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1626. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Contes de Noël »

Mais, peu à peu, l’expression de son visage devient sérieuse, et Claude voit deux larmes rouler lentement dans sa voilette.

1627. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre IX. Beltrame » pp. 145-157

C’est exactement l’expression métaphorique qu’emploie Trufaldin à la scène iv du premier acte de L’Étourdi : Et vous, filous fieffés, ou je me trompe fort, Mettez, pour me jouer, vos flûtes mieux d’accord.

1628. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Si l’on a bien dans la mémoire l’ensemble des œuvres du comique français, on discerne sans peine l’élément important que lui a transmis la double veine, littéraire et populaire, de l’art italien ; élément important, non par le fonds des idées satiriques et morales, mais par l’abondance des moyens d’expression ; élément en quelque sorte matériel, artificiel, mis à la disposition du grand ouvrier.

1629. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre V : Rapports du physique et du moral. »

La seule expression convenable est changement d’état, passage d’un état où l’on connaît, sous la condition de l’étendue, à un état où l’on connaît indépendamment de l’étendue.

1630. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre V. Le mouvement régionaliste. Les jeunes en province » pp. 221-231

Delbousquet, ils apportent par un choix d’expressions locales plus de couleur à la langue nationale.

1631. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre premier. »

Cette petite fable est charmante par la vérité de la peinture, pour le dialogue des deux grenouilles, et pour l’expression élégante qui s’y trouve.

1632. (1772) Bibliothèque d’un homme de goût, ou Avis sur le choix des meilleurs livres écrits en notre langue sur tous les genres de sciences et de littérature. Tome II « Bibliotheque d’un homme de goût — Chapitre XV. Des ouvrages sur les différentes parties de la Philosophie. » pp. 333-345

Ce livre est écrit avec une pompe d’expression, que le sujet ne faisoit pas espérer.

1633. (1765) Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765 « Tout ce que j’ai compris de ma vie du clair-obscur » pp. 26-33

Incorrections de dessin, manques d’expression, pauvreté de caractères, vices d’ordonnance, on oublie tout ; on demeure extasié, surpris, enchaîné, enchanté.

1634. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Greuze » pp. 234-241

Que sa fille mariée, qui suspend la lecture, manque d’expression, ou n’a pas celle qu’elle devrait avoir… Je suis un peu de cet avis.

1635. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 23, que la voïe de discussion n’est pas aussi bonne pour connoître le mérite des poëmes et des tableaux, que celle du sentiment » pp. 341-353

Un médecin de soixante ans, est persuadé de la verité du fait qu’il a vû plusieurs fois, mais il ne croit plus aux explications de l’effet du remede, que par benefice d’inventaire, s’il est permis d’user de cette expression.

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