Aussi l’ai-je toujours connu grand lecteur de poètes et surtout de nos vieux poètes français, qu’il possédait bien et qu’il avait pénétrés à fond. […] La comtesse de la Baume possédait toutes les distinctions du cœur et de l’esprit. […] Elle a pour partisans, cette propriété depuis si longtemps menacée, tous ceux qui possèdent. […] J’en possède un exemplaire. […] Il possédait assez de biens et un logis aux Tuileries, situé devant le pavillon de Marsan.
*** M*** possède une singulière spécialité de jettatore. […] Le monsieur qui s’occupe de littérature possède quelquefois une certaine aisance. […] Pour accélérer ses débuts il possède, d’ailleurs des facilités qui manquent quelquefois aux hommes de lettres véritables, — il a des relations. […] Mais, en revanche, il possède le droit : De recevoir tous ses articles, et de ne pas les faire attendre sur le marbre. […] Il possédera son rond de serviette à la table de l’homme célèbre.
Aucun autre ne possède cet équivoque privilège que possède la musique de pouvoir faire naître en même temps des pensées nobles et des pensées malsaines. […] si nous possédions encore l’heureux tempérament sanguin de nos pères, je serais sans doute moins sévère. […] Elle possède encore le secret magique qui peut faire battre son cœur. […] On se dit qu’un pareil livre pourra bien communiquer la sagesse à ceux qui ne la possèdent pas, et l’augmenter chez ceux qui la possèdent, mais qu’il ne créera jamais une âme et qu’il ne suscitera jamais un grand homme. […] Il possédait une force de sympathie incontestable, et ici, lecteur, admirez par quels subtils moyens la toute-puissante nature sait subjuguer le cœur des hommes.
Il faut, son problème particulier étant bien défini, qu’elle possède les moyens spéciaux d’en poursuivre l’étude. […] On sait très bien aujourd’hui qu’un nombre immense d’animaux inférieurs ne possèdent point de tube digestif, et que, dans des degrés plus élevés, les mâles de certaines espèces, telles que les rotifères, en sont dépourvus, tandis que les femelles le possèdent. […] Voyons les notions que l’on possède sur cette substance, puis nous examinerons le problème de sa création ou de sa synthèse formative. […] (voy. la planche, fig. 1 et 2), possèdent cette substance. […] Cette puissance créatrice, la chlorophylle seule la posséderait sous l’influence du soleil.
Toute œuvre dramatique possède par elle-même une valeur poétique et une valeur représentative. […] On peut d’ailleurs juger de la puissance d’effet que possède un mouvement d’ensemble par les ballets italiens dont c’est à peu près le seul mérite. […] Nullement ; mais de ressemblance avec l’idée de la mort que possèdent les quinze cents spectateurs qu’il a devant lui. […] Ce n’est pas la réalité cependant qui a changé, mais l’image idéale qu’en possède l’esprit des spectateurs. […] Un acteur possède donc par lui-même une aptitude particulière à remplir certains rôles.
Cela ne nous offrira d’ailleurs aucune difficulté, car, ainsi que nous l’avons déjà dit, le cœur est un muscle, et il en possède toutes les propriétés physiologiques. […] Le cœur au contraire manifeste son activité dès l’origine de la vie, bien longtemps avant de posséder sa forme achevée et sa structure caractéristique. […] De tout cela devons-nous conclure que le cœur ne possède pas de nerfs ? […] L’homme y tend par sentiment, mais il est clair qu’il ne pourra la posséder tant qu’il ignorera quelque chose, et la raison paraît nous dire qu’il en sera toujours ainsi. […] Il cherche la vérité à cause du désir ardent qu’il a de la posséder, et il la possède déjà dans des limites qu’expriment les sciences elles-mêmes dans leur état actuel.
Ils auraient raison, si la définition devait se faire ici comme dans les sciences mathématiques et physiques, par certains attributs statiques que l’objet défini possède et que les autres ne possèdent pas. […] Lui-même ne possède que ce pouvoir de déclancher. […] Maintenant, un animal inintelligent possède-t-il aussi des outils ou des machines ? […] Oui, sans doute, à condition que cette connaissance ressemble moins à une chose possédée qu’à une habitude contractée, moins à un état qu’à une direction ; ce sera, si l’on veut, un certain pli naturel de l’attention. […] La seconde, au contraire, ne possède naturellement qu’une connaissance extérieure et vide, mais, par là même, elle a l’avantage d’apporter un cadre où une infinité d’objets pourront trouver place tour à tour.
