Ce livre qu’on vient de publier, c’est, avec une élévation de ton qui nous éloigne trop des parades fameuses de Rodolphe Salis pour qu’on y songe tout d’abord, une charge à fond contre le bourgeois, contre le philistin, issue exactement de cette même sensibilité qui constitue le dédain « artiste » des cabarets de Montmartre pour les « ronds-de-cuir ».
Je lui parais de trop petite mine pour qu’il aime à sortir dans la rue avec moi. « Que dirait le roi de Hollande s’il le voyait en telle compagnie ? […] Et il faudrait un miracle pour que je perdisse en toi seule l’amie la meilleure et la plus intime. […] On en a trop souvent raconté les phases52 pour qu’il soit utile d’en reprendre complètement le récit. […] Appelé en 1795 à l’université de Tubingue, il refusa cet appel sur la promesse que son traitement serait doublé : il fallut quatre années pour que cette promesse fût tenue, et ce ne fut qu’à partir de 1804 qu’il reçut 800 thalers. […] Tout cela s’est fait, avec ton approbation, uniquement pour qu’il nous fût possible de vivre pour nous-mêmes, de goûter sans trouble le bonheur que nous avions ardemment désiré dès le jeune âge, et bien tard enfin obtenu.
pour que tout le monde voie qu’il n’y a pas de danger. […] Pour qu’il se souvînt d’elle, il eut besoin de prétextes et, mettons, de l’image de Cendrillon dans ses livres. […] Ce n’était pas une raison pour que M. […] Altérera-t-il aucunement la vérité pour que son roman profite de quelque machination plus extraordinaire ? […] Il faut, pour qu’une idée soit laide, qu’elle se réalise.
L’effronterie de ces conteurs et poètes galants, très suffisante pour qu’on la leur reproche, est toute parée d’affiquets. […] Pour que cette hypothèse d’histoire naturelle devienne la philosophie générale, dit-il, cette hypothèse a plusieurs conditions à remplir. […] diront les Claudeliens) ; ce n’est pas une raison pour qu’on le croie contemporain de Philippe-Auguste ou de saint Louis. […] Pour qu’un tel écrivain soit proposé, soit imposé, — avec quelle violence et quel injurieux fanatisme ! […] Il faut longtemps, pour qu’un bruit de syllabes s’identifie à un objet, à une idée.
Elle l’a éloigné pour qu’il ne connût point l’ignominie paternelle ; et elle a tout fait ensuite pour que la mémoire du mort fût respectée de son fils. […] Mais, s’il ne peut plus rien lui en revenir à elle-même, du moins elle fera tout pour que son enfant malade ne soit pas frustré des biens, — grossiers ? […] Pour qu’elle le soit après ce que j’ai dit et que je n’ai point inventé, il faut que les auteurs aient été malins, oh ! […] » Il faut que nos mœurs soient d’une étrange veulerie pour que je me croie obligé de formuler la première question, et pour qu’on ait pu contester à Olivier le droit d’empêcher le mariage de l’intelligente et hypocrite courtisane avec le loyal et candide Raymond de Nanjac. […] Il suffisait qu’il fût un philistin de cœur et d’esprit médiocre et d’« honnêteté courante », pour qu’il parût, aux yeux de Bernaud et de Charmerelz, un intrus et un voleur, et pour qu’ils ne pussent supporter l’idée de lui abandonner leur amie.
« Plantons solidement nos pieds en plein sol, pour que notre âme se couvre d’étoiles. » Voilà par quelle pensée profonde s’achève ce beau livre. […] Voilà où j’en suis et comme je passe pour un peintre, il est trop tard pour que je change. […] Et pour que leur pensée soit forcément à eux, ils n’ont qu’à faire l’époque où ils vivent. […] par aug. vacquerie « Plantons solidement nos pieds en plein sol, pour que notre âme se couvre d’étoiles. » Voilà par quelle pensée profonde s’achève ce beau livre. […] Moquez-vous-en, je le permets ; ne l’écoutez pas, j’y consens ; mais admettez que tout le monde peut ne pas être de votre avis, et croyez que ce n’est pas une raison, parce qu’on ne vous admire pas, pour qu’on soit un sot ou un envieux.
