l’intolérance du parti de la tolérance !
Elle m’a envoyé, ce matin, un gros bouquet de roses, apporté par son blond bébé, sur les bras de sa bonne, avec ce gentil billet du père : « Constantin Rodenbach apporte à M. de Goncourt le respect et l’admiration du siècle prochain, dont ils seront tous les deux. » Le bébé parti, j’ouvre La Libre Parole, et je suis agréablement surpris d’y trouver un article, pareil à ceux du temps, où j’étais en communauté de cœur avec Drumont, et où il s’associe avec ceux qui me fêteront.
. — Le Meilleur parti (Théâtre Antoine, 1905), Fasquelle, 1905.
Puis la classe des oiseaux, une fois victorieuse des reptiles volants, dut elle-même se diviser en partis rivaux ou espèces ennemies.
Il prit le parti de le faire sans en rien dire à cette femme. […] « Ces vers, ajoute le Mercure galant, donnèrent occasion de parler de la médecine ; quelques-uns se déclarèrent contre, et plusieurs prirent son parti.
Il eut même bien des difficultés pour y réussir et ne se corrigea de cette volubilité, si contraire à la belle articulation, que par des efforts continuels qui lui causèrent un hoquet qu’il a conservé jusqu’à la mort et dont il savoit tirer parti en certaines occasions.
Il faut en prendre notre parti. […] Nous savons quel parti ont tiré de ce rythme les poètes contemporains.
Les organes, acoutumés à une telle impression, en sont flatés de telle sorte, qu’une impression diférente ou contraire les aflige, ainsi malgré l’examen et les discussions, nous continuons souvent à admirer ce qu’on nous a fait admirer dans les premières années de notre vie ; et delà peut-être les deux partis, l’un des anciens, l’autre des modernes. […] Tout le monde sait ce vers du pére de Chimène dans le cid : à de plus hauts partis Rodrigue doit prétendre.
Je lui ai inventé une vie pour l’écarter de la mienne et j’ai pris ensuite le parti de le faire connaître aux autres pour mieux parvenir à l’oublier. » Ainsi, l’idée première de l’œuvre d’art a bien son origine dans une émotion intime de l’artiste, mais la volonté de transformer cette émotion en une œuvre d’art lui vient d’une sorte d’impérieux désir de délivrance, d’un besoin d’extérioriser la hantise de son cœur et de son esprit, ou, si l’on veut, d’un besoin d’objectivité.
Premièrement pour des raisons d’histoire même ; il est arrivé en très grand, pour l’histoire, ce qui arrive généralement des constructions navales françaises ; on n’en voit pas la fin ; quand on mit l’histoire en chantier, armé, ou, pour dire le mot, outillé des méthodes modernes, les innovateurs en firent le devis ; mais à mesure qu’on avançait, et que justement parti des temps antiques on se mouvait au-devant des temps modernes, les mécomptes se multipliaient ; ils se sont si bien multipliés qu’aujourd’hui nul n’oserait en pronostiquer la fin, ni annoncer la fin du travail ; le seul historien de la révolution française que je connaisse personnellement qui soit exactement sérieux nous dira tant que nous le voudrons que pour mener à bien la seule histoire de la révolution française il faudrait des milliers de vies de véritables historiens ; or on ne voit pas qu’il en naisse des milliers ; et nous sommes fort loin de compte.