/ 2391
399. (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Chardin  » p. 143

Il ne se donne plus la peine de faire des pieds et des mains.

400. (1896) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Sixième série « Louis Veuillot »

C’est son frère qui nous le dit, et je n’ai aucune peine à le croire. […] Une lueur de vérité funèbre me fit maudire, non le travail, non la pauvreté, non la peine, mais la grande iniquité sociale, l’impiété, par laquelle est ravie aux petits de ce monde la compensation que Dieu voulut attacher à l’infériorité de leur sort. […] Cela ne vaut pas la peine d’être réfuté, pour peu qu’on ait lu Veuillot et que l’on sache lire. […] Mais enfin, être un penseur, cela sans doute en vaut la peine quand on est Descartes, Kant ou Hegel ; autrement, cela n’est ni si rare, ni si éblouissant. […] Il a eu, souvent, de la peine à comprendre que l’on pût ne pas croire au surnaturel, et à son surnaturel à lui, sans être un démon d’orgueil ou d’impureté.

401. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 138-139

Son Histoire de Venise est très-propre à faire connoître le Gouvernement de cette République ; mais ses Mémoires par ordre alphabétique sont remplis d’une quantité d’anecdotes, dont la plupart sont fausses, & les autres si communes, que ce n’étoit pas la peine d’en faire un Livre particulier.

402. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 65-66

L’ingénu M. de Coulanges nous apprend encore qu’il a fait plus de dix mille vers en sa vie, & qu’à l’exception de quatre mille, qui composent son Recueil, tous les autres ont été la proie des flammes : « Sacrifice affreux, sans doute, pour un pere, s’écrie-t-il, de livrer ainsi au feu des enfans conçus avec tant de peine, & si tendrement aimés.

403. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 389

Bienheureux Scudery, dont la fertile plume Peut tous les mois, sans peine, enfanter un volume.

404. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 435

Quel exemple de modestie à proposer à nos fantômes de Savans, qui ignorent tant de choses, se donnent si peu la peine d'apprendre & si fort le droit de décider de tout !

405. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Des livres classiques. » p. 533

Les livres classiques sont presque tous à faire ; faute de ce secours, partout on étudie beaucoup et avec peine, l’on sait peu et l’on sait mal.

406. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Jollain »

Cela est si gris, si blafard, qu’on a peine à discerner les figures, et que ma lorgnette de Passemant qui colore les objets, a manqué son effet sur ce tableau.

407. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Conduite de l’action dramatique. » pp. 110-232

Il faut pour cela que le nœud soit tel qu’on ait de la peine à en prévoir le dénouement, et que le dénouement soit douteux jusqu’à la fin, et, s’il se peut, jusques dans la dernière scène. […] Acomat, dans Bajazet, est un personnage assez important pour qu’on ne le voie pas se dégrader sans peine. […] Le mal de mes rivaux n’égale point ma peine. […] Les sujets de Quinault sont simples, faciles à exposer, noués et dénoués sans peine. […] Songe que je reste et que je peine.

408. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section II. Des sentiments qui sont l’intermédiaire entre les passions, et les ressources qu’on trouve en soi. — Chapitre premier. Explication du titre de la seconde section. »

L’amitié, la tendresse paternelle, filiale et conjugale, la religion, dans quelques caractères, ont beaucoup des inconvénients des passions, et dans d’autres, ces mêmes affections donnent la plupart des avantages des ressources qu’on trouve en soi ; l’exigence, c’est-à-dire le besoin d’un retour quelconque de la part des autres, est le point de ressemblance par lequel l’amitié et les sentiments de la nature se rapprochent des peines de l’amour, et quand la religion est du fanatisme, tout ce que j’ai dit de l’esprit de parti s’applique entièrement à elle.

/ 2391