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1607. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Le traité de Westphalie, expression supérieure de la justice identifiée avec la force des choses, existe à jamais. » Et M.  […] Il nous invite à considérer que, d’un temps à l’autre, la moralité subit des variations importantes ; à quelques années d’intervalle, le père et l’enfant n’ont pas la même conscience, n’ont pas la même notion de la justice et de l’injustice, le même sentiment de l’honneur et de l’infamie. […] Plus tard, à la tribune de la Chambre, il admonestera vivement ceux qui, négligeant l’affranchissement de tous les peuples, ne craignent pas de placer l’intérêt de la France dans « une grandeur égoïste » : il préconise « la grandeur de tous et la justice éternelle ». — « Soyons Français !  […] Il aimait la justice, et il aimait la France : il lui a rêvé une mission d’apostolat bienfaisant parmi les nations.

1608. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Alexis Piron »

Une justice que les gens du métier lui doivent, c’est que, s’il ne craint pas d’être rude comme versificateur, il n’est jamais banal ; il sort du cercle usé ; il aborde de front les rimes quelconques et soutient hardiment la gageure.

1609. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Malherbe »

Assez, de leurs complots l’infidèle malice A nourri le désordre et la sédition ; Quitte le nom de Juste, ou fais voir ta justice     En leur punition.

1610. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Ainsi, dans L’École des femmes, la meilleure et la plus gaie des grandes comédies de noire auteur94, Arnolphe reçoit les conseils d’un ami philosophe, un peu moins édifiant toutefois, rendons-lui cette justice, que la plupart de ses collègues du nom d’Ariste ou de Cléante.

1611. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160

Ils se rendent généreusement justice l’un à l’autre.

1612. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (1re partie) » pp. 313-408

V Pendant ce temps-là, bien que vous m’eussiez vu à l’œuvre, et, entre autres jours, le 16 avril 1848, le plus beau jour, le jour du salut, le jour encore mystérieux de ma vie publique, le jour que des calomnies qui seront confondues à leur heure ont cherché à tourner contre moi et dont ils ont voulu me dérober l’honneur et la résolution, bien que ces calomniateurs n’en sachent pas même encore la cause et le secret ; bien que, reconnu par vous au moment où, déguisé, j’échappais à mon triomphe, vous m’ayez dit à l’oreille, enlevé par l’enthousiasme de la bienveillance, un de ces mots que je n’ai jamais oubliés, jamais cités, et qui prouvaient plus que de la justice pour moi dans votre cœur, que faisiez-vous ?

1613. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIIIe entretien. Balzac et ses œuvres (3e partie) » pp. 433-527

En cherchant son origine, on le soupçonnait d’avoir pu être un des employés inférieurs du ministère de la Justice chargé de pourvoir aux exécutions.

1614. (1925) La fin de l’art

Ils étaient exposés au Palais, pêle-mêle, avec les oubliés, chez Guillaume de Luyne, libraire-juré, dans la salle des Merciers, à la Justice, ou chez Thomas Jolly, dans la petite salle, à la Palme et aux armes de Hollande.

1615. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre III. Variétés vives de la parole intérieure »

30 Dans Rollin, Alexandre blessé dit : « Tous jurent que je suis fils de Jupiter, mais ma blessure me crie que je suis homme. » Dans divers auteurs, les bienfaits, les hauts faits parlent, de même l’honneur, la gloire, la nature, l’amour, l’humanité, la justice, le repentir 218.

1616. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

Et ici aucune épigramme, mais de la justice : Gœthe n’est ni purement un poète ni purement un érudit, mais il est le mélange assez rare et neutre des deux.

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