Il est délicieux, j’en ai été dans un véritable enchantement ; c’est du bronze sur papier ; depuis que les Védas ont été révélés, l’on n’a rien vu de pareil. […] Pour qui écrirait-on des choses pareilles, si ce n’est pour des lecteurs comme vous, qui embrassent toute la sphère de la pensée, et qui sont en même temps savants, patients, laborieux ?
La comtesse n’hésita pas à lui déclarer que mademoiselle de Pelleport était l’âme la plus candide sous le plus bel extérieur qu’elle eût jamais rencontrée, et qu’elle ne doutait pas que l’honneur de se dévouer au premier écrivain de son temps ne fût apprécié par elle bien au-dessus des jeunes gens que sa famille pourrait lui offrir ; elle connaissait assez la mère de cette enfant pour ne pas douter qu’une pareille proposition serait agréée, si elle était autorisée à la lui faire.
Il y a encore deux autres grands appartements pareils dans le palais du roi, qui sont chacun dans un jardin séparé: l’un est presque fait comme les précédents ; l’autre est à deux étages, dont le premier est divisé en salles, et le second en chambres, en galeries, en cabinets, en balcons, avec des bassins et des jets d’eau dans toutes les chambres.
En dernier lieu, non seulement l’artiste sans pareil vivifie ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il touche, mais, par surcroît, il excelle à exprimer avec précision ce qui est vague dans l’âme et confus dans la nature.
Je me demande si, parmi les poètes qu’il protégeait, il en est un que pareille hardiesse eût tenté.
Elle m’a envoyé, ce matin, un gros bouquet de roses, apporté par son blond bébé, sur les bras de sa bonne, avec ce gentil billet du père : « Constantin Rodenbach apporte à M. de Goncourt le respect et l’admiration du siècle prochain, dont ils seront tous les deux. » Le bébé parti, j’ouvre La Libre Parole, et je suis agréablement surpris d’y trouver un article, pareil à ceux du temps, où j’étais en communauté de cœur avec Drumont, et où il s’associe avec ceux qui me fêteront.
Ainsi tu vieilliras sans que tes jours pareils Soient comptés autrement que par leurs doux soleils, Sans que les souvenirs de ton heureuse histoire Laissent d’autres sillons gravés dans ta mémoire Que le cercle inégal des diverses saisons, Des printemps plus tardifs, de plus riches moissons, Tes pampres moins chargés, tes ruches plus fécondes Ou la source sevrant ton jardin de ses ondes, Sans avoir dissipé des jours trop tôt comptés, Dans la poudre, ou le bruit, ou l’ombre des cités, Et sans avoir semé, de distance en distance, À tous les vents du ciel ta stérile espérance !
J’inclinais à demeurer dans cet endroit, et à y passer le reste de la journée ; mais l’abbé m’assurant que la contrée était assez riche en pareils sites pour que nous pussions mettre un peu moins d’économie dans nos plaisirs, je me laissai conduire ailleurs, mais ce ne fut pas sans retourner la tête de temps en temps.
D’expressives figures de femmes, qui nous rappellent celles de Shelley ou de Coleridge, lui font cortège : lady Hastings, lady Lilian, Ellora… Et de merveilleux épisodes, comme la légende du roi Olaf, rehaussent ce roman-poème d’une beauté d’art plastique et somptueuse qui eût fait la joie de Tennyson : qu’une pareille œuvre ait passé à peu près inaperçue serait pour nous un sujet de juste étonnement, si nous ne savions que les modes littéraires sont plus tyranniques et plus exclusives en France qu’ailleurs.
Le Romantisme lui donne de l’humeur, comme jadis la circulation du sang, ou la philosophie de Newton à la Sorbonne ; rien de plus simple, les positions sont pareilles.