Et ainsi elle ne se définirait pas autrement que le style, n’était cette différence, capitale, du systématique… La préciosité, qui désigne les objets par des termes inattendus, ne crée pas des mots, mais bien plutôt restreint le nombre des mots pour plier à des services nouveaux et logiques ceux-là qu’elle a choisis. […] « Semblable occupation suffit, comparer les aspects et leur nombre tel qu’il frôle notre négligence : y éveillant, pour décor, l’ambiguïté de quelques figures belles, aux intersections. […] Le rayonnement dans l’espace est réalisé, à l’état presque pur, par le journal, qui s’adresse à un grand nombre de lecteurs simultanés, nullement à des lecteurs successifs. […] Prudence aux quelques-uns d’apporter une bonhomie, sans éclat, un peu en comparses, sachant parmi ce séjour, raréfié dans l’amitié et le beau, quelque chose d’étrange, planer, qu’ils sont venus pour indiquer de leur petit nombre, la luxueuse, sans même y penser, exclusion de tout le dehors157. » Remplacez le salon par la page, les plafonds ailiers par l’ampleur de blancs, les habitués par les mots, la gardienne par l’Idée. […] « L’enfantillage de la littérature jusqu’iciaété de croire, par exemple, que choisir un certain nombre de pierres précieuses et en mettre les noms sur le papier, même très bien, c’était faire des pierres précieuses.
Si le père Massillon, du temps qu’il était à Saint-Honoré (ou à Saint-Magloire), avait paru bien humble et occupé uniquement de l’éternité, l’évêque vieillissant semblait avoir légèrement oublié son sermon Sur le petit nombre des élus.
Tout s’est passé dans les convenances académiques exactes, et c’est à peine si, en un petit nombre de passages, la parole de l’honorable récipiendaire donne lieu à des remarques qui sont encore plus des questions qu’on peut lui adresser que des critiques.
Il en a fait bon nombre de mémorables et qui le peindraient dans sa nature distinguée, laborieuse et malheureuse : La rose a des poisons qu’on finit par trouver.
Un certain nombre de mots, réservés à l’usage familier, avaient des équivalents nobles : ainsi se forma la catégorie de synonymes dont je m’occupe.
La difficulté n’est pas de rimer bien (un dictionnaire de rimes y suffit), mais de faire vivre le vers par le nombre, l’éclat, l’harmonie.
Des expressions dures & forcées, des contresens, des épithètes sans nombre, la raison sacrifiée le plus souvent à la rime, le mettent hors de lui.
On peut citer des femmes et en citer un grand nombre qui ont fait de grandes actions ; où est celle qui ait écrit un bel ouvrage, une belle comédie, une belle tragédie, un beau poëme, une belle harangue ?
Là-dessus, on a beaucoup brodé depuis le commencement de la guerre ; c’est possible que le plus grand nombre des catholiques d’outre-Rhin ne soient ni kantistes, ni hypercritiques, et que l’on ait exagéré leur modernisme, mais ce qu’on ne dira jamais trop, c’est leur superstition du pouvoir et par suite leur tendance au schisme.
Il est du nombre des écrivains qui ont fait des enthousiastes, mais qu’on aime mieux encore estimer que lire.