Elle ne le trouva plus et se mit à pleurer. « Faut-il être malheureuse, disait-elle à ses sœurs, pour avoir perdu son guide au but du chemin. » Mais Marie, la plus jeune, fut la plus raisonnable. « Qu’est ce que cela fait, dit-elle, je sais toutes les lignes du volume par cœur et cette brave famille du scieur de long de Charnay est trop honnête pour ne pas nous le garder pour notre retour. […] La cour était formée par une rangée de hangars et par une ligne d’écurie basses d’un côté, un long bâtiment à couvert en dalles de pierres noires vieilles comme le temps, très-basses et sur lesquelles des plantes saxifrages et même des arbres rabougris avaient pris racine.
Mais à peine avait-il écrit ces lignes impies qu’il rougissait de les avoir écrites et qu’il s’en vengeait en écrivant d’une main plus ferme les pages les plus solides de pensée et les plus magnifiques d’expression sur l’existence de Dieu dans ses œuvres, sur la conscience, ce code vivant de la morale une et éternelle, sur la moralité ou sur l’immoralité des actes humains, moralité ou immoralité qui suppose une peine ou une rémunération finale, et par conséquent une immortalité. […] … » Comment la calomnie de l’esprit de parti religieux a-t-elle pu taxer d’athéisme l’homme qui a senti, pensé et gravé de pareilles lignes sur la face du firmament ?
La morale prêchant le bien à la vie, c’est souvent un aveugle enseignant à de fort médiocres artistes des théories sur la ligne et la couleur. […] La réalité a des lignes moins simples.
Peu de lignes nous suffiront pour faire un résumé complet : les partis perdent tant de paroles et de temps autour d’une idée ! […] Sans doute le vrai critique est doué d’un tact délicat qui lui révèle dans quelques lignes l’ouvrage digne de son attention ; ses doigts eux-mêmes, en feuilletant un volume, semblent s’arrêter sur une heureuse page et y appeler le regard.
La Presse qui n’avait pas accordé quatre lignes à un individu dada ouvrit ses colonnes à la nouvelle association. […] — Paul Eluard (Le Sans Pareil). — Un talent infini dans cette plaquette, un talent qui s’apparente à celui des faiseurs de Tannkabi japonaises, Ces poèmes unissent en si peu de mots, tant de sensations que la phrase hésite à se reconnaître elle-même dans les quelques lignes que porte le papier.
Hugo dans une préface où il nous explique didactiquement ses intentions, au lieu de les faire reluire dans les lignes pures d’une composition, explicite et parfaite, — j’ai eu pour but de peindre l’humanité sous tous ses aspects », et de fait, cela n’est pas irréprochablement exact…. […] La ligne de son dessin tranche comme un fil d’acier, et sa couleur bombe, en éclatant, comme le relief même.
Madame Gervaisais est l’histoire de la conversion religieuse d’une âme, l’histoire du lent envahissement, pied par pied, pouce par pouce, ligne par ligne, de cette âme dite philosophique et que le catholicisme prend tout entière et emporte… Un tel sujet, assurément, peut être intéressant, mais cela est presque de la nosographie.
Bien que le détail de cette action, qui de sa nature est secrète, échappe nécessairement, il est possible encore aujourd’hui de suivre dans la conduite du président une certaine ligne générale, et d’expliquer les circonstances même où il sembla s’en écarter.
Mais les articles qui sortent de ligne, et dont tous ceux qui lisent avaient gardé le souvenir avant de les retrouver dans les présents volumes, ce sont les articles sur le De oratore, sur le Télémaque, sur La Rochefoucauld, sur Bossuet, Massillon, et bien d’autres.
Il est porté au directoire du département de la Côte-d’Or, et il y suit la ligne de modération ferme qui devait être la règle du régime nouveau et la condition de sa durée.