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1896. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Je vous ferai seulement un fidèle récit de mon embarras, pour vous faire comprendre combien on est peu maître de soi-même, quand elle a une fois pris sur nous un certain ascendant que le tempérament lui donne d’ordinaire.

1897. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328

Le ménage se décide, et le gras Chabouillet, dont j’ai gardé le souvenir, comme un Louis XVI, en pantalon de nankin, fait un trou dans le plafond, y conduit le serpentement d’un petit escalier tournant, et voilà installée la salle à manger ordinaire de Murger, de Bartet, de Scholl, de Monselet, etc., etc.

1898. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Elle concerne l’homme dans la vie ordinaire, où les passions sont si rares.

1899. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Cette réserve expresse étant faite, il faudrait rendre justice, plus qu’on ne le fait d’ordinaire, aux qualités dramatiques des mistères, miracles et moralités ; la lecture n’est pas le bon moyen d’en juger ; avec quelques modifications, plusieurs de ces pièces tiendraient fort bien sur les planches.

1900. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

Parmi des impropriétés secrètes, ordinaire défaut des écrivains qui sentent faiblement les choses, ou qui ne font que les entrevoir, le mot propre vous vient par moment et il y est de création. […] La diligence s’arrêtait d’ordinaire au cœur des villes, sur la grand’place, à proximité de quelque édifice historique.

1901. (1765) Articles de l’Encyclopédie pp. 3665-7857

Le dénouement de la comédie n’est pour l’ordinaire qu’un éclaircissement qui dévoile une ruse, qui fait cesser une méprise, qui détrompe les dupes, qui démasque les fripons, & qui acheve de mettre le ridicule en évidence. […] Celui-ci, dit l’auteur d’une préface qu’on trouve à la tête des dialogues de M. de Fenelon sur l’éloquence, ne songe en vrai philosophe qu’à donner de la force à ses raisonnemens, & n’affecte jamais d’autre langage que celui d’une conversation ordinaire ; tout est net, simple, familier. […] Le goût des contrastes que Messonier a porté si loin & que ses copistes ont gâté, comme il arrive dans tous les arts, quand un homme ordinaire veut être le singe d’un homme original ; ce goût n’est pas moins éloigné du genre fantastique.

1902. (1889) La bataille littéraire. Première série (1875-1878) pp. -312

La forme de roman par lettres, si pénible d’ordinaire, ne nuit aucunement à l’action ; au contraire, elle lui donne ici une allure et une légèreté inaccoutumées ; les extraits intéressants seraient faciles à faire de ce beau livre, aujourd’hui dans toutes les mains ; je coupe au hasard ces pages charmantes d’un récit militaire demandé au général d’Eblis. […] Mourir était alors une chose ordinaire ; Et tous, les gens du peuple et les gens comme il faut, Du même pas tranquille allaient à l’échafaud. […] » Mais, d’ordinaire, un coup d’œil suffisait à dissiper ses frayeurs.

1903. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre second » pp. 200-409

La parole vifve et bruyante, comme est la mienne ordinaire, s’emporte volontiers à l’hyperbole. Il n’est rien à quoy communément les hommes soyent plus tendus, qu’à donner voye à leurs opinions : où le moyen ordinaire nous fault, nous y adioustons le commandement, la force, le fer et le feu. […] Galien, qui certes n’était pas un homme ordinaire, croyait aux rêves, aux amulettes et aux maléfices ; et Tacite paraît avoir donné dans les prestiges de l’astrologie judiciaire et les miracles de son temps.

1904. (1924) Souvenirs de la vie littéraire. Nouvelle édition augmentée d’une préface-réponse

Crétin, idiot, imbécile étaient ses mots ordinaires. […] Du reste, il ne recherchait pas les esprits distingués ; les plus humbles fréquentations suffisaient à l’ordinaire de sa vie. […] Aicard m’avait souvent parlé de ce livre, à l’époque où il songeait à l’écrire, et il a même utilisé pour son héros quelques traits que j’avais observés chez un homme très ordinaire, sorte de terrassier de l’amour et qui se croyait un don Juan.

1905. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

« Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille rencontre, et que le sonnet que je vous envoie n’est rien moins qu’une consolation.

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