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2493. (1913) La Fontaine « I. sa vie. »

Pour ce qui est de ses écrits, il avait publié, en 1665, le premier recueil de ses Contes, accompagnés de quelques poésies de jeunesse.

2494. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350

Appelleront-ils cet historien, qui n’a pas une minute de poésie, de passion et d’éloquence, l’appelleront-ils « un gueuloir », ce mot ignoble de Flaubert contre Chateaubriand ?

2495. (1891) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Première série

Bien fille du xviiie  siècle en cela encore (et jusqu’à présent), on voit qu’elle fait quelque effort à comprendre la poésie, surtout la poésie antique, c’est-à-dire la poésie artistique par excellence. […] A la vérité elle voudrait tout concilier et tout embrasser, et ces hautes idées spiritualistes et religieuses, elle s’efforce en cent endroits de montrer qu’elles sont les meilleurs auxiliaires et comme le levain de tout ce qui est grand et beau dans l’homme, poésie, art, littérature. […] D’abord elle aperçoit désormais, mieux qu’elle ne faisait auparavant, le vide étrange et la puérilité où en est arrivée la poésie française de son temps. […] Les plus grands avaient eu et leur période de poésie personnelle et leur période d’art objectif. […] Elle a compris le xixe  siècle naissant, la part de sentiment tendre, d’épanchement, de poésie intime, de tristesse grave, de tendances religieuses un peu vagues, mais sincères, qu’il devait mettre dans l’art et la littérature.

2496. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre III. Combinaison des deux éléments. »

Un critique, un psychologue ne verrait là qu’un cas singulier, l’effet d’une structure mentale extraordinaire et discordante, analogue à celle d’Hamlet, de Chatterton, de René, de Werther, propre à la poésie, impropre à la vie.

2497. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre II. Le public en France. »

L’abbé de Lattaignant, chanoine de Reims, auteur de poésies légères et de chansons de soupers, « vient de faire pour le théâtre de Nicolet une parade où l’intrigue est soutenue de beaucoup de saillies polissonnes très à la mode aujourd’hui.

2498. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Ce Bacchus que nous venons de décrire, est le Bacchus épique, classique, démotique, adoré par le peuple, chanté par la poésie et sculpté par l’art.

2499. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

Elles ne sont ni poésie ni prose, elles tiennent de la pensionnaire et de la précieuse : vrais anges de salon qui jouent de l’aile comme de l’éventail.

2500. (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190

Empreintes d’amertume, de poésie et de lyrisme, empreintes aussi d’une mélancolie tragique et de nostalgie aventureuse, ces compositions sont écrites dans une langue variée, insinuante et colorée, dans une langue aux images fortes et neuves, qui leur donne un charme et une saveur imprévus.

2501. (1888) Petit glossaire pour servir à l’intelligence des auteurs décadents et symbolistes « Petit glossaire »

Cet austère livre, encore qu’il ne réalise pas mon rêve déforme étanche et de poésie rare…

2502. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »

Exemple, cette description du lever de l’aurore, citée par Jean-Paul Richter : « Le ciel commençait à passer du noir au rouge, semblable à un homard qui cuit. » On remarquera que l’expression de choses antiques en termes de la vie moderne donne le même effet, à cause de l’auréole de poésie qui entoure l’antiquité classique.

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