… Et peut-être qu’il faudra des siècles encore et des siècles, pour que soient tentées des réformes jugées nécessaires, et pour qu’une refonte complète de notre système judiciaire soit réalisée, dans un sens conforme aux conditions nouvelles de la vie… Et comme je lui demandais plus particulièrement son opinion sur Oscar Wilde, l’Anglais me répondit simplement : — Oscar Wilde fera sa peine, toute sa peine… Car ce qu’il a commis, ce n’est pas un crime, pas même un délit… C’est un péché. […] m’a-t-il répondu… Les sacrifices et les massacres sont de trop admirables choses pour qu’on ose les mettre en chansons ! […] … Et pour que ma joie soit complète… voici que M. […] Cela soit dit, pour qu’on n’oublie pas ce que nous devons à l’initiative éclairée et généreuse de M. […] Il fallut que le hasard la conduisît dans un milieu où fréquentaient quelques jeunes artistes, pour qu’elle se rendît compte combien les séduisait, combien les empoignait son don du récit.
Rien n’est, plus aisé que d’imiter ainsi par approximation les bruits de la nature ; il suffit qu’un des éléments du bruit réel soit reproduit dans la phrase pour que l’analogie frappe l’esprit. ; elle lui plaît, car « toute imitation fait plaisir268 » ; d’ordinaire il se l’exagère, parce qu’il s’y complaît : le plaisir qu’il éprouve l’empêche d’apprécier les différences du modèle et de la copie ; le mot et la partie sonore de l’idée forment un tout, et, faute d’un acte d’attentive discrimination [ch. […] A la rigueur, il suffit, pour que la pensée soit correcte, que l’affaiblissement des images propres à chaque idée ne se produise qu’en dernier lieu, une fois la purification définitivement accomplie ; mais il est à souhaiter tout au moins qu’il suive une loi de décroissance moins rapide que celle des précédents effets de l’habitude négative ; il faut aussi que l’énergie de l’attention soit, d’une manière générale, toujours suffisante pour raviver au besoin l’idée affaiblie et lui restituer à l’état distinct ses caractères spécifiques. […] Ces deux effets opposés ne peuvent avoir dans la succession psychique consciente une seule et même cause ; pour que les idées conservent entre elles leurs rapports logiques, il faut que toutes, même les plus effacées, présentent à la conscience leur aspect spécifique, au moins pendant un instant très court, mais non pas nul, et à un degré si faible que l’on voudra, pourvu qu’il soit positif. […] Chaque mot possède d’ordinaire un assez grand nombre de significations différentes : pour qu’il n’en éveille qu’une, il faut que l’esprit ait été préparé à choisir ; et l’équivoque peut, malgré tout, subsister en quelque mesure, une fois le mot prononcé ou imaginé ; le sens du mot peut rester indécis pendant un court instant, en dépit du choix judicieux et de l’ordonnance régulière des mots qui l’ont précédé ; il faut alors que ses premiers conséquents achèvent sans retard de le déterminer. […] La disposition opposée, je veux dire une véhémente occupation de l’esprit d’un côté, fait échapper ce qui s’insinue par l’autre. » Leibnitz parle aussi de « perceptions qui ne sont pas assez distinguées pour qu’on s’en puisse souvenir » (Principes de la nature et de la grâce, n° 4).
Il est dans la nature des effets trop fugitifs pour qu’on puisse en prendre copie ; et ce sont souvent les plus pittoresques. […] C’est ainsi qu’il faut regarder l’œuvre d’art, avec des yeux d’enfant, pour qu’elle nous révèle son attrait. […] La pâquerette ne vaut pas la rose : est-ce une raison pour que la pâquerette se décourage de fleurir ? […] Il y a chance pour que cette méthode donne les meilleurs résultats. […] Il y a chance pour que l’artiste, mis uniquement à l’école de la nature, réduit à ses observations personnelles sur le modèle vivant, n’élève pas bien haut son idéal.
Mais son état de grossesse n’était pas encore assez avancé pour que la vue de son joli corps fût déplaisante. […] Pour que l’esprit ne se perde pas dans l’infini vertigineux où le génie puissant du poète l’emporte, un guide lui est nécessaire, et c’est seulement muni du plan de l’œuvre que j’engage le lecteur à y pénétrer. […] Je redeviendrai chaste, auprès de toi, pour que tu puisses respecter ta mère, quoiqu’elle ne mérite guère ton respect. […] Heulhard a réuni plus de vérités qu’il n’en faut pour qu’on puisse mieux apprécier ce grand méconnu, inconnu, hélas ! […] Lockroy entre dans les détails des manœuvres de la dernière guerre, expliquant les fautes pour qu’elles soient évitées dans un avenir de luttes qu’il croit prochaines.