Ou bien le prolétariat porte en lui la force de fonder une société nouvelle et elle ne peut être que supérieure à celle qu’il aura renversée. […] Il descend là-bas dans un grand silence et une grande paix, laissant derrière lui Fourvières « qui porte levé son temple comme une offrande ». […] Plus tard, il devait demeurer rue Cassette et ouvrir sa porte à un plus grand nombre de visiteurs, comme il arrive quand la gloire multiplie autour d’un maître vieillissant les relations et les hommages. […] — une chaîne symbolique au-dessus de sa porte, pour rappeler que son possesseur avait été esclave en Barbarie. […] Doumergue à la porte du château, en qualité de Conservateur du musée, et le confiait aux soins de M.
C’était un homme qui n’avait pas son pareil pour enfoncer les portes d’un coup d’épaule ou enlever les gens à bout de bras. […] Héritier d’une race enfant il porte en lui cette simplicité enfantine qui, en tout temps, est celle du peuple. […] Tarde a finement analysé les procédés, nous porte à nous mettre à l’unisson de ceux qui nous entourent. […] Il frappe à la porte de maisons honorablement connues dans la littérature, de celles même qu’il devait plus tard poursuivre de ses plus furieux sarcasmes. […] Il ne s’intéresse qu’à lui seul et pense que le monde entier porte à sa personne autant d’intérêt que lui-même.
Je le quitte un jour d’hiver à la porte du café. […] Je l’attendais devant la porte d’une pâtisserie, où il entrait vers sept heures. […] Faguet arrive en pantoufles et lui dit derrière la porte : « Désolé, mon cher ami ; la bonne m’a enfermé. […] La porte à droite. […] Chacun porte sur sa figure le masque annonciateur de ses futures déchéances.
lui disait-elle ; qu’un bourreau porte la main sur vous ? […] La mère et la fille s’abandonnaient à la douleur, lorsque les portes s’ouvrent avec violence. […] « Avec quelle difficulté ne l’a-t-on pas empêchée de forcer les portes du sénat, et de dicter ses volontés aux nations étrangères ? […] Voyez, là même, le jugement absurde que ce prince porte de ces auteurs. […] La première édition porte : Ne cherchez la véritable éloquence que chez les républicains.
À cet instant, il voit un spectre contre la porte : « Oh ! […] Mme Guichard porte le bel Alphonse dans ses moelles. […] Jane, bouleversée, le met à la porte. […] La petite porte que cette clé ouvre n’est que pour vous. Cette porte, vous la reconnaîtrez facilement.
Il n’y a pas un trait de cette chanson délicieuse qui ne porte coup. […] Ce récit naïf porte avec lui la condamnation du despote. […] L’astronomie ne porte pas bonheur à M. de Lamartine. […] Qu’un laquais porte les billets doux de son maître, cela se conçoit ; qu’il lui prête sa main pour écrire une adresse, afin de dérouter les curieux, c’est possible. […] Nous savons sur le bout du doigt l’histoire de toutes les monarchies, nous tenons une clé qui ouvre toutes les portes.
Il suffit d’ouvrir les yeux sur l’univers pour apercevoir qu’il ne porte pas en lui-même sa fin et qu’il plonge ses racines dans les régions du mystère transcendant. […] Et dès que nous parlons, quelque chose nous prévient que des portes divines se ferment quelque part. […] Notre intelligence perd là son bel équilibre, c’est à quoi nous reconnaissons que finit l’Occident et que s’ouvrent les portes du Soleil. […] Accours, et rayonne vers nous de toute ta chair Du pas que sur l’eau même porte l’essor des ailes. […] Sans systématisation préconçue, chaque artiste porte en lui un faisceau d’idées qui constitue sa vie cérébrale et qu’on retrouve en tous ses écrits.
Il porte aux nues ce qu’il foulait aux pieds la veille. […] Chaque personnage, chaque groupe le porte en soi et le manifeste à sa manière. […] Soudain il s’élance à flots vers la porte, puis vers la prison voisine. […] la ronde, la ronde est à la porte… éteignez la chandelle : chacun chez soi ! […] Je te porte un défi solennel !
Saint-Marc est plus leste de ton, plus badin, persifleur, bel esprit et belle plume ; pour prendre idée du style et de la manière de Saint-Marc, lisez dans les Débats de vendredi (26 mai) l’article en tête contre la Gazette : c’est du pur Saint-Marc : caillette maligne et de grand esprit ; il porte d’ailleurs dans cette question l’intérêt personnel et d’amour-propre d’un universitaire. — Je crois pourtant, malgré les présomptions, que le gros des articles, ceux du milieu de la querelle, sont de Sacy16.
— Je n’ai voulu traiter dans cet ouvrage que des passions ; les affections communes dont il ne peut naître aucun malheur profond, n’entraient point dans mon sujet, et l’amour, quand il est une passion, porte toujours à la mélancolie : il y a quelque chose de vague dans ses impressions, qui ne s’accorde point avec la gaîté ; il y a une conviction intime au-dedans de soi, que tout ce qui succède à l’amour est du néant, que rien ne peut remplacer ce qu’on éprouve, et cette conviction fait penser à la mort dans les plus heureux moments de l’amour.