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1003. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

Non pas que M. de Goncourt ait voulu peindre son portrait, mais parce que toutes les femmes sont femmes, et que les phénomènes qui se produisent dans des milieux identiques doivent donner lieu à d’inévitables ressemblances.

1004. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

La première consiste à suivre le torrent des choses, à calquer la réalité prochaine et accidentelle, à prêter son âme à tous les remous des phénomènes, à constater sans passion, comme un témoin, à cataloguer sans émoi, comme un commissaire-priseur.

1005. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Première série

Notez que je ne conteste point la vérité de cette philosophie (ce n’est pas mon affaire) : j’en constate la profonde tristesse, rien, rien, il n’y a rien que des phénomènes.

1006. (1890) La bataille littéraire. Troisième série (1883-1886) pp. 1-343

Le souvenir m’en était toujours présent, ou plutôt, par un horrible phénomène de conscience, il me semblait que, le temps s’étant subitement arrêté, je restais indéfiniment à l’instant où venait d’être articulée cette parole irréparable ; « Oui, Monsieur. » Ce n’était pas un remords qui me torturait.

1007. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

En France, par contre, il se présente un phénomène singulier.

1008. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Eh bien, ne serait-il pas logique qu’un phénomène analogue se produisît dans l’ordre littéraire, que deux littératures, ennemies hélas !

1009. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

« L’abstrait aussi est un cadavre, un squelette, la charpente osseuse des phénomènes. » Prenons toujours garde de jouer aux osselets avec les débris du squelette.

1010. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

Ils se sont laissé entraîner à répéter, devant des juges incompétents, les phénomènes de l’hypnotisme, de la catalepsie, du somnambulisme ; les suggestions les plus bizarres.

1011. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Mlle Dugard assista dans la même journée : 1º à une dissection de lapins, préalablement empoisonnés par des préparations chimiques ; 2º à une dissertation sur Shakespeare et sur le drame au xvie  siècle ; 3º à une conférence sur les phénomènes inconscients dans l’état normal et hypnotique, avec discussions des psychologues français, Janet, Binet, Ribot ; 4º à une leçon sur la théorie de la connaissance d’après Platon, avec lecture et commentaires du Protagoras dans le texte.

1012. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

D’autre part Périclès s’acquit au commencement une grande réputation, et les Athéniens dans le temps qu’ils étaient plus méchants sans doute, n’ayant pas encore été améliorés par lui, ne rendirent contre lui aucune sentence infamante ; mais sur la fin de sa vie, quand ils furent devenus bons et vertueux par ses soins, ils le condamnèrent pour cause de péculat et peu s’en fallut qu’ils ne le condamnassent à mort, sans doute comme un mauvais citoyen… On tiendrait pour méchant gardien tout homme qui aurait des ânes, des chevaux, des bœufs à garder, et si ces animaux, devenus féroces entre ses mains, ruaient, frappaient de la corne, mordaient, quoiqu’ils ne fissent rien de semblable lorsqu’on les lui a confiés… » Périclès est l’exemple le plus illustre de ce phénomène, qui, de quelque façon qu’on l’interprète, va contre la démocratie ; mais il n’est pas le seul.

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