La présente édition qui annule le tout, a été revue et remaniée entièrement d’après l’édition de 1891, — et, très largement, apporte les développements qui m’ont paru essentiellement utiles.
— on reconnaît le verbe de Gavarni, — quand voilà qu’on me présente un monsieur avec des cheveux longs de savantasse, des gants de filoselle… Ward enfin !
— « L’épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l’été Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de trouble et d’ennui, Je ne veux pas mourir encore.
Vous ne voulez pas croire qu’une action présentée au bon sens du public veut être coordonnée par la raison, liée dans toutes ses parties, rompue et renouée avec vraisemblance, et terminée sans effort par une catastrophe ou par un dénouaient.
Cet homme, qui a tenu une place haute dans l’opinion de la littérature de son époque et qui avait pignon sur rue inamovible dans la cour même de l’Institut, Villemain, dont par piété filiale on publie le dernier livre, que peut-être on ne lira pas, est déjà, maintenant qu’on ne sent plus le besoin d’épigrammatiser contre l’Empire, absolument indifférent, lui et ses livres, à la génération présente, — et s’il y a une place d’où on le voie encore, ce n’est pas de la niche de son buste, s’il en a un à l’Académie, mais c’est du cabinet de l’Empereur où, aux jours des désastres de ce grand homme, il eut l’honneur, adolescent, de travailler et d’écrire ce que lui dictait Napoléon !
Ferrari présenté à nos méditations, et quand on les voit ainsi décharnées, elles ne paraissent pas celles d’un Léviathan, à coup sûr.
Il s’était fort bien présenté tout seul.
que « l’expression y soit rarement originale, personnelle et nuancée » et que « le plus habituel des défauts que cette poésie présente, comme le plus insupportable, soit la platitude » ? […] Le sophisme de ceux qui les raillent consiste à les présenter comme autant de recettes pour produire infailliblement des chefs-d’œuvre ; mais aussi c’est un sophisme ; et les règles ne sont rien qui ressemble à l’idée que l’on en donne ainsi. […] Et quand cette chasse à l’inédit n’aurait eu d’autres inconvénients dans le passé, comme quand elle ne présenterait d’autres dangers dans l’avenir, que de détourner, je ne dis pas encore la critique, mais l’érudition elle-même de la véritable voie de ses recherches, on conviendra peut-être que c’en serait assez pour donner à réfléchir. […] C’est qu’il est arrivé déjà maintes fois, et tout récemment encore, à nos laborieux chercheurs, de nous présenter sous le nom de Bossuet des fragments inédits qui n’avaient, en vérité, qu’un tort, celui de ne pas être inédits quand ils étaient de Bossuet, ou de ne pas être de Bossuet quand ils étaient inédits. […] L’inspiration ou la fantaisie laissent chez eux peu de place à la « science de la facture » ; ils riment parfois étrangement l’un et l’autre ; et ni l’un ni l’autre, — mais Musset surtout, — n’a perdu l’occasion, quand elle s’en présentait, de railler cette « science ».
Seulement il n’eût peut-être pas mal fait de chercher une autre expression pour traduire ici sa pensée, qui est que l’art classique et la philosophie cartésienne « se sont renfermés dans l’explication la plus générale de l’homme, sans porter aucun jugement sur sa condition présente et chercher à la rendre meilleure ». […] Après Pascal joueur et Pascal amoureux, croirons-nous davantage au Pascal « homme politique » que nous présente M. […] Ils ont cru que c’était surtout la manière de présenter les choses qu’ils goûtaient dans Gil Blas, et, contents de cette explication superficielle, ils n’ont pas pénétré jusqu’au fond. […] En d’autres termes encore, les peintures de la vie commune, telles que Gil Blas nous les présente, sont toujours, en tant que peintures du réel, dans le goût de Molière : satiriques d’intention, larges de facture ; brossées, non pas léchées ; plus fortes, plus hardies, plus audacieuses que nature. […] Toute la question est donc de les envelopper si bien et de les présenter avec tant d’art, d’une façon si insinuante, qu’elles opèrent leur effet comme sans que l’on s’en aperçoive, et en se souvenant bien — selon le mot de Mme de Lambert — « que la pudeur n’est jamais plus utile ou plus avantageuse que dans les temps destinés à la perdre ».
— Cette immense nature, en tout lieu rajeunie, Semble n’avoir pour moi qu’un regard d’ironie : Le luxe universel qu’étale ce printemps Présente à ma douleur des tableaux insultants. […] Autran, trois sources d’inspiration principales : les souvenirs, le paysage et le drame ; les images du passé qui se mêlent à l’histoire de la mer ; les aspects toujours nouveaux, toujours infinis, qu’elle présente à qui sait la regarder ; et enfin cette portion des joies, des douleurs, des émotions humaines, qu’elle voit passer sur ses bords ou qu’elle engloutit sous ses flots. […] Qui n’a encore présente à l’esprit sa monographie passionnée de madame de Longueville ? […] Villemain d’avoir réduit le Titan de la Révolution couronnée au niveau d’un général de Louis XIV, de l’avoir présenté comme balançant Villars et dépassant Soubise (Soubise, général de Louis XIV !) […] Dans sa première partie, de Versailles au Temple, M. de Beauchesne avait à combattre une difficulté qui a dû se présenter souvent à son esprit.