Le temps où nous sommes semble heureusement choisi pour écrire et pour publier ce livre. […] Les Martyrs, publiés en 1809, n’obtinrent pas le succès du Génie du christianisme. […] La plupart de ces travaux étaient presque contemporains des grands travaux publiés par Joseph de Maistre, Bonald et Chateaubriand. […] C’était le moment où M. de Chateaubriand allait publier le Génie du christianisme. […] Il avait fallu faire en quelque sorte violence au poëte pour l’obliger à laisser publier son œuvre.
L’année précédente il avait déjà publié Le Dernier Chouan, qui s’appellera plus tard Les Chouans. […] Il publia depuis, sous le pseudonyme de Lamy, quelques romans qui tombèrent dans l’oubli. […] On pourrait tout aussi bien publier un petit traité intitulé L’Amour sans danger ; mais il n’en est plus besoin ! […] Marcel Prévost a publié Les Demi-Vierges. […] Le roman fut publié par la Revue des Deux Mondes.
André Chénier, publié en 1819 par les soins de M. de Latouche, a exercé, sur la littérature et la poésie du xixe siècle, une influence qu’il n’aurait jamais eue sur celle de la fin du xviiie , lors même qu’il eût été connu à cette dernière époque. […] C’est de ce côté que le volume d’André, à peine publié, échoua, et qu’il fut recueilli avec bonheur, avec une admiration vraiment filiale.
Un quatrième volume suivra plus tard les trois qui se trouvent publiés aujourd’hui, et suffira, nous le croyons, à compléter l’ouvrage. […] Quérard, l’auteur insère ici, faute d’autre lieu, le renseignement qui suit : Les Critiques et Portraits, auxquels se rattache ce petit volume, forment, à cette date de 1842, cinq volumes in 8° : le premier volume publié en 1832, les second et troisième en 1830, les quatrième et cinquième en 1839.
Nous ne parlerons pas des deux premières nouvelles, la Femme supérieure, déjà publiée dans un journal, et la Maison Nueingen, à laquelle, sans doute à cause d’un certain argot dont usent les personnages, il nous a été impossible de rien saisir. […] Sainte-Beuve à ces mots. « Ce dernier point nous mène assez droit à la récente publication de M. de Balzac… » Il se relie donc naturellement à l’article qu’on va lire. — Nous avons éprouvé néanmoins quelque hésitation à le reproduire, ainsi que les trois autres, qui viennent en ces mêmes mois (novembre 1838 et février 1839), car la Table de la Revue des Deux Mondes, publiée en 1857, met les divers Mouvements littéraires de ce temps-là sous le nom de Charles Labitte.
* * * D’abord, il n’est pas vrai que les correspondances intimes récemment publiées ne nous aient rien apporté que d’insignifiant ou de désobligeant pour des mémoires respectées. […] — « Mais, s’il n’y a peut-être pas grand inconvénient, quel profit y a-t-il à publier leurs faiblesses ou leurs sottises cachées ?
Cependant on lit en tête d’Il Postumio, comédie publiée par Flaminio Scala à Lyon en 1601, un sonnet della signora Diana Ponti, detta Lavinia, comica Desiosa 21. […] Il publia, dans le cours de l’année 1624, un opuscule intitulé Il Teatro celeste, en l’honneur des comédiens qui ont mérité la palme céleste, dei comici martiri e penitenti, della divina bonta chiamati al titolo di beatitudine e di santita .
Pour un demi-louis, le Tout-Paris publie son nom, son adresse et son titre : homme de lettres. […] Cette genèse banale du jeune écrivain, je ne la conclurai pas par les exhortations d’usage, par le prenez-garde traditionnel et indiscret : je ne pourrais que répéter, avec moins de grâce, les pages exquises sur l’Homme de lettres publiées par Édouard Thierry dans un numéro perdu d’une pauvre revue, La Mosaïque.
I Si les livres que l’on publie aujourd’hui sont, à bien peu d’exceptions près, des productions assez tristes et assez maussades, — comme, du reste, les gens malades, malsains ou mal faits le sont presque toujours, — la littérature, mère de ces livres, n’en vient pas moins d’écrire une des pages les plus gaies du siècle. […] avec une énergie qui n’est pas de rigueur au vaudeville, la plus grande partie de la littérature est venue à ce dîner de Lucullus chez Lucullus, puisque chacun payait son écot, et, lorsqu’elle n’est pas venue, elle a écrit, pour s’excuser, des lettres qu’on publiait, — ce qui était une manière d’y venir encore, — des lettres presque aussi travaillées, aussi brossées, aussi époussetées que les mots qu’elle y apportait… dans ses agendas !
I Pendant que la comédie s’en va mourant sur tous les théâtres de l’Europe, pendant que toutes les pièces qu’on y joue ressemblent — tant elles se copient les unes les autres — au gant retourné de l’escamoteur qui a la prétention de faire des tours différents toujours avec le même gant, il se publie parfois, trop rarement, il est vrai, avec un sang-froid et un sérieux imperturbable, des livres d’un comique profond et achevé qui ne sont plus de la comédie de convention, mais de la bonne et brave comédie de nature humaine. […] Armand Baschet, qui a déjà publié la Correspondance des ambassadeurs de Venise au xvie siècle, est essentiellement un écrivain aulique de tapisserie, de cérémonial et d’étiquette.