Sainte-Beuve De vous je ne parlerai non plus, harmonieux poète de la vie domestique et des joies du Foyer (les Chants du foyer), Madame Auguste Penquer, qui avez, depuis, étendu votre vol et enhardi votre essor dans les Révélations poétiques (1865) ; âme et lyre également bien douées, à la note large et pleine, aux cordes sensibles et nombreuses ; que rien de particulièrement breton ne distingue, si ce n’est l’amour du pays natal ; qui avez mérité d’être saluée comme une jeune sœur de ceux que vous nommez « le Cygne de Mâcon » et « l’Aigle de Guernesey », et qui n’avez qu’à vous garder d’un éblouissement trop lyrique en présence des demi-dieux.
& parmi toutes leurs Comédies, peut-on en nommer deux qui se soient sauvées du naufrage, pour jouir d’un succès durable ?
Outre cela, Cujas avoit une trempe d’ame qui le rendoit encore plus estimable que ses talens ; non seulement il aidoit de ses lumieres ses Ecoliers, il soutenoit de plus, par ses dons, l’émulation de ceux qui, nés avec de l’esprit, trouvoient, dans leur peu de fortune, des obstacles à la perfection de leurs études ; générosité qui le fit nommer le Pere des Etudians.
Oudin, l’animal qu’on nomme Athée, & que je n’avois jamais vu.
Auguste Barbier Ses vingt chants du Dante que personne n’a surpassés, comme expression du style et du caractère poétique du grand maître, quelques paysages italiens vrais et colorés, trois ou quatre vigoureuses satires politiques et surtout ses élégies, cris de souffrances pendant des heures de maladie, et qu’on a si bien nommées un requiem de la douleur, laisseront certainement trace dans la mémoire des vrais lettrés.
Gabriel Vicaire a si justement nommé « l’excellent poète breton », Narcisse Quellien, se rattache à ce groupe si délicieusement provincial des Le Braz, des Le Mouël et des Le Goffic.
Bernard, [Pierre-Joseph] Garde des Livres du Cabinet du Roi à Choisy, né en Dauphiné, mort à Paris en 1775, nommé par excellence Gentil Bernard, pour les agrémens de ses petites Poésies.
Un certain jour, à propos d’un nommé Robin qui venait acheter les offices de la généralité de Tours et de celle d’Orléans, et qui offrait un présent pour les avoir à plus bas prix, Rosny, qui le renvoie avec honte, a une discussion ensuite avec le chancelier de Cheverny et avec d’autres du Conseil qui favorisent le susdit traitant. […] Il venait d’être nommé grand maître de l’artillerie. […] Le roi sourit, et, lui mettant la main sur la main, lui dit : « Cet homme-là se nomme le marquis de Rosny ; le connaissez-vous bien ?
Mézeray est certes à l’avance le plus naïf et le plus original des Anquetil ; il est un digne vulgarisateur en français de l’historien de Thou, « de ce Jacques-Auguste, dit-il quelque part, que les bons Français ne doivent jamais nommer sans préface d’honneur ». […] Il y fut nommé secrétaire perpétuel après la mort de Conrart (1675), et en cette qualité il travailla à préparer le canevas du premier Dictionnaire. […] Il s’était pris d’amitié dans les dernières années pour un cabaretier de La Chapelle-Saint-Denis nommé Le Faucheur ; il l’appelait son compère, et fit de lui en mourant son héritier.
Il citait gaiement la correspondance qu’il avait eue avec son père, le jour qu’il fut nommé colonel du régiment de son nom et duquel son père était le colonel propriétaire : Monseigneur, J’ai l’honneur d’informer Votre Altesse que je viens d’être nommé colonel de son régiment. […] [NdA] Voici une lettre de ce fils du prince à son père, dans la guerre des Turcs, après la prise de Sabacz (avril 1788), où il venait d’être nommé lieutenant-colonel et de recevoir l’ordre de Marie-Thérèse ; elle contraste par le ton avec la correspondance du père et de l’aïeul : Nous avons Sabacz.