Les contes de ce recueil en offriront un certain nombre à ceux qui seraient tentés d’étudier la question plus à fond.
De qui est-il question, puisqu’il ne nomme pas ?
Les Muses, en effet, s’essayent, et alors elles font des poèmes, des fantaisies mythologiques, qui, tout naturellement, se tournent moitié en satire, moitié en petits poèmes critiques, d’une originalité composite tout à fait piquante qui répond précisément à la question et au désir du dieu : il nous faut du nouveau.
Les fragments dont il est question, l’une inspiration magnifique et nouvelle, avaient l’accent d’une personnalité si rare, qu’ils frappèrent également les esprits puissants et les esprits délicats.
La complication des sociétés Nous nous sommes demandé quelle orientation devaient donner aux idées sociales le nombre et le rapprochement, les ressemblances et les différences des individus associés : posons-nous cette même question élargie, en prenant comme unités d’observation, au lieu des seuls individus, les groupements mêmes qu’ils constituent.
Car alors, à l’occasion des discussions les plus particulières et même les plus techniques, on agite presque toujours des questions d’esthétique générale. […] Maxime du Camp, une quinzaine de phrases de toi qui sont d’une belle niaiserie149. » Quand l’auteur est à bout de ruses, il a, pour mettre les gens à la question, la ressource d’un dernier artifice qui rendrait jaloux un policier de profession : il les fait comparoir à sa table en les invitant à déjeuner. […] Et, pour preuve, posez-vous cette question : Pourquoi Napoléon faisait-il la guerre à la Russie ?
Ceci est la question. […] * * * « Voilà le sentiment et le vœu qui m’a fait écrire ce drame ; je ne descendrai pas de cette question à celle de la forme d’art que j’ai créée.
Le génie de Béranger est à coup sûr la plus complète des illusions innombrables de ce temps-ci, et celle à laquelle il tient le plus ; aussi ne sera-ce pas un des moindres étonnements de l’avenir, si toutefois l’avenir se préoccupe de questions littéraires, que ce curieux enthousiasme attendri qu’excitent ces odes-chansons qui ne sont ni des odes ni des chansons. […] Un immense succès accueillit ce livre puissant, sorte d’encyclopédie où les questions sociales, la psychologie, l’histoire, la politique, concourent au développement de la fable romanesque et s’y mêlent en l’interrompant par de fréquentes digressions et de formidables évocations.
» Il se pose encore d’autres questions : « Quelles sont les causes de cette dernière révolution ? […] » etc… Mais il n’a le temps de répondre qu’aux deux premières questions, — en six cent quatre-vingts pages, il est vrai. […] Ce n’est pas là la question. […] Ce royaliste juge que la Charte avait l’inconvénient d’être « octroyée » ; « c’était ramener, par ce mot bien inutile, la question brûlante de la souveraineté royale ou populaire ». Mais pourtant c’était bien la question qui se posait.
Un jour que l’auteur avait vu représenter l’École des femmes, la question suivante dut se poser dans son esprit : « Que fût-il arrivé si Agnès au lieu d’épouser Horace fût devenue la femme d’Arnolphe ? […] Il n’est question là-dedans que de seigneurs libertins, de fins soupers, de vide-bouteilles, et de petites maisons situées dans les ruelles du hameau d’Auteuil. […] On était alors en plein romantisme, et des discussions fiévreuses s’engageaient de toutes parts sur la question à l’ordre du jour. […] Jules Lemaître Il n’est pas permis aujourd’hui de se désintéresser de la question sociale. […] Il s’attache à élucider les plus graves questions de l’heure présente.