Il les relut, et il reconnut que, par leur réalité même, elles étaient le point d’appui incontestable et naturel de ses conclusions dans la question rhénane ; que la familiarité de certains détails, que la minutie de certaines peintures, que la personnalité de certaines impressions, étaient une évidence de plus ; que toutes ces choses vraies s’ajouteraient comme des contre-forts à la chose utile ; que, sous un certain rapport, le voyage du rêveur, empreint de caprice, et peut-être pour quelques esprits chagrins entaché de poésie, pourrait nuire à l’autorité du penseur ; mais que, d’un autre côté, en étant plus sévère, on risquait d’être moins efficace ; que l’objet de cette publication, malheureusement trop insuffisante, était de résoudre amicalement une question de haine ; et que, dans tous les cas, du moment où la pensée de l’écrivain, même la plus intime et la plus voilée, serait loyalement livrée aux lecteurs, quel que fût le résultat, lors même qu’ils n’adhéreraient pas aux conclusions du livre, à coup sûr ils croiraient aux convictions de l’auteur. — Ceci déjà serait un grand pas ; l’avenir se chargerait peut-être du reste. […] Au moment où l’impression de ce livre se terminait, il s’est aperçu des événements tout récents et qui, à l’instant même où nous sommes, occupent encore Paris, semblaient donner la valeur d’une application directe à deux lignes du paragraphe XV de la Conclusion.
Première impression : quel positiviste ! […] Dans la première impression, ou dans la seconde, ou dans la troisième ?
Je pourrai le croire avant de l’avoir lu ; mais si, après lecture faite, mon impression ne répond pas à la vôtre, c’est moi que j’en croirai de préférence. […] On contente ainsi ce besoin si impérieux de la jeunesse de communiquer ses impressions et de répandre ses sentiments.
Il est, sans doute, fort connu et fort estimé dans l’Université de France, mais, en France, il n’a pas fait encore cette impression retentissante qui s’appelle la célébrité. […] La première impression que donne son livre, c’est là satisfaction de la clarté… Ce n’est pas la vérité encore que la clarté, mais elle y conduit et elle y tient par son rayon.
nous ne faisons pas un crime à Goethe d’avoir écrit Werther sur ses impressions personnelles ; car c’est une loi pour ces esprits puissants de boire leur sang, comme le Beaumanoir du combat des Trente, et non pas pour désaltérer, mais pour féconder leur génie. […] Cette publication illustrée n’avait besoin ni du luxe d’impression, ni des beaux dessins de Kaulbach, ni de tout l’éclat extérieur dont les éditeurs l’ont ornée, pour être un livre de haute et vaste prise sur le public.
Je vous assure que je pourrais, comme un autre, juger par principes et non par impressions. […] Elle consiste « à définir et expliquer les impressions que nous recevons des œuvres d’art… Et l’on est beaucoup moins sûr de ses jugements que de ses impressions ». […] Lemaître se fie à ses impressions ? […] méfions-nous des impressions d’une heure ! […] À le lire, on a presque toujours une impression mal assurée.
Il sait réduire à l’unité des impressions pour créer la simultanéité, se situer au point d’intersection du réel et de l’imaginaire. […] Les romans de Stendhal ne sont nullement, quoiqu’on en pense, des livres dominés : ce qui fait naître cette impression, c’est son don exceptionnel du raccourci. […] Si nous parlons, non plus des corps, mais des visages, je me garderai bien de nier le tragique de certains masques qui tiennent à la fois de l’anthropoïde et du dégénéré ; mais l’impression première, qui est aussi l’impression d’ensemble, est sans commune mesure avec tel ou tel sujet délimité. […] Et pourtant, ceci admis, comment se fait-il que les œuvres ne donnent jamais malgré tout l’impression de morceau ? […] L’impression qui se dégage de la lecture de ces livres ne rappelle rien autant que celle que donne un grand mémorialiste.
Tolède lui produisit une très forte impression. […] Mais le spectacle que le poète déroulait sous nos yeux nous empêchait d’y songer et nous laissait sur une impression d’aimable folie. […] Ses vêtements luxueux et chiffonnés, son col largement ouvert et toujours froissé, accentuaient encore cette impression d’orage. […] On composerait avec leurs impressions et leurs souvenirs un livre de cantiques à désespérer du bon sens français. […] Il en rapporta des impressions de tableaux qu’il réunit plus tard dans un petit livre, le seul de lui qui ne soit pas un roman.
Nul frisson ne court plus aux feuillages, Le soleil ne jette aucun rayon, Tout est calme… Et c’est bien, dite avec grâce par lui-même, l’impression finale que donne la poésie de M.
Le drame, pour donner d’abord mon impression d’ensemble, me paraît valoir, surtout par la facture des vers, qui sont souvent fort beaux ; la faiblesse, à mes yeux, c’est que M.