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1299. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre I. La préparations des chefs-d’œuvre — Chapitre I. Malherbe »

Or, au temps même où il travaillait ses strophes éloquentes, un des plus négligents faiseurs de vers qu’il y ait eu, un des plus grossiers adeptes de la théorie du naturel facile, un barbouilleur qu’on ose à peine nommer un écrivain, et qui, dans les rares moments où les doctrines littéraires le préoccupaient, ne jurait que par Ronsard ; Alexandre Hardy, fournissait à l’esprit classique cette forme nécessaire que Malherbe ne savait pas découvrir, et fondait la tragédie.

1300. (1890) L’avenir de la science « VI »

Notre susceptibilité à cet égard est peut-être une des causes pour lesquelles la philologie, bien que représentée en France par tant de noms illustres, est toujours retenue par je ne sais quelle pudeur et n’ose s’avouer franchement elle-même.

1301. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre V : La religion — Chapitre III : Le problème religieux »

Supposez toutes les religions disparaissant tout à coup, il se fera certainement un grand vide dans l’âme humaine, et il y aura, si j’ose le dire, une perte effroyable de force vive dans l’ordre moral ; ce que l’on gagnerait en lumière ne compenserait que très-imparfaitement ce que l’on perdrait en énergie et en vitalité morale.

1302. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIV. L’auteur de Robert Emmet »

Mme de Staël, qui avait vécu avec lord Byron, aurait-elle osé ?

1303. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Tallemant des Réaux »

Et comment Paulin Paris ose-t-il risquer un rapprochement aussi écrasant pour celui des deux qu’il nous vante ?

1304. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Louis XVI et sa cour »

il ne croit pas, et il n’ose affirmer qu’avec l’habileté d’une réforme et le cardinal de Richelieu pour réformateur on put éviter ou détourner sous Louis XVI la crise dans laquelle l’Etat allait prochainement s’engloutir.

1305. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Il faut être d’aplomb (pensions-nous) pour oser se faire le policeman de l’histoire, et l’audace ne nous déplaît pas… Une seule chose nous tenait en défiance, c’était le succès de Fournier.

1306. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XVII. Mémoires du duc de Luynes, publiés par MM. Dussieux et Soulier » pp. 355-368

Il y aura peut-être un jour dans la famille de Luynes quelqu’un qui osera prendre sur sa tête — une tête de génie… — de répondre à cette grande question !

1307. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Th. Carlyle » pp. 243-258

— puis Vendémiaire, qui finit tout comme les Révolutions finissent ; car il n’y a que le canon pour les faire finir… Telle la dernière fresque de Carlyle, l’une des plus belles à peindre pour un homme si préoccupé, j’oserais même dire si affolé, si timbré de réalité et de vie.

1308. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Charles d’Héricault » pp. 291-304

Les partis, qui lui ont fait un pavois de leurs dos courbés, oseront-ils continuer de porter cette vieille relique éventrée et déshonorée ?

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