Dimanche 4 août La frontière allemande commençant à Avricourt, avec des douaniers qui prennent des airs vainqueurs, pour ouvrir vos malles : c’est cruel !
Pour juger combien Homère est défiguré dans La Mothe, il suffit d’ouvrir au hasard sa traduction.
Et quelque jour, sur une table de dissection, des carabins, en ricanant, ouvrent leur ancien corps vivant de petites Margot de quarante sous… » Marius-Ary Leblond : Dira-t-on les frères Leblond comme on dit les frères Rosny ou les frères Margueritte, comme on a dit les frères Goncourt ?
Ces deux figures rapellent la scène de Panurge et de l’anglois qui arguoient par signes, en Sorbonne. à droite, une petite religionnette de treize à quatorze ans, accroupie à terre, voilée, le bras gauche posé sur un livre ouvert et plus grand qu’elle, l’autre bras pendant, et la main sur le genoux, l’index de cette main, je crois, dirigé vers le livre.
Comme si ce n’était pas assez des nôtres, nous acceptons toutes les hystéries exotiques, toutes les divagations de la folie subjective ; nous ouvrons de grands yeux aux lueurs troubles des pensées boréales, nous prêtons nos oreilles aux vagissements informulés de musiques et de littératures dans l’enfance.
Rigal, — il fautune chambre garnie d’un superbe lit, lequel se ferme et ouvre quand il en est besoin. […] Le besoin que nous avons d’oublier quelquefois notre condition, — d’ouvrir la fenêtre, en quelque manière, pour respirer un air plus pur, pour embrasser un horizon plus vaste, — ils parurent tout à point pour le satisfaire. […] Ouvrons maintenant le Roman comique.
Ils vivent sur les sommets de l’Olympe « que les vents n’ébranlent point, qui ne sont jamais mouillés par la pluie, d’où la neige n’approche point, où s’ouvre l’éther sans nuages, où court agilement la blanche lumière. » Là, dans un palais éblouissant, assis sur des trônes d’or, ils boivent le nectar et mangent l’ambroisie, pendant que les muses « chantent avec leurs belles voix ». […] À ce moment les portes du Parthénon pouvaient s’ouvrir, et montrer, parmi les offrandes, vases, couronnes, armures, carquois, masques d’argent, la colossale effigie, la protectrice, la vierge, la victorieuse, debout, immobile, sa lance appuyée sur son épaule, son bouclier debout à son côté, tenant dans la main droite une Victoire d’or et d’ivoire, l’égide d’or sur la poitrine, un étroit casque d’or sur la tête, en grande robe d’or de diverses teintes, son visage, ses pieds, ses mains, ses bras se détachant sur la splendeur des armes et des vêtements avec la blancheur chaude et vivante de l’ivoire, ses yeux clairs de pierre précieuse luisant d’un éclat fixe dans le demi-jour de la cella peinte.
Il n’a pas ouvert les yeux davantage sur le mouvement démocratique qui s’est produit. […] Dans le premier cas elle pourrait à demi fermer les yeux ; on la force dans le second à les ouvrir. […] Lisez ses traités contre les protestants et vous admirerez avec quelle force de raisonnement il prouve qu’on doit se soumettre sans balancer aux décisions des pasteurs de l’Église qui sont faites sous l’autorité de leurs chefs, parce que l’Église seule peut nous ouvrir un sentier de lumière à travers le labyrinthe des opinions humaines. […] Même au point de vue philosophique, il s’en faut qu’il n’ait point profité à réfléchir sur le grand livre ouvert de la nature et qu’il n’y ait point recueilli de bonnes leçons.
L’Anthologie de Florence allait s’ouvrir pendant des années à d’honorables et ingénieuses tentatives139.
Aussitôt je fis ouvrir les canaux qui devaient la conduire dans le moule ; et, voyant qu’elle coulait avec trop de lenteur, j’envoyai chercher tous mes plats, mes assiettes, mes pots et mes écuelles, qui étaient d’étain, au nombre de deux cents environ, et je les jetais au fur et à mesure dans le fourneau.