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1516. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 474-476

Enfin il propose des moyens propres à délivrer la Nation de la petite vérole, & ces moyens different peu de ceux qu’on a employés pour chasser la peste de l’Europe.

1517. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 548-551

Au reste, si nous jugeons cet Orateur avec sévérité, c’est pour préserver de ses défauts M. l’Abbé Boulogne, un des ses Eleves & son Compatriote, qui semble l’avoir pris pour modele dans sa composition, & dont les talens, mieux dirigés, nous paroissent propres à le surpasser.

1518. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1823 »

Cependant l’Ode française, généralement accusée de froideur et de monotonie, paraissait peu propre à retracer ce que les trente dernières années de notre histoire présentent de touchant et de terrible, de sombre et d’éclatant, de monstrueux et de merveilleux.

1519. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Chardin » pp. 128-129

On dit de celui-ci qu’il a un technique qui lui est propre et qu’il se sert autant de son pouce que de son pinceau.

1520. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Millet Francisque » p. 168

Le peintre entend de ses propres oreilles le mépris de son talent ; le bruit des sifflets va droit à celles de l’acteur, au lieu que l’auteur a la consolation de mourir sans presque s’en douter ; et lorsque vous vous écriez de dépit : la bête !

1521. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Argument » pp. 287-289

Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques.

1522. (1868) Curiosités esthétiques « V. Salon de 1859 » pp. 245-358

Il doit être réellement fidèle à sa propre nature. […] Je retrouve cette puissance sauvage ; ardente, mais naturelle, qui cède sans effort à son propre entraînement… Je ne crois pas m’y tromper, M.  […] Je crois à sa confiance ; car il a l’air sédentaire et peu propre à la marche. […] Cela n’est pas peu propre à refroidir, dans un esprit raisonnable, un enthousiasme d’ailleurs tout prêt à éclore. […] Le public, qui aime passionnément sa propre image, n’aime pas à demi l’artiste auquel il donne plus volontiers commission de la représenter.

1523. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre III. De la signification de la vie. L’ordre de la nature et la forme de l’intelligence. »

L’intelligence, se résorbant dans son principe, revivra à rebours sa propre genèse. […] Cherchons, au plus profond de nous-mêmes, le point où nous nous sentons le plus intérieurs à notre propre vie. […] En principe, la science positive porte sur la réalité même, pourvu qu’elle ne sorte pas de son domaine propre, qui est la matière inerte. […] Sa tâche propre ne serait-elle pas, au contraire, de remonter la pente que la physique descend, de ramener la matière à ses origines, et de constituer progressivement une cosmologie qui serait, si l’on peut parler ainsi, une psychologie retournée ? […] L’intuition, si elle pouvait se prolonger au-delà de quelques instants, n’assurerait pas seulement l’accord du philosophe avec sa propre pensée, mais encore celui de tous les philosophes entre eux.

1524. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — I. » pp. 88-109

Gui Patin relève ce mélange un peu épais par une saveur qui lui est propre. […] Pour bien faire la médecine, pensait-il, il ne faut guère de remèdes, et encore moins de compositions, la quantité desquelles est inutile et plus propre à entretenir la forfanterie des Arabes, au profit des apothicaires, qu’a soulager des malades… Je rends la pharmacie le plus populaire qu’il m’est possible… Il cite les noms de plusieurs de ses confrères comme ayant introduit dans les familles de Paris « une médecine facile et familière, qui les a délivrées de la tyrannie de ces cuisiniers arabesques ». […] Gui Patin plaida sa propre cause aux Requêtes de l’Hôtel (14 août 1612), en présence, dit-il, de quatre mille personnes : Je n’avais rien écrit de mon plaidoyer et parlai sur-le-champ par cœur près de sept quarts d’heure : j’avais depuis commencé à le réduire par écrit, mais tant d’autres empêchements me sont intervenus que j’ai été obligé de l’abandonner.

1525. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — III. (Fin.) » pp. 371-393

Je me borne, pour ces années, à noter quelques paroles tirées çà et là des conversations de l’empereur, et par lesquelles cette grande nature continue de se définir elle-même avec l’accent qui lui est propre. […] Il n’y a point de bête qui ne soit propre à rien, il n’y a point d’esprit qui soit propre à tout.

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