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2100. (1860) Cours familier de littérature. IX « LIVe entretien. Littérature politique. Machiavel (3e partie) » pp. 415-477

Alors restituez les Gaules à ces légionnaires de César qui asservissaient vos pères, qui incendiaient tout ce qu’ils ne pouvaient pas soumettre dans vos provinces, et qui massacraient en une seule nuit, après la victoire, soixante-dix mille vaincus sous les murailles en feu de votre capitale !

2101. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »

Il nous montre, en deux drames dont la forme imite d’assez près les tragédies d’Eschyle, l’aventure fatale d’Hélène amante de Pâris, et d’Oreste vengeur de son père et meurtrier de sa mère.

2102. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série «  M. Taine.  »

gloire à toi, le vrai père, Source de joie et de beauté, D’énergie et de nouveauté, Par qui tout s’engendre et prospère !

2103. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

Un père ou une mère ont druit d’accompagner leurs fils ou leurs filles sans augmentation du prix d’abonnement.

2104. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIV. La littérature et la science » pp. 336-362

On sait quel parti les romanciers, depuis Alexandre Dumas père jusqu’aux feuilletonistes de journaux à un sou, ont tiré du sommeil provoqué et de la suggestion, et je n’énumérerai pas les innombrables écrivains-carabins qui ont puisé dans des traités de médecine des descriptions de maladies à faire frémir ou à faire vomir.

2105. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

Elle avait fait le voyage à Munich avec son père en 1869 et ils avaient été reçus par le compositeur.

2106. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 septembre 1886. »

Les critiques autorisés aiment lui rendre justice, le nommant le père de la symphonie.

2107. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

Charles-Brun évite avec grand soin de telles banalités, Car tout le monde a, plus ou moins, perdu son père, Été trahi par une femme, ou bien encor Eu mal aux dents un jour qu’il ventait un peu fort ; Et faire là-dessus une fade élégie, C’est une chose en soi qui n’entend point magie, Ce n’est pas que M. 

2108. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

En passant, la basque de la redingote de l’heureux père frôle et balaye la feuille de papier, où l’on inscrit la morte.

2109. (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série

J’imagine que dans la joie d’être père, le sentiment de cette victoire de la vie entre pour une proportion très considérable ; la vue d’un garçon continuant notre nom, qu’il transmettra sans doute à des fils et à des petits-fils, nous donne l’illusion d’une durée éternelle, tandis que la grimace qui accueille les filles a pour cause la connaissance du rôle effacé qui les attend et de l’aliénabilité du nom avec lequel elles naissent. […] Le mépris d’un auteur de génie pour ses contemporains et même pour la première génération qui va leur succéder et qui annonce des fils semblables à leurs pères, est chose scabreuse, mais concevable et qui peut très bien n’être pas absurde. […] Père de la personne humaine ! […] C’est mon moi que je veux sauver, ô Père de la personne humaine ! […] De là, pour citer d’abord l’exemple le plus extrême, tous ces distiques, tous ces alexandrins devenus proverbes et non moins immortels que les vers de Molière ou de La Fontaine, puisqu’ils voltigent dans toutes les bouches, mais qu’on redit sans savoir au juste de qui ils sont, et qui errent par le monde comme des enfants sans père.

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