/ 1492
221. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Godin, Eugène (1856-1942) »

Godin, Eugène (1856-1942) [Bibliographie] La Cité noire (1880). — Chants de belluaire (1882). — La Populace (1884). — La Lyre de Cahors (1888).

222. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Peyrey, François (1873-1934) »

Au fil de l’eau, dont j’aime à détacher trois vers en l’honneur du crépuscule : Doucement l’heure s’envole, mélancolique, Le jour descend et la brume devient mystique ; Il semblerait qu’un grand lis noir vient de fleurir.

223. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1895 » pp. 297-383

Et il est dans le bonheur d’épouser une femme, qui ne le forcera pas à mettre, tous les soirs, son habit noir, pour aller dans le monde, et lui permettra de travailler : ce qui est au fond, ce qu’il aime le mieux dans l’existence. […] À dîner, conversation sur le bonheur, que tous les convives déclarent d’une voix unanime, ne pas exister, et Zola, qui là-dessus, est plus affirmatif que nous tous, tombe, le soir, dans une tristesse noire, qui le fait muet. […] Oui des chapeaux, qui ont le roux de la poudre des batailles historiques : le chapeau d’Austerlitz, le chapeau de Waterloo, et à côté de ces feutres légendaires, ce chapeau de paille, ce vieux panama, tout gondolé, au cordonnet noir, que le grand Empereur portait à Sainte-Hélène. […] Une longue promenade dans cinq hectares de plantes, puis la visite aux poules exotiques, dans leur installation princière, avec leurs loges grillagées, au beau sable, d’où s’élèvent quelques arbustes, — et renfermant ces poules cochinchinoises, ces poules toutes noires avec leurs houppes blanches, et les petits combattants britanniques, et ces poules, dans l’embarras des plumes de leurs pattes, courant avec la gêne des gens, dont la culotte serait tombée sur les pieds. […] » Mais bientôt, retombant dans le noir, où l’avait trouvé Primoli, comme la princesse lui faisait compliment de l’arrangement de sa maison, du confort qu’y avait apporté sa femme, il murmurait tristement, faisant allusion à son mariage : « Je ne l’aurais pas fait, si j’avais cru que c’était pour un temps si court ! 

224. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Reboux, Paul (1877-1963) »

. — Les Iris noirs (1898).

225. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lepelletier, Edmond Adolphe de Bouhelier (1846-1913) »

Lepelletier, Edmond Adolphe de Bouhelier (1846-1913) [Bibliographie] Soleils noirs et Soleils roses (1887).

226. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Étant allé un jour chez un fameux médecin pour le consulter sur la maladie noire dont il était attaqué, celui-ci, qui ne le connaissait pas, lui dit qu’il n’y avait d’autre remède pour lui que d’aller souvent rire aux bouffonneries d’Arlequin. […] Pierrot est tout blanc, depuis la tête jusqu’aux pieds, comme Scaramouche est tout noir.

227. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Ruy Blas » (1839) »

Il s’enfonce et disparaît dans la foule, grande masse terne et noire que, jusqu’à ce jour, il a à peine entrevue de loin sous ses pieds. […] Othello, pour les uns, c’est un noir qui aime une blanche ; pour les autres, c’est un parvenu qui a épousé une patricienne ; pour ceux-là, c’est un jaloux ; pour ceux-ci, c’est la jalousie.

228. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Paul de Saint-Victor » pp. 217-229

Elle n’est jamais, pour sa tête de poète inspiré, l’horrible bonnet de soie noire fait pour des caboches d’institut ! […] Il l’a fait pour ce fond de croyance, de mythologies et de légendes sur lequel a poussé et s’est détachée l’immense fleur noire et de couleur de sang de la poésie d’Eschyle, de ce tragique religieux, idéal et terrible !

229. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Marie-Antoinette » pp. 171-184

sur des cœurs moins forts et moins grands, et que des historiens comme MM. de Goncourt, par exemple, l’aient sentie d’avance, dès les premières pages de leur livre, mêler son noir aux roses et aux vermillons, parfois fatigants, de leur palette, et donner du profond à ces superficielles couleurs. […] Et l’Histoire a été souillée à une si grande profondeur par ce débordement d’infamies, qu’elle en est noire encore, comme la mer après un orage, quand cet orage a été affreux !

230. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XII. Marie-Antoinette, par MM. Jules et Edmond de Goncourt » pp. 283-295

sur des cœurs moins forts et moins grands, et que des historiens, comme MM. de Goncourt, par exemple, l’aient sentie d’avance, dès les premières pages de leur livre, mêler son noir aux roses et aux vermillons, parfois fatigants, de leur palette, et donner du profond à ces superficielles couleurs ! […] Et l’Histoire a été souillée à une si grande profondeur par ce débordement d’infamies, qu’elle en est noire encore, comme la mer après un orage, quand cet orage a été affreux !

/ 1492