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1586. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre quatrième. »

Voilà pourquoi il ajoute ces vers qui sont charmans, quoiqu’il pût s’en dispenser après avoir dit : Il n’était pas besoin de plus longue harangue.

1587. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 27, que les sujets ne sont pas épuisez pour les poëtes, qu’on peut encore trouver de nouveaux caracteres dans la comedie » pp. 227-236

Il peut jouer avec succès un rolle sur la scene veritablement plus ou moins long, et plus ou moins important.

1588. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 42, de notre maniere de réciter la tragédie et la comedie » pp. 417-428

C’est de quoi nous parlerons plus au long dans le traité de la musique des anciens qu’on trouvera à la fin de cet ouvrage.

1589. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « XVI »

Là où vous voliez du regard, il vous faudra marcher péniblement, et la route sera longue.

1590. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Préface » pp. -

Ce n’est donc pas l’Imagination, — cette fée qui nous a dévidé au Moyen-Age un si beau et si long fuseau de Fables, de Fabliaux et de Contes, — ce n’est pas l’Imagination qui a manqué à cette féconde époque pour inventer le Roman ; c’est l’Observation.

1591. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « Introduction »

Les « survivances du passé » sont infiniment longues à disparaître.

1592. (1915) La philosophie française « II »

L’unification des choses ne pourra s’effectuer que par une opération beaucoup plus difficile, plus longue, plus délicate : la pensée humaine, au lieu de rétrécir la réalité à la dimension d’une de ses idées, devra se dilater elle-même au point de coïncider avec une portion de plus en plus vaste de la réalité.

1593. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre II. Quelques traditions sur Pindare. »

J’en atteste le dieu du Ménale, chantant un hymne, ton ouvrage, et oubliant sa flûte pastorale30. » Entre ces fables populaires, la longue vie du poëte paraît s’être écoulée dans le culte des dieux et les succès de son art, renommé par toute la Grèce.

1594. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

Et ce cri de l’univers, entrecoupé d’un soupir si long, était-ce ma voix qui toute seule, sans ma pensée, balbutiait dans mon sommeil ? […] Le passage est long, mais il veut être cité en entier. […] Si je rentrais dans son sein, ce serait pour mieux la combattre ; car s’il est triste d’être pendu, il est plus triste encore de mourir de faim ; l’agonie est moins longue. […] L’exploitation de l’ouvrier par le maître a fourni à Mme Sand le sujet d’un long roman (Le Péché de M.  […] Plus de belles phrases ni de longs discours ; la flamme et le fer !

1595. (1864) Histoire anecdotique de l’ancien théâtre en France. Tome I pp. 3-343

Nicolas Chrétien, poëte normand, l’un de ceux qui se rapprochent de la façon primitive, donna plusieurs pastorales fort longues et deux tragédies d’un ridicule achevé. […] Pendant plus d’un siècle, on les tira presque toutes de l’Astrée, roman célèbre et fort long de Durfé 7 et de Baro. […] Avant lui, bien qu’il n’ait composé qu’une longue pastorale avec prologue, les Bergères, Racan acquit une véritable célébrité, tant cette pastorale eut de succès et de retentissement. […] Nous voulons parler de Scudéry, qui composa et fit jouer plus de trente pièces presque toutes assez longues. […] Sa physionomie n’est ni grecque, ni barbare : c’est un guerrier petit-maître ; apparemment que ses longs voyages l’ont un peu gâté.

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