Nous demeurions au premier étage de la grande maison qui fait le coin en face du Bœuf-Rouge, près la porte de France. […] Moi je restais à la maison. […] Malgré tout, la pensée de Catherine me réchauffait le cœur, et bientôt je découvris les premières maisons des Quatre-Vents. […] Il monte au clocher pour revoir de loin la maison de sa tante Grédel aux Quatre-Vents, où il a été si heureux la veille avec Catherine. […] » Elle me fit transporter dans leur maison, et me veilla jour et nuit.
Malheur à la maison où il venait à s’éteindre ! […] Les Romains le cachaient au milieu de leur maison. […] L’acte sacré va commencer dans la maison. […] Admis dans une nouvelle maison, la maison paternelle lui devenait étrangère. […] De même que les maisons ne devaient pas être contiguës, les tombeaux ne devaient pas se toucher ; chacun d’eux avait, comme la maison, une sorte d’enceinte isolante.
Les nombreuses maisons religieuses des deux sexes n’observaient plus la règle et semblaient autant d’abbayes de Thélème. […] Dom Colignon avait reçu de l’éducation ; il était bel homme, fort aimable, parlant bien ; procureur de la maison de Metlach, il allait succéder à l’abbé tombé en imbécillité, quand la cure de Valmunster était venue à vaquer ; le presbytère était joli et commode, le pays riche, peuplé, fort agréable, arrosé par la Sarre : sacrifiant l’ambition à la liberté, il avait fait nommer abbé un de ses amis, qui lui avait ensuite conféré la cure, la seigneurie et les revenues de Valmunster. […] Cette proposition réussit ; le supérieur de Metz donna au jeune homme son agrément et une obédience, comme on disait, pour la maison de Saint-Lazare ; et voici Merlin prêt à partir le lendemain matin pour Paris. […] Les approches de la maison, environnée de terres labourables, de prairies, d’étangs et de belles fermes, offraient, à la vue des sites variés, mais qui manquaient de mouvement, et auxquels la proximité des forêts donnait quelque chose de grave et de mélancolique. […] Derrière se trouvaient les cuisines, les logements des domestiques et des frères lais, chargés des détails de la maison, de la surveillance des jardins, des terres et des forêts.
Aucune espèce de société, beaucoup de cohues… Comme ils passent neuf mois de l’année en famille où avec très peu de personnes, ils veulent, lorsqu’ils sont dans la capitale, se livrer au tourbillon… « Toutes les villes de province valent mieux que Londres ; elles sont moins tristes, moins enfumées ; les maisons en sont meilleures. Comme tout paye, les fenêtres sont taxées aussi ; par conséquent, on n’a que deux ou trois fenêtres sur la rue, ce qui rend la maison étroite et incommode, et comme le terrain est extrêmement cher, on bâtit sa maison tout en hauteur. […] On sait le mot de la duchesse de Chaulnes, près de se remarier avec M. de Giac : « Une duchesse n’a jamais que trente ans pour un bourgeois. » Bonstetten, qui, revit Mme d’Albany en 1807, a dit sans plus de façon : « Elle vivait avec le peintre Fabre, qui n’habitait point dans sa maison, mais qui mangeait avec elle. […] L’appartement du poète, à l’étage supérieur de la maison, resta toujours fermé et comme sacré ; il y avait de même une place au moral que personne n’occupa97. […] Revenue à la maison, la comtesse, après le déjeuner, allait dans sa bibliothèque et y lisait : c’était sa dernière passion.
