En donnent une idée de tout point fausse.
Cette théorie nous semble une fausse conclusion de prémisses mal interprétées.
Aussi, tout en reconnaissant avec Maine de Biran la part du sentiment de l’effort dans l’idée de cause, il est faux de représenter l’effort comme une révélation de la causalité transitive ou « les deux termes et leur lien » seraient donnés.
Mais que si la maîtresse a été frottée d’un peu de monde, d’un peu d’art, d’un peu de littérature, et qu’elle veuille s’entretenir de plain-pied avec notre pensée et notre conscience du beau, et qu’elle ait l’ambition de se faire la compagne du livre en gestation ou de nos goûts ; elle devient pour nous insupportable comme un piano faux, — et bien vite un objet d’antipathie.
Il me confie que la princesse écrit des Mémoires, et que c’est lui qui l’a décidée, en lui disant que si elle n’en faisait pas, on en ferait de faux qui passeraient pour vrais.
Déviant au préjudice de nous tous, qui ne compterons pas de sitôt un artiste si prêt d’être complet, de la description objective de la vie, impuissant à en reproduire toutes les manifestations les plus malfaisantes, comme les louables, Tolstoï a passé de la grande épopée de La Guerre et la Paix à l’œuvre plus réduite et plus fausse d’Anna Karénine, pour verser dans les petits contes moraux de ces derniers temps et pour en venir enfin aux ouvrages doctrinaires : Ma Religion et Que faire ?
Elle repose, en dernière analyse, sur une fausse idée de la nature et de l’objet de la perception extérieure.
— et ils passent devant tout ce frémissement de vie sans rien voir que les débris du passé, que le clinquant d’une fausse couleur locale, la survivance de ce qui n’est plus, le déchet de l’archéologie et de l’histoire.
« Ces lèvres, ces lèvres qui ont profané leur pourpre, et scellé de faux serments d’amour à d’autres aussi souvent qu’à moi ; ces lèvres qui ont volé au lit d’autrui sa rente de plaisir ! […] » dit la reine à son fils Hamlet… … Une action — qui flétrit la grâce et la rougeur de la modestie, — appelle la vertu hypocrite, ôte la rose — au beau front de l’innocent amour, — et y met un ulcère, rend les vœux du mariage — aussi faux que des serments de joueurs.
Elles occupent une situation intermédiaire, quasiment fausse, une position d’attente et de disponibilité. […] Ils sentaient, un peu trop tard, qu’ils avaient fait fausse route. […] François Coppée, c’est faux. […] Mais Vasili se mit en colère contre Isidore, le traita de « faux pasteur », le chassa de sa présence et se sépara de l’empereur Jean.