C’est hasard si nous n’avons pas encore rencontré leurs pareils.
Je ne m’étonne pas que ce mariage, où un sophiste a remplacé la mère auprès de la jeune fille et Dieu auprès des deux époux, où l’homme qui défend qu’on parle des vices aux enfants, pour ne pas les rendre vicieux, ose parler de l’incontinence dans le mariage, au risque d’en suggérer l’idée ; je ne m’étonne pas, dis-je, qu’un pareil mariage ait mal tourné.
Que dire d’une pareille explication ?
Artiste eut-il jamais pareil bonheur ?
La troisième cause, c’est qu’en s’attaquant à de pareils sujets il est aisé d’obtenir un succès de scandale ; on excite la curiosité, sinon l’intérêt ; un bateleur montre aux spectateurs ébahis un veau à deux têtes, mais si son veau, fût-il le plus joli du monde, n’avait qu’une tête, il n’obtiendrait aucun succès.
Jean, comme historien, a des pareils, Matthieu, Luc et Marc ; comme visionnaire, il est seul.
« Mais de pareils spectacles n’épouvanteront pas les hommes avant le jour où Dieu, lâchant les rênes de l’univers, n’aura besoin pour le détruire que de l’abandonner. » XXII …… Nous étions déjà sous le charme de cette langue où les images dont nous ne pouvions pas contester la justesse se pressaient au fond de nous aussi nombreuses et aussi vagues que les étoiles dans la Voie lactée.
VI Quand on se rappelle que les neuf volumes d’Audin sur Luther, Calvin, Henri VIII, Léon X, avec l’imagination qui y brille et le torrent d’érudition qui y circule, ont été écrits de 1839 à 1847, — la première édition du Léon X est de 1847, — on est étonné qu’un pareille suite d’études fortes, consciencieuses, animées, n’aient pas eu le retentissement qu’elles méritaient.
Mais si le cerveau ne peut servir à un pareil usage, dans quel magasin logerons-nous les images accumulées ?
Poser une pareille question, c’est admettre que la discontinuité établie par le sens commun entre des objets indépendants les uns des autres, ayant chacun leur individualité, comparables à des espèces de personnes, est une distinction fondée.