La prononciation vicieuse et la mauvaise écriture sont deux défauts très-analogues, c’est bégayer pour les yeux et pour les oreilles.

La nayade, statue mauvaise d’exécution, fait bien pour l’ordonnance, et se peint avec vérité dans le fond de l’eau.

Être un bon académicien, cela n’empêche point le monde d’être mauvais et la mort bienfaisante, mais cela aide à passer le temps. […] Et les autres chiens ne sont pas de mauvais chiens non plus. […] Tout cela pas trop mauvais ; j’ai goûté de tout. […] Mais si vous saviez comme c’est mauvais dans la pratique ! […] Vaguement, secrètement, et comme dans le mystère de mon âme, je commençai à souhaiter aux hommes quelque mauvais coup.

Bon, tu es mauvais ; vrai, tu parles faux ; pur, tu rauques en conduite. […] Du lac Asphaltite à la Rome de l’extrême décadence, des mauvaises lectures aux mauvais exemples, quel itinéraire ! […] Je n’accuse, aussi bien, personne dans cette mauvaise affaire. […] À Dieppe, buffet bourré de voyageurs empêchés par le mauvais temps, d’embarquer sur les précédents courriers. […] Et tout ceci ne fit qu’augmenter ma sympathie pour une ville dont j’ai si souvent loué la puissance, la splendeur, le charme infini, sous le beau temps comme sous le mauvais.

Dans Les Fourberies de Scapin, par exemple, il y a des scènes qui sont prises à Cyrano de Bergerac et à Tabarin, ses contemporains, et ce ne sont pas les plus mauvaises ; ces scènes ont été prises, et, entendons-nous, arrangées ; ce sont la scène de la galère, la scène du sac. […] Est-il possible de peindre l’effet des romans mauvais, des romans extravagants, par une circonstance plus saisissante ? […] Je ferai cela en vous mettant d’abord en face des chagrins domestiques de Molière : sur ce sujet, toutefois, je glisserai ; j’y ai déjà touché par avance en vous parlant de L’École des femmes ; mais, à côté du mauvais mariage de Molière, il y a ses souffrances physiques, et sur ce sujet-là je m’arrêterai davantage, car il a tiré de sa mauvaise santé sa comédie la plus éblouissante, peut-être sa comédie la plus étonnante, Le Malade imaginaire. […] Molière n’y avait mis aucune espèce de mauvaise intention ni contre la religion, ni contre les dévots, cela est certain ; je vais dire pourquoi. […] Plus ils sèment d’amusement sur la peinture des passions mauvaises et des sentiments mesquins, plus ils en tirent d’incidents comiques, soyez persuadés que plus ils en ressentent d’horreur et de dégoût.

Les mauvais garnements du collège lui refusaient la qualité de « Français ». […] Si Napoléon avait été le mauvais camarade que l’on nous dépeint, il eût gardé rancune à ces jeunes gens. […] Ton frère est quelquefois mauvaise tête ; il agit avec ses amis comme avec des étrangers. […] On crut que ses entretiens étaient des conciliabules et que sa retraite recelait de mauvais desseins. […] je sais bien que la délégation de Tours, dans une proclamation officielle, a déjà répandu ce mauvais bruit.

Elle sépare les bons et les mauvais livres. […] Point tant bonne, point mauvaise itout. […] Ces mauvais gamins ne sont pas tout différents des animaux de la forêt. […] » Mauvais élève ? […] Grand mariage et mauvais ménage.

Il a félicité Molière d’être un si mauvais chrétien. […] … Et puis, pourquoi est-ce André qui reçoit un mauvais coup à la fin ? […] Il est mauvais père ? […] Ma loyauté me joue souvent de ces mauvais tours. ) Continuons. […] J’en suis bien fâché ; mais si c’est une mauvaise pièce que Jalousie, c’est donc la plus intéressante mauvaise pièce que j’ai entendue depuis longtemps.

Comprenez-vous maintenant que de pareils sujets aient fait au pacifique roi Jacques une mauvaise réputation ? […] Mais, voyez quelle mauvaise chance ! […] L’hôtesse, entendant le bruit des chevaux, sortit avec un enfant nouveau-né sur les bras et une mauvaise chandelle à la main. […] monseigneur, vous venez dans un bien mauvais moment ; les soldats du duc ont passé la journée ici et ne m’ont rien laissé.” […] Et c’est ainsi que chacun de ces méchants drôles m’assassine pour le compte de ses propres mauvais desseins.

On sait que je ne ménage pas Mme Bernhardt quand je la trouve mauvaise. […] « Je commence, si vous le voulez bien, par mon numéro 2, qui est le réduit, le fort (sans mauvais jeu de mots) de ma démonstration. […] « Alceste veut faire reconnaître à Oronte qu’Oronte produit de mauvais vers. […] Ce n’est pas mauvais en soi, non, c’est même agréable. […] Huguenet n’est pas mauvais ; mais il n’a aucune verve ; il a l’air d’être plutôt ennuyé qu’heureux de jouer Paturel ; il s’acquitte ; et c’est cela si l’on veut, mais ce n’est pas ce que l’on rêve.