jeté avec activité, on l’a cultivée, on l’a réchauffée, et elle a produit.

400. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « L’abbé Noirot »

qui renferme — ou nous nous trompons beaucoup — une simplification entr’aperçue de la question de la liberté. […] C’est là une question qui n’a, ce semble, rien de trop tardif ni de trop prématuré.

401. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre II. De la reconnaissance des images. La mémoire et le cerveau »

Cette question ne sera approfondie que dans notre prochain chapitre, quand nous aurons traité de l’inconscient et montré en quoi consiste, au fond, la distinction du passé et du présent. […] De la réponse qu’on fera à cette question dépend la nature des rapports qu’on établira entre le cerveau et la mémoire. […] Qu’on ne voie pas ici une simple question de mots. […] À vrai dire, il n’y a jamais là qu’une question de degré : raffinée ou grossière, une langue sous-entend beaucoup plus de choses qu’elle n’en peut exprimer. […] Certes, le danger est grand de s’aventurer, sans lumière suffisante, au milieu des obscures questions de localisation cérébrale.

402. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Lélia (1833) »

Au lieu de signaler dans Lélia la véritable donnée génératrice, la pensée mi-partie saint-simonienne et mi-partie byronienne, au lieu d’y relever le côté original et senti, d’y blâmer le côté rebattu et déclamatoire, au lieu de saisir la filiation étroite de cette œuvre avec les précédentes de l’auteur, et d’apprécier cette Lélia au sein de marbre comme une sorte d’héroïne vengeresse de la pauvre Indiana, on a chicané sur une question de forme et d’école, on a reproché à l’écrivain l’abus du genre intime, comme s’il y avait le moindre rapport entre le genre intime et le ton presque partout dithyrambique, grandiose, symbolique ainsi qu’on l’a dit, et même par moments apocalyptique de ce poëme. […] Si l’on me demande ce que je pense de la moralité de Lélia, dans le seul sens où cette question soit possible, je dirai que, les angoisses et le désespoir d’une telle situation d’âme ayant été admirablement posés, l’auteur n’a pas mené à bon port ses personnages ni ses lecteurs, et que les crises violentes par où l’on passe n’aboutissent point à une solution moralement heureuse. […] Or, excepté lui, pourtant, il n’y a dans le livre entier qu’une grande complication de plainte et d’amertume ; il y a le sentiment immense d’un mal sans remède ; et ce mal, au lieu de se rapporter à certaines circonstances sociales et d’être relatif au sort des individus en question, envahit tout, se généralise dans la création comme dans la société, accuse la Providence autant que les lois humaines.

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