La langue d’oïl ne possédait que deux cas : certes, ce n’était pas un mécanisme très compliqué ; mais, dans cet âge enténébré, c’était encore trop pour les intelligences et, quand l’ordre renaquit, quand la France fut sortie du chaos, le français moderne, fils de la langue d’oïl, avait perdu sur la route un des deux cas qui embrouillèrent si fort les bonnes gens de cette malheureuse époque. […] Alexandre Dumas fils lance cette épigramme à l’adresse des boursicotiers : « Les affaires, c’est l’argent des autres. » Emile Augier, contemporain de la fièvre de spéculation qui sévit sous le second Empire, revient dix fois à la charge contre les agioteurs. […] Laissez passer quelques années et voici que surgissent des hommes partis de plus bas : Rousseau., fils d’horloger et ancien laquais ; Diderot, fils de coutelier, qui a connu la misère et la faim ; Sedaine, qui fut tailleur de pierre ; d’Alembert, enfant naturel recueilli par la femme d’un vitrier ; Chamfort, né aussi de père inconnu ; la Harpe, élevé par charité, etc.. […] Il consiste à proclamer et à rendre les fonctions publiques aussi accessibles au fils d’un ouvrier ou d’un paysan qu’à celui d’un financier ou d’un marquis ; à égaliser le point de départ pour tous les enfants ; à exiger que la place de chaque citoyen dans la société soit en raison de sa valeur intellectuelle et morale. […] Il y a dix ans, une seule comédie jouée à la Comédie-Française a fait encaisser en moins d’un an à son auteur, Alexandre Dumas fils, le joli denier de 142.700 francs.
Seul entre eux, Joseph Roumanille, fils d’un jardinier de Saint-Remy, n’était pas inconnu comme écrivain. […] Loin d’être d’une famille d’épée ou de robe, Garcia était fils d’un pêcheur et filleul d’un laboureur. […] L’abbé Félix, figure un peu incertaine et un peu terne auprès de ce grand abbé Patrice, c’est sans doute encore un fils de la Chair, mais un fils de la Chair en qui prime, que dis-je ? […] C’est le fils d’un de ces bohémiens qui viennent le soir demander asile pour la nuit et un morceau de pain. […] Le fils, Pedro, devint dès lors l’unique espoir de la famille.
s’écrie le fils du Chinois. — Votre enfant ? […] Mais l’homme reçu, la nuit, par « l’Assiette rose », n’est pas le fils du ministre. […] De sa première femme Hokousaï avait eu un fils et deux filles. […] De sa seconde femme Hokousaï eut également un fils et deux filles. Le fils, c’est Takitiro, un petit fonctionnaire de Tokougawa, un peu poète, devenu le fils adoptif de Kasé Sakijiurô, qui éleva le tombeau d’Hokousaï et dont il prit le nom.
Son fils, auditeur au conseil d’État en 1810, fut sous-préfet de Genève en 1812. […] Mais ton fils se plaît à croire tout ce bavardage inventé par tes ennemis. […] Adieu, crois que ton fils sacrifierait mille fois son bonheur au tien. […] Elle eût sacrifié Homère à Crébillon fils. […] Joseph Oberlé fait élever son fils Jean au gymnase de Munich.
Celle-ci est une gendarmerie à demeure où, de père en fils, on est gendarme. […] Ils seront ses serfs ; ses mainmortables ; quelque part qu’ils aillent, il aura le droit de les ressaisir et ils seront, de père en fils, ses domestiques-nés, applicables au métier qu’il lui plaira, taillables et corvéables à sa merci, ne pouvant rien transmettre à leur enfant que si celui-ci, « vivant à leur pot », peut après leur mort continuer leur service. « Ne pas être tué, dit Stendhal, et avoir l’hiver un bon habit de peau, tel était pour beaucoup de gens le suprême bonheur au dixième siècle » ; ajoutons-y pour une femme celui de ne pas être violée par toute une bande. […] Cependant toutes les choses utiles exécutées par son ordre ou développées sous son patronage, routes, ports, canaux, asiles, universités, académies, établissements de piété, de refuge, d’éducation, de science, d’industrie et de commerce, portent sa marque et le proclament bienfaiteur public. — De tels services appellent une récompense proportionnée : on admet que, de père en fils, il contracte mariage avec la France, qu’elle n’agit que par lui, qu’il n’agit que pour elle, et tous les souvenirs anciens, tous les intérêts présents viennent autoriser cette union.
J’entends que ma mère mourra, Et le sait bien, la pauvre femme ; Et le fils pas ne demeurera. […] Après quoi Villon poursuit son propos : Puisque papes, rois, fils de rois… Sont ensevelis morts et froids, En autrui mains (aux mains d’autrui) passent leurs rênes ; Moi, pauvre mercerot de Rennes, Mourrai-je pas ? […] Et toutes les mères s’acharnant par amour maternel à recommander leurs fils, tous ces amours étant égaux et également sacrés, tous les jeunes gens auraient même droit au diplôme.
En voici le sujet en quelques mots : Chrisoforo (Epidicus de Plaute), valet de Polipo (Strattippoclès), jeune soldat, fils d’un père opulent, a été chargé par son maître, qui est allé au siège de Nicosie, en l’île de Chypre, d’acquérir par tous moyens Flavia, esclave d’un marchand d’esclaves nommé Arpago. […] Chrisoforo s’avise de persuader au vieillard que son fils est amoureux d’une courtisane, laquelle est aimée en même temps du capitaine Fracassa. Il lui propose de faire une bonne affaire en achetant la courtisane, qu’il reviendra, avec bénéfice, à Fracassa, et d’éloigner de la sorte celle qui est un danger pour son fils.
Il réduisait à rien le titre de fils d’Abraham, et disait que Dieu pourrait faire des fils d’Abraham avec les pierres du chemin 306. […] Elle avait été mariée, probablement malgré elle, à son oncle Hérode, fils de Mariamne 322, qu’Hérode le Grand avait déshérité 323 et qui n’eut jamais de rôle public.
Ces personnages sont les fils de son génie. […] Molière eut encore un fils, Pierre-Baptiste-Armand, né le 15 septembre 1672, mort le 11 octobre de la même année. […] Gay et fils (Turin, 1869). […] Gay et fils, 1867). […] Gay et fils, 1872. — Tiré à 204 exemplaires.
Sa fille est séduite, son fils est voleur. […] Au cours de l’explication qu’il tient avec son fils Jean, ce fils préféré qu’il sent maintenant gagné par une doctrine haïe, Monneron montre combien est difficilement curable son infirmité spirituelle. […] On voit bien dans l’Étape un fils de banquier et un jeune aristocrate qui répondent à cette condition. […] Mais il y a mieux et plus dans ce livre que la réaction spontanée, le mouvement d’horreur naturel de Voltaire, fils d’un siècle très raffiné. […] Ils étaient fils de notre culture.