Il avait commencé par être valet de chambre dans la maison de La Rochefoucauld, et il finit par être le confident intime, indispensable, une partie essentielle du Grand Condé, traité des plus qualifiés sur le pied d’un ami, consulté des ministres, considéré et goûté des rois et puissants en France et en Europe, apprécié de tous comme un homme d’un esprit fécond, agréable et des plus utiles. […] On a dit que c’était à Gourville que La Bruyère avait pensé dans la page célèbre qui commence par ces mots : « Ni les troubles, Zénobie, qui agitent votre empire… » Le peintre moraliste y montre les palais et les magnificences de bâtiments d’une grande reine, ne paraissant pas encore dignes de lui à un enrichi qui n’achète cette royale maison que pour l’embellir. […] Il arriva alors, et c’est une de ces singularités piquantes qui sont le cachet de sa destinée, que cet homme pendu en effigie à Paris, et rançonné par Colbert, devint, par M. de Lionne, l’homme du roi en Allemagne, et fut chargé de négociations délicates auprès des princes de la maison de Brunswick. […] Il s’était chargé de débrouiller les affaires de cette maison qui étaient dans un effroyable désordre, tellement que le Grand Condé ne pouvait sortir sans trouver dans son antichambre (qu’il ne traversait jamais assez vite, infirme de jambes comme il était) une double haie de créanciers à qui il ne savait que dire. […] Il se contenta d’avoir été le Colbert de la maison du Grand Condé.
Pedrolino dit au capitaine qu’il trouvera Vittoria au logis de Pantalon ; il l’introduit dans les salles basses de la maison où l’attend Silvia dépouillée de son costume masculin. […] Isabelle raconte comment elles ont fait dire au capitaine qu’il trouverait Vittoria dans les salles basses de leur maison, où Silvia, au lieu de la comédienne, l’attendait. […] Le capitaine sort de la maison en jurant qu’on l’a trahi. […] Isabelle et Flaminia engagent leurs maris à laisser la comédie et à veiller sur leur maison et sur la conduite de leurs femmes ; et ceux-ci répondent que c’est ce qu’ils feront désormais.
Une maison surtout, à Capharnahum, lui offrit un asile agréable et des disciples dévoués. […] Jésus aimait cette maison et y demeurait habituellement 422. […] Jésus demeurait chez lui et enseignait dans sa barque 454 ; sa maison était le centre de la prédication évangélique. […] Dans ces maisons mal famées, on risquait de rencontrer de la mauvaise société.
L’hôte, en Orient, a beaucoup d’autorité ; il est supérieur au maître de la maison ; celui-ci a en lui la plus grande confiance. […] On communique le trésor caché ; on paye ainsi ce que l’on reçoit ; la politesse et les bons rapports y aidant, la maison est touchée, convertie. […] Il voulait qu’en entrant dans une maison, ils lui donnassent le selâm ou souhait de bonheur. Quelques-uns hésitaient, le selâm étant alors comme aujourd’hui, en Orient, un signe de communion religieuse, qu’on ne hasarde pas avec les personnes d’une foi douteuse. « Ne craignez rien, disait Jésus ; si personne dans la maison n’est digne de votre selâm, il reviendra à vous 831. » Quelquefois, en effet, les apôtres du royaume de Dieu étaient mal reçus, et venaient se plaindre à Jésus, qui cherchait d’ordinaire à les calmer.
Il avait sous les yeux les édifices, il essaya de se figurer les hommes ; du coquillage on peut conclure le mollusque, de la maison on peut conclure l’habitant. Et quelles maisons que les burgs du Rhin ! […] Ici, ce que l’auteur voulait placer et peindre, au point culminant de son œuvre, entre Barberousse et Guanhumara, entre la Providence et la fatalité, c’était l’âme du vieux burgrave centenaire Job le Maudit, cette âme qui, arrivée au bord de la tombe, ne mêle plus à sa mélancolie incurable qu’un triple sentiment : la maison, l’Allemagne, la famille. […] Et, en effet, si l’on veut bien remplacer un moment en esprit les titres actuels de ces trois actes, lesquels n’en expriment que le fait extérieur, par des titres plus métaphysiques qui en révéleraient la pensée intérieure, on verra que chacune de ces trois parties correspond à l’un des trois sentiments fondamentaux du vieux chevalier allemand : maison, Allemagne, famille.
Il a une très-jolie maison dans le faubourg élégant (rue de la Pépinière), une espèce de petit kiosque chinois, avec rochers, verres de couleur, etc., et surtout un jardin charmant, tout à fait chinois aussi. Cette maison jouit d’une certaine célébrité, et les jeunes femmes à la mode faisaient quelquefois (il y a une couple d’étés) la partie de plaisir d’aller voir le matin la maison de M.