L’amour de soi, que chacun de nous possède, n’est point un sentiment répréhensible ; c’est un sentiment tout à fait naturel ; ce qui n’empêche pas qu’on blâme à bon droit l’égoïsme, qui n’est plus ce sentiment lui-même et qui n’en est qu’un coupable excès ; comme on blâme l’avarice, quoiqu’il soit naturel, on peut dire, à tous les hommes d’aimer l’argent. […] « On le détruit, quand on prétend établir cette unité excessive de l’État, de même qu’on enlève encore à deux autres vertus toute occasion de s’exercer : d’abord à la continence, car c’est une vertu que de respecter par sagesse la femme d’autrui ; et en second lieu, à la générosité, qui ne va qu’avec la propriété ; car, dans cette république, le citoyen ne peut jamais se montrer libéral, ni faire aucun acte de générosité, puisque cette vertu ne peut naître que de l’emploi de ce qu’on possède. […] à moins qu’on n’emploie à leur égard l’expédient des Crétois, qui ne défendent que deux choses à leurs esclaves, se livrer à la gymnastique, et posséder des armes. […] Il faut bien plutôt en demander l’origine à cette opinion des hommes à grandes fortunes, qui croient que l’égalité politique n’est pas juste entre ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas. […] « Il est encore fort singulier d’avancer que dans l’oligarchie l’État est divisé en deux partis, les pauvres et les riches ; est-ce bien là une condition plus spéciale de l’oligarchie que de la république de Sparte, par exemple, ou de tout autre gouvernement, dans lequel les citoyens ne possèdent pas tous des fortunes égales, ou ne sont pas tous également vertueux ?
— d’où proviennent les différences en degrés de cette faculté, possédée par diverses races d’organisme et divers individus de la même race ? […] Il commence d’abord par réclamer, en faveur de la perception, contre la suprématie exclusive que les métaphysiciens attribuent à la raison. « Par elle, nous avons pu passer d’un petit nombre de notions simples, vagues, comme en possèdent les sauvages, à ces vérités nombreuses, complexes et précises, qui nous servent maintenant de guide d’une manière si large. […] Le raisonnement, cependant, n’est rien de plus que la recoordination d’états de conscience déjà coordonnés d’une manière plus simple ; et la recoordination ne peut pas plus donner aux résultats auxquels on arrive une valeur indépendante de celle que possèdent déjà les états de conscience antérieurement coordonnés, que la coupe d’un morceau de bois dans une forme particulière, ne peut donner à ce bois un pouvoir indépendant de celui que la substance du bois possédait déjà. […] Il en est de même pour les classes d’hommes dont les efforts réunis ont conduit noire connaissance de l’univers à l’état cohérent et compréhensif qu’elle possède actuellement. […] Rejetant sa réorganisation des doctrines scientifiques, ils possèdent ces doctrines scientifiques dans leur état préexistant, comme le commun héritage légué par le passé au présent ; et leur adhésion à ces doctrines scientifiques n’implique en rien qu’ils adhèrent à M.
Il possédait treize métairies, une vieille abbaye, où, par économie, il avait muré les croisées, les ogives, les vitraux, ce qui les conserva ; et cent vingt-sept arpents de prairies, où croissaient et grossissaient trois mille peupliers plantés en 1793. […] ” En 1816, les plus habiles calculateurs de Saumur estimaient les biens territoriaux du bonhomme à près de quatre millions ; mais comme, terme moyen, il avait dû tirer par an, depuis 1793 jusqu’en 1817, cent mille francs de ses propriétés, il était présumable qu’il possédait en argent une somme presque égale à celle de ses biens-fonds. […] Il possédait un moulin dont le locataire devait, en sus du bail, venir chercher une certaine quantité de grains et lui en rapporter le son et la farine. […] Tu possèdes, valeur intrinsèque, cinq mille neuf cent cinquante-neuf francs, et quarante de ce matin, cela fait six mille francs moins un. […] Eugénie fut reconnue posséder trois cent mille livres de rente dans l’arrondissement de Saumur, six millions étaient placés en rentes, deux millions en or, et la totalité passait dix-huit millions !