Ses Pieces fugitives ne prouvent pas qu’il ait du talent pour la Poésie ; ses Histoires particulieres de quelques villes prouvent son travail & son érudition, pas toujours son goût & sa méthode ; mais son Dictionnaire des Epithetes Françoises prouve invinciblement sa patience.
On lui doit une Histoire générale du Théatre François, en 17 volumes, Production d’un travail énorme, mais sans goût, sans méthode, & d’un style plus que négligé.
Verdier, [Antoine du] Seigneur de Vauprivat, né à Montbrison en 1544, mort en 1600 ; laborieux Compilateur sans jugement & sans méthode, qui n'a pas laissé de se rendre utile, en son temps, par sa Bibliotheque des Auteurs François, qui n'est aujourd'hui d'aucune utilité ; mais que les Remarques de M.
Ceux qui préferent l’agrément à l’utilité, le chercheroient en vain dans ses Ouvrages ; mais ceux qui savent estimer les fruits d’un travail épineux, l’érudition bien digérée, présentée avec méthode & clarté, la trouveront dans son Amérique chrétienne, & dans son Histoire des Hommes illustres de l’Ordre de Saint-Dominique.
Les Gens de Lettres peuvent les lire avec plaisir, parce qu’ils sont écrits avec aisance, avec méthode, & même avec une sorte d’élégance ; les Gens de Loix peuvent les lire avec fruit, parce que les principes en sont clairs, bien discutés, & presque toujours sûrs.
Celui-ci, quoique Militaire, a eu plus de méthode, de clarté & de précision dans ses enseignemens.
Les Lettres, qu’il aimoit avec passion, lui sont redevables de plusieurs Méthodes, beaucoup plus nettes & plus faciles que les anciennes, pour apprendre l’Histoire, la Géographie, les Généalogies, le Blason, &c.
J’ose prétendre qu’il l’expliqua d’une façon fort superficielle en usant, sans bonheur, de la méthode de M. […] Il nous a dévoilé toutes ses misères, jusqu’à ses méthodes, jusqu’à ses tourments de créateur. […] Ce fut la science qui lui fournit non seulement sa méthode, mais encore cette foi puissante dans la vie, où ses aspirations de jeune païen devaient retrouver leur satisfaction. Cette méthode dont nous avons tant besoin, que nous réclamons tous, pour ne pas retomber dans le mal romantique, pour ne pas recommencer les errements des symbolistes, cette méthode scientifique, Émile Zola en a usé le premier, dans l’édification de l’œuvre d’art. […] Les méthodes d’art, les genres de littérature, qui avaient été suffisants pour le public de l’ancien régime, leur paraissaient singulièrement décrépits, ternes et surannés.
Antesignan, [Pierre] né à Rabastens, dans le Diocese d’Albi, Auteur du seizieme siecle, le premier qui ait composé parmi nous une Grammaire pour apprendre le Grec avec méthode.
Dans ses Ouvrages de Mathématiques, presque tous devenus classiques, il joint au mérite de la méthode celui du style, trop négligé dans ces sortes de Livres élémentaires, dont l’apanage semble être la sécheresse.