Voilà bien des genres, et il semble que tout soit épuisé : on assure pourtant que Béranger garde encore en portefeuille une dernière forme de chanson plus élevée, presque épique : ce sont des pièces en octave sur Napoléon, sur les diverses époques de l’Empire. […] Pourtant, cela m’a paru significatif et honorable que ce rapprochement final d’hommes si éminents, si divers, et partis de points si opposés de l’horizon.
C’est nous-même, encore une fois, qui passons à travers les conditions diverses et les divers âges.
Grâce à des mérites si réels et si divers, à Châtenay, à Sceaux, à Saint-Maur, on requérait que le facétieux abbé fût de toutes les fêtes champêtres et bucoliques : Parmi les dieux des bois, surtout n’oubliez pas Celui vêtu de noir qui porte des rabats. […] En lisant Mlle de Launay et en la suivant dans les diverses vicissitudes de sa condition servile, on se prend à répéter avec La Bruyère : L’avantage des grands sur les autres hommes est immense par un endroit.
Les bonnes qualités de Mademoiselle percent déjà : elle aura de l’humanité malgré ses préjugés de race, de la fidélité à ses amis dans leurs diverses fortunes, de la dignité. […] Je ne la suivrai pas dans ses diverses compositions et rapsodies littéraires (portraits, romans de société), et j’arrive au grand événement de sa vie pour achever de la saisir.
D’abord, on n’avait alors aucune idée véritable du génie des divers temps et de la profonde différence des mœurs dans l’histoire. […] À de certains endroits, pourtant, on croit sentir un esprit ferme et presque viril, qui aborde les sujets élevés avec une subtilité raisonneuse, qui en comprend les divers aspects, et qui, en se rangeant toujours aux opinions consacrées, est surtout déterminé par des considérations de bienséance.
Ne perdant point de vue sa carrière dans le monde, l’abbé Maury recueillit en 1777 ses Discours choisis sur divers sujets de religion et de littérature, et il se mit en mesure de postuler un fauteuil à l’Académie française. […] Maintenant, j’ai hâte de le dire, c’est le même homme (tant l’esprit humain est contradictoire et divers !)
Je voudrais présenter d’une manière claire et incontestable pour tout le monde la vraie situation de Carrel au National, dès l’origine en janvier 1830, et les diverses gradations d’idées, de sentiments et de passions par lesquels il arriva à la polémique ardente et extrême qui a gravé son image dans les souvenirs. […] Les cordiales revues des gardes nationales et les effusions qu’elles amènent ne sont nullement dissimulées : Le roi était content ; il parcourait les rangs des divers corps avec l’ardeur du jeune soldat de Jemmapes.
Une autre ordonnance du recteur Rollin, c’est de faire réciter chaque jour aux élèves, dans toutes les classes, quelques passages choisis des Écritures et particulièrement des Évangiles : « Car, dit-il, si nous empruntons aux écrivains profanes l’élégance des mots et tous les ornements du langage, ce ne sont là que comme ces vases précieux qu’il était permis de dérober aux Égyptiens sans crime, mais gardons-nous d’v verser le vin de l’erreur. » — Par ces diverses prescriptions et ordonnances, qui datent de son rectorat, on voit combien Rollin était peu novateur, combien il s’acheminait lentement et avec circonspection dans les pas qu’il faisait vers le siècle. […] La jeunesse a été en proie à des tristesses extraordinaires, aux fausses douceurs d’une imagination bizarre et emportée, au mépris superbe de la vie, à l’indifférence qui naît du désespoir : une grande maladie s’est manifestée sous mille formes diverses.
Il suppose que le gouvernement lui doit réparation et indemnité pour ses aventures de Pologne et pour ses diverses entreprises avortées, même pour les mémoires qu’il a adressés à plusieurs ministères sans qu’on les lui demandât. […] Hennin se retrouve toujours, il parvient, avec ces divers lambeaux de secours et de gratifications arrachées, à se former une modique existence.
Les penchants que les travaux analytiques révèlent en eux, la sensibilité que ces êtres montrent, l’enchaînement divers des mobiles, des actes, des pensées, des impressions causées par les événements, des dispositions maintenues malgré les hasards de la carrière, sont des faits psychologiques vrais, comme sont vrais aussi les détails extérieurs de leurs vie, leur visage, leur teint, leur gesticulation, leurs façons de vivre, de se vêtir, de mourir. […] Ces trois parties donnent, chacune, des ordres divers de notions.