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1954. (1911) Enquête sur la question du latin (Les Marges)

Pour le latin « Monsieur le Ministre, « Émus de l’infériorité croissante de la culture générale, que d’excellents esprits viennent de mettre en si vive lumière, et convaincus comme eux qu’il existe une étroite relation entre l’étude des langues anciennes et la persistance du génie français, nous avons l’honneur d’attirer votre bienveillante attention sur une révision nécessaire des programmes de l’enseignement secondaire, élaborés en 1902, lesquels ont à peu près aboli l’étude du latin dans les lycées, et en même temps affaibli déplorablement l’étude du français. » Tel est le texte de la pétition, dont Les Marges avaient pris l’initiative, et que l’on a signée un peu partout.

1955. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mendès, Catulle (1841-1909) »

Mendès cherche le beau et la lumière, et tombe dans le mal et dans la nuit, non involontairement et par imprudence, mais de propos délibéré.

1956. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Son éloquence est la première Qui joint l’éloquence au savoir, Et qui n’a point d’yeux pour la voir, N’en a point pour voir la lumière.

1957. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

Il leur faut s’y reprendre à plusieurs fois pour l’amener à la pleine lumière.

1958. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 janvier 1886. »

Une page de Mozart avec ses contours fins et délicats, son dessin pur, élégant, sa large ordonnance, qui donne comme l’illusion de l’air et de la lumière, ressemble aussi peu que possible à une page de Wagner, où la rencontre des lignes, la singularité des profils, la disposition tourmentée, semblent plus faites pour traduire le chaos et la nuit.

1959. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Et si c’est là qu’on a eu son premier ami, si deux cœurs de dix-sept ans s’y sont ouverts à la fois à la curiosité des voyages et au charme des anciennes histoires, durant les causeries sans lumière près d’un feu de sarment… !

1960. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

De telles paroles montrent à quel point Chamfort, malgré quelques parties perçantes et profondes, n’était qu’un homme d’esprit sans vraies lumières et fanatisé.

1961. (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »

L’idée de rouge ou de lumière a toujours servi à caractériser le rouget ; le grec disait [mot en caractères grecs] ; le latin, rubellio ; et pour les Hollandais, c’est le coq de mer, zec haen, et pour les Italiens, la lanterne, lucerna.

1962. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

. — « Il y en a beaucoup que le trop d’esprit gâte, qui voient mal les choses à force de lumière, et qui même seraient bien fâchés d’être de l’avis des autres pour avoir la gloire de décider. » Ces gens-là, si l’opinion publique s’exprime avant qu’ils n’aient parlé, s’écrient à l’attentat !

1963. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre III : Règles relatives à la distinction du normal et du pathologique »

La science, dit un écrivain déjà cité, peut bien éclairer le monde, mais elle laisse la nuit dans les cœurs ; c’est au cœur lui-même à se faire sa propre lumière.

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