On y a utilisé tous les bronzes York, Cumberland, Pitt et Peel ; on a, pour la composer, désencombré les places publiques d’un tas de cuivres non justifiés ; on a amalgamé dans cette haute figure toutes sortes de Henris et d’Edouards, on y a fondu les divers Guillaumes et les nombreux Georges, l’Achille de Hyde-Park a fait l’orteil ; c’est beau, voilà Shakespeare presque aussi grand qu’un Pharaon ou qu’un Sésostris. […] Les religions sont diverses, mais le bigotisme est un ; et tous ses spécimens se valent.
Claude Bernard s’est appliqué à combattre ces divers préjugés, et, à nos yeux du moins, sa réfutation est irrésistible, sa démonstration péremptoire. […] Tout dérive de l’idée qui seule dirige et crée ; ces moyens de manifestation physico-chimiques sont communs à tous les phénomènes de la nature, et restent confondus pêle-mêle comme les lettres de l’alphabet dans une boîte où cette force va les chercher pour exprimer les pensées ou les mécanismes les plus divers. » Cette remarquable page, où l’auteur développe à sa façon le principe que les philosophes appellent principe des causes finales, prouve qu’il y a dans les êtres vivants au moins une force initiale qui ne se réduit pas aux forces physiques et chimiques, et rien jusqu’ici ne porte à croire qu’elle s’y réduira jamais.
Elle a reflété trop de beautés diverses pour que son évolution s’en puisse résumer succinctement. […] Jean Viollis s’est exercé, sous son nom et sous divers pseudonymes, à une critique violente, un peu étroite, critique de combat, souvent dogmatique, parfois purement scolastique.
Dans le tableau de la manne du Poussin ; ces trois femmes qu’on voit à gauche dont l’une ramasse la manne, la seconde en ramasse aussi, et la troisième debout, en goûte, occupées à des actions diverses, isolées les unes des autres, n’ayant qu’une proximité locale ne groupent point pour moi. […] Si au milieu d’une représentation par exemple, le feu prend à la salle ; alors chacun songeant à son salut, le préférant ou le sacrifiant au salut d’un autre, toutes ces figures, le moment précédant attentives, isolées et tranquilles s’agiteront, se précipiteront les unes sur les autres, les femmes s’évanouiront entre les bras de leurs amants ou de leurs époux ; des filles secoureront leurs mères, ou seront secourues par leurs pères, d’autres se précipiteront des loges dans le parterre où je vois des bras tendus pour les recevoir, il y aura des hommes tués, étouffés, foulés aux pieds, une infinité d’incidents et de grouppes divers.
Lisez, en effet, tous les livres composés, de 1830 à 1850, sur des sujets historiques, par les esprits les plus divers ; et voyez si, dans la plupart, le panthéisme ne réduit pas, plus ou moins, le jeu de la personnalité humaine au sein des luttes de ce monde, pour enrichir de tout ce qu’il prend à cette personnalité la vague notion de force des choses que le matérialisme connaissait bien un peu avant Hegel, mais que le panthéisme, qui a grandi et complété toutes les erreurs du matérialisme, a grandie aussi, comme les autres. […] Cassagnac a le génie trop historien pour ne pas savoir quel parti il convenait de tirer de la solidarité positive entre les diverses périodes historiques et les hommes qui les gouvernèrent, — solidarité dont on se détourne à présent avec le dédain d’une immoralité si profonde qu’on ne la sent plus.
il égayait ces fonctions diverses. […] Philarète Chasles, qui ne comprend plus la critique que comme un quaker, est tellement victime de son attendrissement humanitaire qu’il ne sait plus positivement où il en est quand il s’agit de juger les divers mérites intellectuels des hommes et d’établir, entre ces mérites, la hiérarchie incontestable et nécessaire.
Puis des taches de diverses couleurs, quelquefois ternes, quelquefois aussi d’un éclat singulier. […] Comme le rêve a pour essence de ne pas ajuster exactement la sensation au souvenir, mais de laisser du jeu, contre la même sensation de rêve s’appliqueront aussi bien des souvenirs très divers.
« Les Meules racontaient des moments tout au long de l’année, à des heures diverses. […] Jules Bois dans ses pérégrinations qui le conduisent jusque dans des mansardes pour y retrouver les prêtres et les prêtresses de tant de cultes divers. […] Nous obéissions à divers sentiments. […] Aussi n’eûmes-nous de repos que lorsque tout le personnel du château se fut porté aux diverses portes du parc, pour les ouvrir aux soldats isolés, dispersés, menacés de massacre. […] Un jour, après avoir consulté Yvan sur les divers moyens de mettre fin à sa vie, il tira devant le médecin le sachet en question et l’ouvrit.
Ces divers démêlés avaient relâché ses liaisons avec la France.
Mais, en somme, cette dernière portion de l’histoire est plutôt médiocre que détestable ; l’on peut même en retirer quelques notions nouvelles sur la diplomatie anglaise et les diverses négociations auxquelles elle eut tant de part.