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1884. (1940) Quatre études pp. -154

Or dans ses poèmes, au moment même où il risque de se perdre, où il semble parti vers la déraison, nous allons le voir se reprendre. […] Le lecteur doit savoir que Lénore est une promise, et que ce titre justifie en Allemagne le parti qu’elle prend de suivre Wilhelm17.

1885. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

Le Pégase au joug de Schiller, aussi, semble tirer sur la corde de ces contempteurs du labeur quotidien réclamé par la société ; mais seulement en apparence, toutefois, car notre grand poète ne prend point parti pour le paresseux impuissant, mais pour la force débordante qui voudrait faire plus de choses, et de plus grandes, que l’ouvrage du garçon de bureau et du veilleur de nuit. […] Ils s’efforcèrent de trouver eux-mêmes accès dans les grands journaux, et quand l’un d’eux réussissait, comme le forgeron de Jüterbock, dans le conte connu, à jeter son bonnet par la porte imprudemment entrebâillée d’une rédaction, il suivait tête et corps tout entiers, s’emparait de la place et la transformait, en un tour de main, en une place forte du parti symboliste. […] Quand, dans les dernières années, parut toute une série de mystères, jeux de la Passion, légendes de saints et cantates ; quand, les uns après les autres, une douzaine, deux douzaines de nouveaux poètes et écrivains firent, dans leurs premières poésies, romans et articles, de brûlantes professions de foi religieuse, invoquèrent la Sainte Vierge, parlèrent extatiquement du sacrifice de la messe et s’agenouillèrent en de ferventes prières, alors les réactionnaires, qui ont un intérêt de parti à faire croire à un retour de l’humanité civilisée aux ténèbres intellectuelles du passé, s’écrièrent : « Voyez ! […] Voilà pour le néo-catholicisme que l’on veut donner, soit pour des raisons de parti, soit par ignorance et par snobisme, comme un mouvement intellectuel sérieux de l’époque. […] Edmond Haraucourt reconnaît clairement le but visé par les symbolistes : « Il y a un parti de mécontents et de gens pressés.

1886. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [1] Rapport pp. -218

Le lendemain je partis pour Paris, sans que Mallarmé m’eût interrogé quant à Igitur d’Elbenone. […] Ferdinand Hérold ne paraît pas encore avoir pris parti, d’une façon ferme et définitive, pour l’une ou l’autre des théories prosodiques ; et, dans ses vers, réguliers ou non, — de la Légende de sainte Liberata, poème déjà ancien, à ce livre tout récent : Au hasard des chemins, — il y a aussi une incertitude, le vague d’une pensée encore errante.

1887. (1895) La vie et les livres. Deuxième série pp. -364

Quand mes anciennes croyances se sont écroulées, au lieu de pleurer et de m’irriter contre toi, j’ai pris le parti de faire contre mauvaise fortune bon cœur. […] Il faut en prendre notre parti. […] Dès qu’il eut pris ce parti, il fut impossible de l’en distraire.

1888. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Ou bien, on les dirait partis pour défricher des terres inconnues. […] Il faut prendre son parti de la lassitude qu’on est sur le point d’éprouver, quand arrivent de surprenantes aubaines de divertissement. […] Certes, l’esprit de Léopold entrera en lui, l’habitera, mais comme on a vu, autour de Napoléon, des gaillards ordinaires soudain hantés de son génie et qui devenaient des héros de par l’héroïsme d’un autre : et, l’Empereur parti, ces héros d’un jour retombaient dans leur médiocrité. […] Les Frères ennemis : deux jeunes hommes de la Renaissance qui, dans Genève, ont affaire à la frénésie répandue par Calvin ; les auteurs ne prennent aucunement parti dans la querelle de ces théologiens.

1889. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

— on peut choisir un parti ; — avec de tels combattants,  — on peut saisir un poste. —  Ils sont mes amis zélés,  — fidèles dans l’effusion de leur cœur. —  Je puis, comme leur chef,  — gouverner dans ce royaume,  — je n’ai pas besoin de flatter personne,  — je ne resterai plus dorénavant — son sujet ! 

1890. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

Je partis le même soir, et dix jours après, je reçus de M. 

1891. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Fritz comprit qu’en insistant davantage, il pourrait donner l’éveil à tout le monde ; c’est pourquoi, prenant son parti, tout à coup il s’écria d’un ton assez joyeux : « Eh bien donc, puisque c’est impossible, n’en parlons plus.

1892. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Naturellement, au lendemain de cette insurrection de la forme, de cet apport considérable de néologismes et d’archaïsmes, la pensée des écrivains a été de refaire une police du style, de réglementer les phrases conquises, de tirer parti du dictionnaire si largement augmenté.

1893. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

Cette action a son parallèle dans l’opposition mutuelle (les idées qui fait que la conscience aperçoit plusieurs partis possibles.

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