Les journaux, ces boutiques de bruit, leur en vendaient. C’est par les journaux, par les petits Bachaumont de la chronique, que la province a pu apprendre depuis quelques jours que la société parisienne avait transformé ses salons en salles de spectacle et que cette société, faite pour donner le ton au monde, le recevait, à cette heure, de ses comédiens.
Même les voltairiens, trop spirituels pour lire d’autres romans que Candide et La Princesse de Babylone, ont parlé avec faveur de celui-ci dans le plus célèbre de leurs journaux. […] Le traité de Terre et Ciel, qui résume toute sa vie intellectuelle, car il a été effeuillé dans des revues et des journaux depuis dix ans, ce traité, regardé comme un système, à toute solution, par un petit nombre de gens solennels et mystérieux, qu’on pourrait appeler les Importants de la philosophie, est, qu’on nous passe le mot (le seul qu’il y ait, hélas !
Examinons, lui dis-je, la nature des journaux qui occupent maintenant les esprits, & qui nous indiquent les livres nouveaux. J’en vois six, le Mercure, l’Année Littéraire, le Journal Encyclopédique, ceux de France, de Paris & les petites affiches. […] Si l’Espagne avoit eu des journaux comme la France, on y seroit bien plus éclairé. […] Une campagne est aujourd’hui morte, quelque riante qu’elle puisse être, si l’on n’y a ni les gazettes ni les journaux. […] Mais je lis encore quelques chansons dans les journaux, & sur-tout dans le mercure…..
Je dis : peut-être, et je songe, en le disant, à Pascal, dont le Journal d’un poète rappelle plus d’une fois les Pensées. […] Il était, à la vérité, peu favorisé du côté de la fortune, et il s’en est plaint amèrement dans son Journal, — plus amèrement qu’on ne le voudrait. […] Molé lui-même, occupent trop de pages du Journal du Poète. […] Et ce sujet encore, que nous trouvons inscrit au Journal d’un poète, qui l’eût mieux traité que l’auteur d’une Martyre ? […] Pas même celles que nous avons de nous intéresser aux « faits-divers » ou aux affaires d’assises dont le compte rendu remplit nos journaux.
Hier, 16, un journal (le Globe) a donné une prétendue scène de Lucrèce, cette tragédie dont on parle tant.
Le Journal des Savants contient des articles de M.
Buloz, demeure son titre, comme, dans sa lettre au Journal des Débats du 10 de ce mois, il l’a très bien revendiqué.
[Le Journal (5 juillet 1895).]
[Le Journal des débats (17 décembre 1859).]
[Le Journal (15 juillet 1898).]