Quoique d’un caractère inflexible et d’airain, il est, si on ne l’atteint pas au fond, doux, tolérant, facile à vivre, surtout inoffensif ; ceux qui le connaissent veulent bien l’aimer, ou du moins s’intéresser à lui ; tout ce qu’ils lui peuvent reprocher, c’est d’être excessivement timide, peu parleur et triste.
Le char de la civilisation, semblable à celui de l’idole de Jaggernat, à peine retardé par un cœur moins facile à broyer que les autres et qui enraye sa roue, l’a brisé bientôt et continue sa marche glorieuse.
Vos erreurs sont souvent des vérités que vous n’entendez pas, et vous vous empoisonnez avec des sucs divins. » Il cite alors à Coquelet un étonnant passage de saint Jean Damascène, et il ajoute : « Quand vous voudrez du panthéisme que vous puissiez comprendre, vous savez où il faut vous adresser. » Et je ne saurais vous dire si l’union de Dieu et de l’humanité dans l’Église est en effet un panthéisme plus facile à « comprendre » que l’autre : mais c’en est un ; et c’est de ce vin que les mystiques ont été ivres.
Et je garde un faible pour Paméla, figure facile, mais très bien venue, d’une gentillesse, d’une gaîté, d’une bravoure et d’une sensibilité si « bonnes filles ».
Les pièces de ce poète, esprit d’ailleurs facile et aimable, et qui valait mieux que ses succès, ne sont que d’agréables flatteries à la jeunesse et aux passions naissantes de Louis XIV.
Le rôle de Nana, qui paraît d’abord à dix ans, puis à vingt, n’était pas facile à remplir.
On parle de son théâtre de Nohant où l’on joue pour elle seule et sa bonne, jusqu’à quatre heures du matin… Puis, nous causons de sa prodigieuse faculté de travail ; sur quoi elle nous dit que son travail n’est pas méritoire, l’ayant toujours eu facile.
Jeudi 26 janvier Au fond, je pense avec une certaine ironie, du haut de quel mépris, la critique dramatique d’ordinaire, si facile à la louange de n’importe quoi de pas original, a traité la pièce de l’homme assis sur quarante volumes, un peu en avant de tout ce qui avait été fait ou écrit avant lui.
Le cinéma, de plus en plus, est envahi par la mauvaise pantomime, le quiproquo facile, le truc vulgaire.
Le langage ordinaire, dans son évolution, transforme les mots en vue de l’usage le plus commode ; la poésie les transforme dans le sens de la représentation la plus vive et la plus sympathique ; l’une a pour but la métaphore utile qui « économise l’attention » et rend plus facile l’exercice de l’intelligence ; l’autre la métaphore proprement esthétique, qui multiplie la faculté de sentir et la puissance de sociabilité.