Trois filles pas trop belles, pas trop jeunes, passant des guirlandes de fleurs autour des bras et des pieds d’un innocent qui les laisse faire.
Que fut-il advenu de son délicieux génie, si la mort ne l’avait fauché dès les premières fleurs ? […] Jacques Madeleine, jeune encore, et minutieusement assidu, élabore, comme avril fait les roses, une œuvre en fleur qui ne se fanera point. […] Que la fleur soit salutaire ou pestilentielle, il est toujours abeille ; et voici la douceur du miel. […] Sur le grand lit couvert de fleurs, à côté de la chambre où sanglotait la mère, il avait l’air chagrin pourtant. […] C’est à la jeune femme qui baisa cette fleur que j’offre cette page funéraire aussi.
J’y voudrais plus de fleurs et moins de bouquins. […] il faut au contraire regarder si l’on a les mains pleines de fleurs ou de serpents. […] Les mères portaient des bouquets de roses, leurs filles les accompagnaient avec des corbeilles remplies de fleurs. […] Il tenait à la main, ainsi que tous les conventionnels, un bouquet de blé, de fleurs et de fruits. […] Ce sera, si l’on veut, l’emblème des Fleurs du mal.
Ils sont d’un amoureux débordant, heureux de jeter aux pieds de l’Aimée toutes les fleurs et tout son cœur.
Il ne s’agit ici, en effet, que d’une grosse gerbe de fleurs de printemps, cueillies à deux dans une libre course à travers la campagne.
. — Chanson de la fleur de lis (1900). — Chanson à Lison, Chantez les gas !
Parmi ses Impressions de nature et d’art, elle a jeté, comme des fleurs entre les pages, des vers d’une grâce triste, d’une couleur fine, d’une facture minutieuse et savante, délicatement ouvragés.
Victor Hugo Heureux pour lui-même le poète qui, né avec le goût des choses fraîches et douces, aura su isoler son âme de toutes les impressions douloureuses ; et, dans cette atmosphère flamboyante et sombre qui rougit l’horizon longtemps encore après une révolution, aura conservé rayonnant et pur son petit monde de fleurs, de rosée et de soleil !
Leconte est un puriste, un parnassien dans toute l’acception du mot… Les Bijoux de Marguerite renferme des morceaux d’une grande et large beauté : Perséphone, l’Enlèvement, le Départ, la Défaite des fleurs brillent d’une concision et d’une impeccabilité lyrique remarquables.
. — Fleurs d’avril, comédie en un acte, en vers, avec Gabriel Vicaire (1890). — Le Nº 7 (1891). — Vendredi (1891)