Nous ne faisons que reprendre une expression de notre Flaubert dans la Tentation de saint Antoine : « … Ils ont maintenant des âmes d’esclaves, oublient les injures, les ancêtres, le serment ; et partout triomphent la sottise des foules, la médiocrité de l’individu, la hideur des races. » Une bonne moitié de notre préface n’est guère que le commentaire de ces lignes.
Mais il arrivait souvent qu’il n’y avait guère que des Chinois dans des assiettes. […] Au lieu de me reconduire chez moi, elle poussa même la désintéressement jusqu’à me proposer de me reconduire chez elle. — Je dus cependant refuser, car en amour, aussi bien qu’au théâtre, je n’ai jamais aimé les billets de faveur, ayant fait la remarque qu’ils coûtaient en définitive plus cher qu’au bureau, et qu’on était toujours mal placé. — Depuis ce jour-là, mesdames, nous ne nous sommes guère vus qu’à travers le nuage de poussière que soulevaient vos attelages dans l’avenue des Champs-Élysées, où j’allais me promener le dimanche en fumant des cigares de dix centimes. — Vous m’avez cru mort, sans doute. […] Il ne se passait guère de soirée où l’on ne trouvât un des adorateurs de cette tigresse d’Hircanie pendu après un portant de coulisses, ce qui gênait singulièrement la manœuvre des machinistes. — Les suicides se produisaient également dans la salle. — Et le marchand de lorgnettes eut même le temps de gagner une assez belle fortune, en ajoutant à son commerce des pistolets, de l’acide prussique, et autres moyens homicides qui ne pardonnent pas.
Si nous réussissions à souhait et selon tout notre idéal, un bon nombre de ces articles médiocrement sévères et de ces portraits ne seraient guère autre chose qu’une manière de coup d’œil sur des coins de jardins d’Alcibiade, retrouvés, retracés par-ci par-là, du dehors, et qui ne devraient pas entrer dans la carte de l’Attique : cette carte, c’est, par exemple, l’histoire générale de la littérature, telle que la professait ces années précédentes et que l’écrira bientôt, nous l’espérons, notre ami Ampère, ou quelqu’un de pareil.
On ne peut guère douter que l’épisode d’Herminie chez le jardinier, dans la Jérusalem, ne soit une réminiscence de cette soirée chez l’hôte champêtre.
Mais il n’est guère possible d’accorder les écrivains entre eux sur plusieurs détails relatifs à cet événement.
Après cela, que Macpherson ait profité de sa découverte pour élaguer quelques imperfections, compléter quelques lacunes et composer même quelques poëmes dans le même mode de style et d’images sur des données fugitives, on n’en saurait guère douter ; mais le caractère de Macpherson, malgré sa jalouse partialité pour son œuvre, était trop religieux pour s’obstiner à une supercherie si contraire à la vérité et démentie par tant de témoignages pendant la durée de plus d’un siècle.
l’allitération et le rhythme, d’une part, et, de l’autre, l’exacte littéralité ne peuvent guère être en même temps reproduits… Donc, hors quelques vers où les deux étaient possibles et quelques où l’allitération et le rhythme étaient à tout prix nécessaires, nous y renonçons. — quitte à tirer plus tard, moyennant des sacrifices de l’exactitude, une traduction rhythmique musicale de la traduction littérale, d’abord utile.
Rousseau lui-même ne savait guère le latin quand il commença à écrire, et cette ignorance l’empêcha-t-elle de se faire le plus pénétrant, le plus harmonieux et le plus éloquent des styles ?
Les premiers n’arrivent guère à sentir les beautés d’une langue étrangère, par l’habitude qu’ils ont de chercher toujours les défauts.
Le feuilleton a fait le mort, cette semaine ; et, à côté de la charade des Débats que vous chercherez à deviner, si cela vous amuse, on ne peut guère citer que cette chute de phrase que je copie textuellement dans la Patrie : M. […] La lecture des Libres Penseurs m’a révélé un fait dont son auteur ne se doute guère, et dont j’espère bien lui apporter la preuve, un peu plus tard : à savoir qu’il est lui-même le héros de son livre.