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2576. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IV. Des figures : métaphores, métonymies, périphrases »

Se pare qui voudra du nom de ses aïeux ; Moi, je ne veux porter que moi-même en tous lieux.

2577. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre III. Comédie et drame »

Marivaux porta dans ce genre la fantaisie originale de son esprit : il attaqua les financiers dans son Triomphe de Plutus (1728) ; il établit son Ile des Esclaves (1725) sur l’idée de l’égalité de tous les hommes ; et dans sa Nouvelle Colonie (1729) il montra les femmes liguées pour l’affranchissement de leur sexe.

2578. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre IV. L’Histoire »

Thierry en 1827, une histoire de France qui reproduise avec fidélité les idées, les sentiments, les mœurs des hommes qui nous ont transmis le nom que nous portons, et dont la destinée a préparé la nôtre ? 

2579. (1829) De la poésie de style pp. 324-338

Mais ses cris contre la société, son dédain pour les solutions de la philosophie, la révélation de sa vie solitaire et de ses jouissances contemplatives, portèrent dans beaucoup d’âmes, avec le dégoût du monde, un véritable enthousiasme pour les scènes de la nature.

2580. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IV. Précieuses et pédantes »

Korrigan de hâte, d’avidité et d’incohérence, il arrache, pour les porter à la boue de ses livres informes, des brassées de thym, de marjolaine et de rue.

2581. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331

Guizot y porta son instinct et ses habitudes d’esprit : il prétendit à la régler, à l’organiser.

2582. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand. (Berlin, 1846-1850.) » pp. 144-164

Le premier Frédéric qui l’avait porté, esclave du cérémonial et de l’étiquette, avait rendu ce titre de Majesté presque ridicule en sa personne ; il en était écrasé.

2583. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Étienne Pasquier. (L’Interprétation des Institutes de Justinien, ouvrage inédit, 1847. — Œuvres choisies, 1849.) » pp. 249-269

Jusqu’à l’année 1564, où Pasquier, âgé de trente-cinq ans, se trouva soudainement porté au pinacle de sa profession comme avocat, par le choix que fit de lui l’Université dans son grand procès contre les Jésuites ; jusqu’à cette époque pour lui décisive, il vivait dans le travail et dans le monde, dans celui de l’Université et du Palais, ayant beaucoup d’amis et les cultivant, plaidant honorablement et avec un succès d’estime, marié depuis 1557 à une cliente reconnaissante à qui il avait fait gagner son procès.

2584. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Rulhière. » pp. 567-586

Ce tour d’esprit un peu subtil et trop analytique, que Rulhière portait dans la société, ne se peint nulle part mieux que dans une conversation qui nous a été conservée par Diderot83.

2585. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « De la poésie et des poètes en 1852. » pp. 380-400

Théophile Gautier, qui se plaît à déployer plus que jamais dans ses rimes de sculpteur ou de peintre les opulences de la nature corporelle et de la matière vivante ; c’est le luxe et la floraison du genre porté au dernier degré de l’épanouissement.

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