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366. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Ledent, Richard »

Richard Ledent, ce drame en trois actes et en vers libre : Les Entraves.

367. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 201

Sa Traduction des Méthamorphoses d’Ovide est un peu trop libre, trop inexacte ; mais les notes qui l’accompagnent sont si intéressantes, si profondes, qu’elles sont bien capables de la soutenir contre l’oubli.

368. (1932) Les idées politiques de la France

En frappant le journal et les journalistes qui succédaient à l’Univers et à la Libre Parole, Rome suivait la ligne et utilisait l’expérience d’une mémoire tenace. […] Pratiquement, par sociétés de pensée, il faut entendre sociétés de libre pensée. […] Et le militant libre penseur, le lanternier, l’apôtre cantonal de la raison, le lieutenant de louveterie officiel de la chasse à l’homme noir sorti de dessous terre, sont des types révolus. […] Retenons simplement un décalage entre les cadres du parti et les libres électeurs du parti, entre les idées et les hommes. […] Comme le roman, elle laisse jouer à tous les délégués de la vie, à tous les délégués à la vie, leur libre jeu.

369. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

Léon Daudet fut donc libre d’aller, dans le sens de sa nature, à la conquête de sa propre originalité. […] Edmond Pilon veut borner mon incompétence à la poésie et au vers libre de M.  […] Il est parfaitement vrai que je me refuse à prendre pour des vers libres, et même pour de la prose esclave, les vers de M.  […] Si libre qu’il soit, un vers doit exprimer quelque chose, une idée, une image, une sensation, un rythme. […] Nous avons un autre particulier, un homme libre, celui-là, qui ne se rattache à M. 

370. (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449

On signale partout des libres penseurs, des audaces et des imaginations effrénées. […] Comme il arrive à chacun des arts, une fois libre, elle vise à la domination. […] L’homme est une force libre qui peut agir sur le monde pour achever la création. […] La grâce est donnée à tous ; toute conscience humaine est libre d’y concourir. […] La soumission de l’esclave est un avilissement ; l’homme libre peut seul pratiquer le respect.

371. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 319

C’est un mérite sans doute, que de savoir narrer avec esprit, en vers libres & faciles ; mais ce mérite n’est pas suffisant, quand on aspire à la gloire d’un succès solide & durable.

372. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

Nous n’avons pas même la ressource de les diviser suivant qu’ils pratiquent le vers libre ou la prosodie traditionnelle, en effet beaucoup de poètes ont usé alternativement de ces deux métriques. Cependant on doit avouer que la défaveur du vers libre est allée en augmentant, de 1895 à 1905. […] Paul Fort dans les revues Les Écrits pour l’Art et Vers et Prose, tentent d’infuser un sang nouveau au vers libre dont M.  […] Montfort le déclare : « … Son amour du rythme devait l’empêcher de s’accommoder du vers libre, dont la cadence plus composée, est imprécise encore. […] Eugène Vaillé chante à la Gloire de la Luxure en rythmes libres et souvent heureux, et de lui il faut attendre de plus complètes manifestations.

373. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XL » p. 166

Nous ne réclamerons que sur un point : les critiques de la Revue suisse peuvent être libres et familières, elles ne sont jamais acerbes.

374. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 115

Sa maniere de traduire est fort libre ; il se contente de présenter en détail les pensées du texte ; ce qui fit appeler chacune de ses Traductions, la Belle infidelle.

375. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 395

Ce qui paroîtra étonnant, c’est que ce Moine, qui avoit, dit-on, des mœurs si dures, qu’il se rendoit insupportable à tous ce qui l’environnoit, & qui fut obligé, par cette raison, de se démettre de son Abbaye, ait traduit en François les Lettres d’Abailard & d’Héloïse d’une maniere plus libre que son état, son caractere, le texte même, ne devoient le lui permettre.

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