Son oncle était Abel Servien, copartageant avec Fouquet de la surintendance des finances… À l’âge où l’on est encore dans les Pages, Hugues de Lionne était dans les affaires. […] Le livre commence par une déception, et une déception de près de cent pages.
II Et ce serait une intéressante page de biographie à écrire et qui éclairerait la Critique… M. l’abbé Gorini, au doux nom italien, est un prêtre de Bourg qui a passé la plus longue partie de sa jeunesse et de sa vie dans un des plus tristes pays et une des plus pauvres paroisses du département de l’Ain, si pour les prêtres qui vivent, les yeux en haut et la pensée sur l’invisible, il y avait, comme pour nous, des pays tristes et de pauvres paroisses, et si même la plus pauvre de toutes n’était pas la plus riche pour eux ! […] Il est trop primitif, en vérité, de mettre en capitales au haut ou au bas d’une page, pour la réfuter, Opinion de M.
Les mœurs adoucies, restées longtemps féroces et insolentes (voir l’histoire de Vardes et de Bussy, pages 61 et 69), l’état moral, la corruption de la justice et celle des femmes, — qui n’ont rien d’ailleurs de commun avec la justice, — la désorganisation du clergé, telle que la plupart des prêtres ne savaient plus la formule de l’absolution et que saint Vincent de Paul raconte que, seulement à Saint-Germain, il a vu huit prêtres dire la messe de huit façons différentes, tous ces honteux et dégradants côtés du xviie siècle sont arrachés ici aux solennelles draperies dont Bossuet, Voltaire et Cousin ont couvert successivement une époque qui n’a eu — ainsi que je l’ai dit plus haut — toute sa force et toute sa beauté que sous la toute-puissante compression de la main de Louis XIV, — de ce Louis XIV qui pouvait également dire : « L’État, c’est moi ! […] À la page 174, l’auteur de l’Énigme trouve dans les vers de Molière les cahiers de 89 !
Vous pouvez prendre Mes premières années de Paris pièce par pièce, page par page, vers par vers, mot par mot, et vous reconnaîtrez partout l’ubiquité de Victor Hugo, dans ce livre rempli de son omniprésence !
Dans le moindre canevas (ses Soldats ne sont qu’un poème de quelques pages), il entasse deux cents tours de force qui ne sont pas des tours d’adresse. […] Autran, qui ressemblent à des vers écrits pour un concours académique, ne peuvent lutter contre le récit du commandant de Milianah, le colonel d’Illens, contre cette page magnifique de simplicité et de tristesse que tout le monde a lue dans le livre de La Guerre et l’Homme de guerre, par M.
Byron montrait, dès dix-huit ans, au sortir de Harrow, l’ongle du lion littéraire qu’il était et qu’il continua d’être… Chateaubriand, dans ses Mémoires d’outre-tombe, n’oublia jamais qu’il était Chateaubriand, et ce grand Lettré, qui dans sa prose fut aussi un poète, n’a pas cessé de se mirer littérairement dans toutes les pages de ses Mémoires, l’écrin de ses plus éclatants bijoux, aux feux, là, concentrés. […] Rentré en France, il allait entrer dans la célébrité, qui n’est belle que quand on est jeune, mais il venait de dépasser ces vingt-cinq ans regrettés de Byron et le livre finit tout à coup… Ce n’est que quelques pages où l’auteur n’est jamais, mais où il y a Lamartine et Lamartine tout entier.
Les pages qu’on va lire sont identiques à celles que j’ai lues, à celles que le public a daigné approuver avec une chaleureuse sympathie dont je lui offre ici toute ma gratitude. […] Il nous apportait ses merveilleux poèmes en prose qui comptent parmi les pages les plus parfaites de la littérature française. […] Est-ce qu’une brochure de vingt pages devait annuler douze partitions ? […] Je ne puis cependant résister au plaisir de citer une page des Vaines Tendresses, — un des plus tendres et des plus admirables sonnets que je sache ! […] Henri Laujol, mon ami, mais un ami juste, s’exprime ainsi : « Ce n’est certes pas une des pages les meilleures qu’ait écrites M.
Sait-on ce qu’il peut y avoir dans ces pages, dont, avec trop de confiance, on invoque l’autorité ? […] Albalat, après avoir cité une page de Bernardin de Saint-Pierre, lire du Chateaubriand ? […] Une page sans clichés estime suite d’énigmes ; cela rebute l’esprit le plus curieux, l’« œdipe » le plus patient. […] Est-ce faire un éloge que d’écrire : « Anatole France a souvent des pages qui sont du pur Renan ? […] Je considère la popularisation en France de Nietzsche par les Pages choisies qu’en a données M.
Hollande, deux cents pages durant, il m’est difficile de protester.
Il a pensé sans doute, comme Callimaque, qu’un grand Livre est un grand mal ; c’est pourquoi il n’a pas voulu que la plus longue de ses Productions excédât cinquante pages.