Denis Poulot ; d’autres, au contraire, prétendaient pour employer le style « squammeux », sinon les expressions textuelles d’une critique fort à la mode qu’il outrait l’outrance, qu’il violentait la violence, qu’il exagérait l’exagération, qu’il abaissait l’abaissement et désolait l’abomination. […] Nous avons entendu un petit garçon de treize ans appeler sa mère « vache, bonne à rien », lui dire que son père avait bien raison de lui administrer de bonnes danses en attendant qu’il soit assez fort pour en faire autant8 » Ces réflexions si judicieuses d’un homme qui a passé sa vie avec les ouvriers et qui ne prend la plume que pour proposer des remèdes à leur misère, sont-elles suffisantes à faire comprendre l’expression employée par M.
J’aurais voulu rappeler à Bauër, dans une conversation sur la mort, entre Zola, Daudet, Tourguéneff, la mention d’un certain brouillard habitant les cervelles du Nord, le brouillard slave, selon l’expression de Tourguéneff, et dont il disait : « Ce brouillard a quelque chose de bon pour nous : il a le mérite de nous dérober à la logique de nos idées, à la poursuite de la déduction. — Brouillard tout à fait contraire à la fabrication de notre théâtre, fait de clarté, de logique, d’esprit. […] Ce qu’il y a d’original dans sa verve blagueuse, c’est que sa blague moderne, est émaillée d’épithètes de poètes symboliques et décadents, d’expressions archaïques, de vieux verbes comme « déambuler », remis en vigueur : un méli-mélo, un pot-pourri de parisianismes de l’heure présente, et de l’antique langue facétieuse de Panurge.
À moins qu’on ne nous explique bien si cette expression elle-même signifie l’ordre dans le temps ou dans l’espace, ou quelque autre chose encore, il me semble qu’elle n’ajoute absolument rien à notre science. […] J’emploie cette expression, quoique je sache bien qu’il est presque impossible de définir clairement ce qu’on entend par infériorité ou supériorité d’organisation.
A mesure qu’il élève plus haut ses regards, le dynamiste croit apercevoir des faits qui se dérobent davantage à l’étreinte des lois : il érige donc le fait en réalité absolue, et la loi en expression plus ou moins symbolique de cette réalité. […] Le matin, quand sonne l’heure où j’ai coutume de me lever, je pourrais recevoir cette impression xun holè tè psukhè, selon l’expression de Platon ; je pourrais lui permettre de se fondre dans la masse confuse des impressions qui m’occupent ; peut-être alors ne me déterminerait-elle point à agir.
Dans les descriptions de l’état définitif on retrouve les mêmes expressions, les mêmes images, les mêmes comparaisons, alors que les auteurs ne se sont généralement pas connus les uns les autres. […] Nous trouvons des expressions de ce genre chez les mystiques, auxquels nous nous adressons précisément pour l’expérience du divin.
Il y faudra voir, au contraire, l’un des principaux exemples de cette admirable condensation de formules qui, chez les populations avancées, réunit, sous une seule expression usuelle, plusieurs attributs distincts, quand la raison publique est parvenue à reconnaître leur liaison permanente. […] Suivant une troisième signification usuelle, cette heureuse expression est fréquemment employée à qualifier l’opposition entre la certitude et l’indécision : elle indique aussi l’aptitude caractéristique d’une telle philosophie à constituer spontanément l’harmonie logique dans l’individu et la communion spirituelle dans l’espèce entière, au lieu de ces doutes indéfinis et de ces débats interminables que devait susciter l’antique régime mental. […] Le public, en effet, qui ne veut devenir ni géomètre, ni astronome, ni chimiste, etc., éprouve continuellement le besoin simultané de toutes les sciences fondamentales, réduites chacune à ses notions essentielles : il lui faut, suivant l’expression très remarquable de notre grand Molière, des clartés de tout.
La bouche est froide, les yeux sans expression ; certes les proportions sont admirablement gardées, mais que lui resterait-il donc, si les proportions étaient moins parfaites ! […] Retenez bien ces paroles doublement soulignées, elles sont la plus grande cause de tous mes ennuis et l’expression et l’explication exacte de tous mes chagrins passés, présents et futurs. […] C’est la plus haute expression du génie spirituel et satirique. […] Agréez, je vous prie, cher maître, l’expression de mes meilleurs sentiments.
J’aime fort peu cette expression, les saints laïques. […] Un même institut en deux expressions. […] En réalité tout ce grand besoin de fixer l’esprit est un besoin de paresse et l’expression même de la paresse intellectuelle. […] Dans nos expressions. […] C’est une expression toute faite et ça ne veut pas dire épargner, économiser, mettre de côté n’importe quoi.
Il fallait être bien homme pour créer cette expression ! […] Une expression de souffrance, endurée secrètement, blêmit encore son pâle visage. […] L’expression de la-douleur survivait à la conscience ; mais ce n’était pas ce reflet de souffrance qui me terrifiait. […] Mais je regrette cette expression, d’ailleurs exagérée. […] Il aborda, avec l’expression de la plus profonde douleur, le lit de M. le maréchal, et M. le maréchal s’écria : « Ah !
. — Parce que vous êtes lâche, selon votre expression. […] Et, par suite, n’est-ce pas qu’ils auraient été choqués de rencontrer, au théâtre, dans un lieu de divertissement profane, l’expression trop directe de leurs sentiments les plus intimes et les plus sacrés, de la partie la plus cachée de leur vie morale ? […] Au reste, Séméia ne voit point le détail de son corps, ni les membres divers qui le composent ; elle n’en voit que l’ensemble qui est l’expression d’une âme, et sans lequel elle ne saurait concevoir une vie, surhumaine ou non. […] Mais, le jour où il écrivait la Fille de Roland, cet honnête homme a, à force de sincérité, écrit, si je puis dire, une œuvre supérieure à son propre talent… Sans doute, le génie d’expression épique et lyrique n’est pas tout à coup descendu en lui par une grâce divine. […] cette bouche sans dents, cette face d’une expression presque enfantine, et ce grand corps massif, ce cou et ces membres sans cesse animés d’un mouvement giratoire, et ces gestes énormes qui se déploient subitement et qui semblent planer sur Paris.