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669. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 362-361

Plus d’un Philosophe a souvent reproché à ses Adversaires leur naissance, leur état, leur peu de fortune.

670. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 131-133

Un Abbé du même nom, Auteur d’un Ouvrage, intitulé Dialogue entre les Philosophes modernes, publia, en 1779, un Libelle contre nous, sous le titre de Problême littéraire, où il s’efforçoit de prouver qu’un Vicaire de Paroisse, mort deux ans auparavant, & qui n’a pas laissé un seul Prône digne d’être imprimé, étoit l’Auteur des Morceaux les moins foibles des Trois Siecles.

671. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 520-522

Cette démarche vraiment philosophique a été vraisemblablement la cause de la haine des Philosophes contre lui.

672. (1891) Esquisses contemporaines

Aveu candide qui, tombant d’une bouche quelconque, resterait profondément respectable, mais qui prend une valeur immense dans celle d’un philosophe de la taille du nôtre ! […] De ses prédécesseurs directs, l’un est un philosophe, l’autre était un naturaliste compliqué d’un pédant. […] Il avait certes étudié l’Écriture, mais avec les besoins religieux d’un croyant et les vastes horizons d’un philosophe plutôt qu’avec l’exacte précision d’un commentateur. […] Ses meilleurs amis le renoncent ou le combattent ; l’un d’eux, philosophe depuis célèbre, M.  […] Il avait étudié de près le philosophe allemand et, peu à peu, avait abandonné à son panthéisme spéculatif la place que laissait vide dans sa pensée le moralisme chrétien.

673. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 222-224

Il faut donc regarder comme des inconséquences les déclamations de nos Philosophes, qui veulent qu’on tolere toutes les façons de penser, parce que leur premier intérêt est d’être tolérés.

674. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 475-476

Eleve de Gassendi, les Poëtes & les Historiens Grecs & Latins, les Philosophes & Moralistes modernes furent la matiere de ses études ; mais la nature l’emporta.

675. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 334-336

Les Leçons de morale qu’elles contiennent, les regles de conduite qu’elles prescrivent, les préceptes qu’elles indiquent, les réflexions qu’elles présentent, sont propres à satisfaire non seulement le Chrétien fidele, mais encore le vrai Philosophe, autant que le Littérateur délicat.

676. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 513-514

Il auroit dû sur-tout mettre plus en évidence l'ineptie des raisonnemens de nos Philosophes matérialistes, de ces esprits aussi vains qu'inconséquens, qui osent se dire les bienfaiteurs du genre humain, lorsqu'ils s'efforcent de le dégrader, en cherchant à le dépouiller de la plus précieuse de ses prérogatives.

677. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124

….Certes, beaucoup de philosophes, sans souffrir, ont avancé pire, et Vauvernagues, qui souffrait cruellement, n’imagina rien de pareil. […] Dans leurs deux tableaux, le politique comme le philosophe, en s’oubliant, s’élevaient chacun à la poésie, à l’art naturel et simple, à la pure source première du beau et du grand. […] Il me semble avec un historien philosophe, le sage Droz, que la révolution aurait pu être dirigée dans les premiers temps ; et, une fois même qu’elle fut lancée et déchaînée à l’état d’avalanche, il dépendit de bien des accidents d’en faire dévier la chute et le cours. […] Les philosophes et les méditatifs aiment à se poser ces questions ; l’historien, je le sais, n’y est pas également obligé. […] Mignet qui, le premier, a dégagé expressément les conclusions ; mais je me hâte d’ajouter que ce genre de reproche s’adresserait aussi bien à tout historien ou philosophe de l’ordre providentiel, à De Maistre par exemple, et qu’il pourrait remonter tant soit peu jusqu’à Bossuet. « Ceci a été, donc ceci a dû être, et il a fallu nécessairement tout ce mal pour enfanter ce bien ; » ce ne sont pas seulement des fatalistes qui tiennent ce langage, et M.

678. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXIVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (3e partie) » pp. 365-427

« Ce philosophe astronome s’élève de l’hypothèse des forces motrices de la nature à l’idée d’un grand esprit moteur et régulateur de tout esprit de matière. » Mais, un peu plus tard, lorsque la physiologie ionienne eut pris un nouveau développement, Anaxagore de Clazomène s’éleva de l’hypothèse des forces purement motrices à l’idée d’un esprit distinct de toute espèce de matière, mais intimement mêlé à toutes les molécules homogènes. […] J’oserais poser à ce philosophe une série de questions cosmiques dont ces quatre énormes volumes ne seraient que le premier chapitre. […] Il y a quatre mille ans que les premiers philosophes indous, égyptiens, grecs, en savaient davantage. […] XVII Une autre catégorie de philosophes, Buckle, par exemple, ont voulu voir dans la végétation luxuriante de la forêt primitive la cause qui doit empêcher la civilisation d’y prendre pied : dans une pareille région on ne parvient que par une excessive dépense de travail et d’énergie à lutter contre les milliers de germes végétaux qui disputent à l’homme la jouissance du sol.

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