Pour ce qui est de ses écrits, il avait publié, en 1665, le premier recueil de ses Contes, accompagnés de quelques poésies de jeunesse.
Appelleront-ils cet historien, qui n’a pas une minute de poésie, de passion et d’éloquence, l’appelleront-ils « un gueuloir », ce mot ignoble de Flaubert contre Chateaubriand ?
Bien fille du xviiie siècle en cela encore (et jusqu’à présent), on voit qu’elle fait quelque effort à comprendre la poésie, surtout la poésie antique, c’est-à-dire la poésie artistique par excellence. […] A la vérité elle voudrait tout concilier et tout embrasser, et ces hautes idées spiritualistes et religieuses, elle s’efforce en cent endroits de montrer qu’elles sont les meilleurs auxiliaires et comme le levain de tout ce qui est grand et beau dans l’homme, poésie, art, littérature. […] D’abord elle aperçoit désormais, mieux qu’elle ne faisait auparavant, le vide étrange et la puérilité où en est arrivée la poésie française de son temps. […] Les plus grands avaient eu et leur période de poésie personnelle et leur période d’art objectif. […] Elle a compris le xixe siècle naissant, la part de sentiment tendre, d’épanchement, de poésie intime, de tristesse grave, de tendances religieuses un peu vagues, mais sincères, qu’il devait mettre dans l’art et la littérature.
Un critique, un psychologue ne verrait là qu’un cas singulier, l’effet d’une structure mentale extraordinaire et discordante, analogue à celle d’Hamlet, de Chatterton, de René, de Werther, propre à la poésie, impropre à la vie.
L’abbé de Lattaignant, chanoine de Reims, auteur de poésies légères et de chansons de soupers, « vient de faire pour le théâtre de Nicolet une parade où l’intrigue est soutenue de beaucoup de saillies polissonnes très à la mode aujourd’hui.
Ce Bacchus que nous venons de décrire, est le Bacchus épique, classique, démotique, adoré par le peuple, chanté par la poésie et sculpté par l’art.
Elles ne sont ni poésie ni prose, elles tiennent de la pensionnaire et de la précieuse : vrais anges de salon qui jouent de l’aile comme de l’éventail.
Empreintes d’amertume, de poésie et de lyrisme, empreintes aussi d’une mélancolie tragique et de nostalgie aventureuse, ces compositions sont écrites dans une langue variée, insinuante et colorée, dans une langue aux images fortes et neuves, qui leur donne un charme et une saveur imprévus.
Cet austère livre, encore qu’il ne réalise pas mon rêve déforme étanche et de poésie rare…
Exemple, cette description du lever de l’aurore, citée par Jean-Paul Richter : « Le ciel commençait à passer du noir au rouge, semblable à un homard qui cuit. » On remarquera que l’expression de choses antiques en termes de la vie moderne donne le même effet, à cause de l’auréole de poésie qui entoure l’antiquité classique.