LUSSAN, [Marguerite de] née à Paris en 1682, morte dans la même ville en 1758.
Ce Poëte n'a travaillé que pour les Histrions de la Foire, ce qui l'a fait surnommer le Voltaire des Boulevards : aussi est-il, dit-on, fort célebre parmi les Danseurs de corde & tout le petit peuple baladin, qui le regardent comme un Grand Homme, & qui l'ont néanmoins laissé mourir dans un Hôpital.
La Foi lui fut indifférente, l’Espérance inconnue et la Charité lettre morte. […] Elle mourut à dix-huit ans, d’une mort absurde, sans le signe de la croix, mais sous son ombre que voici, car la miséricorde de Dieu est infinie. […] La guerre survint, Mme de Callias mourut à la fleur de l’âge. […] » Il mourut le 9 août 1888, à l’âge de quarante-cinq ans, dans la plus honorable mais la plus déplorable pauvreté : cette honte sociale et « nationale » n’est pas et ne sera certes pas la seule. […] Car les fleurs se fanent devant elle : voyez, la lumière meurt sur cette pauvre joue et la laisse pâle.
Mourir, monsieur, mourir. […] Un vieillard de quatre-vingt-dix ans vient-il à mourir, c’est le médecin qui l’a tué. […] Il n’y a point de fanfaronnade qui tienne, disoit Malherbe, quand on voit quelqu’un qui dit tout bas, en mourra-t-il, n’en mourra-t-il pas ? […] L’homme modeste vit & meurt ignoré. […] … C’est-à-dire qu’on se laisse mourir par complaisance.
Brindes, où mourut Virgile, a été une ville de gaie science et d’ingénieuse allégresse. […] Il mourra dans les douze mois. […] Le Braz une femme qui mourait de langueur. […] Il l’aima, il la chanta, fidèle et adultère, vivante et morte ! […] Mais elle n’a pas l’air d’une ville morte.
C’est l’herbier, où la plante morte est étiquetée, non étudiée. […] Il mourut méprisé de tout ce qui le connut et, s’il le faut dire au décri de la nature humaine, plus craint encore que méprisé. […] Aristote dict qu’il y a des petites bestes sur la rivicre de Hypanis, qui ne vivent qu’un jour ; celle qui meurt à huict heures du matin, elle meurt en jeunesse ; celle qui meurt à cinq heures du soir, meurt en sa décrépitude. […] Le premier jour de vostre naissance vous achemine à mourir comme à vivre. […] On voit aisément qu’il craint moins de mourir que de mal faire, et qu’il redoute le crime et non le péril.
« Il faut rire avant d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri. […] Sa pauvre femme malade meurt de ce mot qu’elle entend, et la cuisinière devient baronne. […] Quand le prince meurt, ils meurent ou veulent mourir ; il avait leur âme, il l’emporte avec lui. […] Le scorbut et la fièvre se mirent parmi eux ; beaucoup moururent. […] À l’arrivée, ils manquèrent mourir de faim ; les sauterelles mangeaient leur récolte.
mes amis, si je meurs près de vous, faites-moi embaumer ! […] Je mourrai seul, ainsi que j’ai vécu. […] il n’est pas si difficile de mourir. […] je meurs ! […] … Pour maudire les Moscovites, puis mourir et devenir poussière !
Maurice Pottecher Émile Besnus mourut, vers trente ans, comme Tellier, comme Guigou, comme Dubus et bien d’autres, pour qui des mains amies durent élever un monument hâtif et sans couronnement.
Lazare, où il mourut âgé de 64 ans.