On a si bien compris le mérite et le démérite que les jugements qu’on porte sont assez souvent l’inverse exactement du jugement correct.
Après avoir appris tout ce que nous pouvions de Richter, nous essayons de le mettre à la porte : heureusement Richter ne se laisse pas si facilement mouvoir.
Aujourd’hui un jeune protégé sonne à la porte d’un journal : pour l’essayer, pour lui faire la main, on lui livre la littérature.
Une fois accordé, ce qu’on n’accorde pas, du reste, c’est qu’on peut mettre à la porte du xvie siècle l’idée religieuse, qui en est le fond et l’essence, pour n’y garder que les faits politiques qui s’y mêlèrent et qui finirent par la tuer, le livre de Forneron est une œuvre avec laquelle il faudra compter un jour ou l’autre.
Juvénal est un satirique Il écrit sur sa porte, c’est-à-dire sur son livre, qu’il est un satirique.
La société moderne, qui veut toutes les libertés, ne peut laisser se perdre dans les âmes le sentiment de celle qui les porte toutes dans son sein, le sentiment de la liberté morale, principe du devoir et du droit.
Rigal a d’ailleurs d’autres mérites encore, quand ce ne serait, comme on l’a vu, que de modifier assez profondément le jugement qu’on porte d’ordinaire sur Alexandre Hardy, et dont Nisard, dans son Histoire de la littérature française, peut passer pour l’interprète le plus autorisé, « Il y eut à la fin du xvie siècle, dit Nisard, une espèce d’insurrection contre la tragédie savante, dont le chef et le héros fut Alexandre Hardy. […] Tout porte à croire qu’il est antérieur d’un ou deux ans aux Provinciales : « Autrefois il fallait sortir du monde pour être reçu dans l’Église, au lieu qu’on entre aujourd’hui dans l’Église en même temps que dans le monde. […] Le genre des Maximes est né dans le salon d’une précieuse illustre, mais cette précieuse était de Port-Royal, et le livre de La Rochefoucauld porte encore la marque de cette double origine. […] Qu’on se rappelle, à ce propos, l’aventure de Mme de Navailles, chassée de la cour — et son mari dépouillé de tous ses emplois — pour avoir fait murer la porte qui mettait l’appartement de Louis XIV en communication avec la chambre des filles. […] Ce que l’on ne murmurait pour ainsi dire qu’à portes closes, comme entre complices, dans les coteries des beaux esprits, il l’a dit publiquement, à portes ouvertes.
Mais l’amulette de Pascal — qui n’est pas plus une « amulette » qu’un objet que l’on porte en mémoire d’une personne chère ne s’appelle en français un « fétiche » — n’a rien à faire ici. […] S’il s’agit de porter un jugement sur le personnage, il est donc permis de trouver que la plupart du temps, jusque dans ses pires friponneries, il porte une bonne humeur égale et souriante qui n’est pas toujours assez éloignée du cynisme. […] il n’en fallait pas plus pour ouvrir toutes grandes au pauvre romancier les portes de la Bastille. […] » Cependant, tout en établissant Mlle Fidert dans une petite maison des environs de Londres, M. de Montcal y porte un cœur plein d’une autre femme, pour l’amour de laquelle il a jadis débuté par tuer un officier de son régiment. […] Il entend par côté moral certaines faces qui répondent aux ressorts intérieurs des actions et qui peuvent conduire, par cette porte, à la connaissance des motifs et des sentiments. » C’est de Richardson que cette idée lui vient, et c’est quelque chose qui date encore de Richardson dans le roman.
Dans ce réveil des sonorités du vers, la rime a été reconstituée pleine, riche, éclatante à la fois par le sens et par le son du mot qui la porte : de sorte qu’elle est devenue pour eux l’élément, prépondérant du vers745.
Mais il ne porte pas la vraisemblance dans les causes secrètes des événements, ni dans l’appréciation des motifs qui ont fait agir les hommes.