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1136. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre VI : M. Cousin philosophe »

Pour les gens d’imagination, à vingt ans, la philosophie est une toute-puissante maîtresse. […] Il le nie aujourd’hui ; il croit toujours avoir pensé de même ; il a persuadé beaucoup de gens qui ne savent pas la philosophie.

1137. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

J’eus beau m’excuser ; les gens de parti n’entendent point raison. […] Corneille n’avait-il pas été au nombre des « cinq auteurs » attachés à son cabinet et, comme on disait dans la langue de ce temps-là, un des « domestiques » de Son Éminence, c’est-à-dire un des gens de sa maison ? […] Aujourd’hui bien des gens ne voient en lui qu’un auteur de tragédies ; mais le genre tragique n’est qu’un des aspects de ce fécond et infatigable poète qui créait sans cesse des moules nouveaux. […] Nous sommes bien forcés, dans la vie, de supporter les gens plats et lâches ; pourquoi donc ne les supporterait-on pas sur le théâtre ? […] Combien peu de gens savent louer, surtout un confrère, un rival !

1138. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Guerrier n’aime pas Bossuet ; c’est son droit ; beaucoup de gens penchent, comme lui, pour Fénelon contre Bossuet. […] « Il y a des gens dont la vanité se mêle de tout ce qu’ils font, même de leurs lectures. […] Il suffît que l’on ait pu voir en quelques lignes de quel ton, quand il le voulait, il savait rappeler les gens de lettres au respect de la liberté d’autrui. […] Et ils lui sont reconnaissants de ce qu’il les fait rire, et après tout ils n’ont pas si grand tort, car enfin c’est toujours quelque chose de faire rire les gens. […] Mais, comme des gens malintentionnés pourraient croire que ce pont-neuf est de M. 

1139. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Appendice. »

mauvais jour où je fus occupée À veoir passer archiers et gens du roy !

1140. (1874) Premiers lundis. Tome I « Charles »

L’auteur a peint le premier sans effort et avec vérité ; il en a fait un homme simple, mais grand, passionné sous des dehors froids, et généreux sous une enveloppe épaisse ; on rencontre de telles gens devers Rotterdam.

1141. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XII. Du principal défaut qu’on reproche, en France, à la littérature du Nord » pp. 270-275

Le mérite négatif ne peut donner aucune jouissance ; mais beaucoup de gens ne demandent à la vie que l’absence de peines, aux écrits que l’absence de fautes, à tout que des absences.

1142. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Objections d’un moraliste contre l’exposition de 1900. » pp. 162-167

Des milliers de pauvres gens, que l’Exposition aura attirés à Paris et momentanément occupés, y resteront quand il n’y aura plus de travail pour eux, et y grossiront l’armée des meurt-de-faim… D’autre part, une Exposition universelle, c’est le Chanaan des filles.

1143. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Vicaire, Gabriel (1848-1900) »

Charles Le Goffic Gabriel Vicaire a été, il est encore, pour bien des gens, « le poète de la Bresse ».

1144. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 493-499

Mais sans parler de Térence, où nous trouverions des scènes aussi touchantes & aussi pathétiques que dans les Pieces de M. de la Chaussée, on ne peut pas nier que les Poëtes qui ont précédé Corneille & Moliere n’aient composé une infinité de Drames de cette espece, qui ont toujours trouvé des contradicteurs parmi les gens de goût.

1145. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 348-354

il auroit pu alors impunément attaquer les Grands Hommes, donner des Brevets d’honneur aux petits, en obtenir un pour lui-même, & espérer de figurer, après sa mort, dans le Calendrier des véritables Gens de Lettres.

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