Il ne prenait pas beaucoup au sérieux les différences d’écoles et il citait volontiers le mot de Flaubert : « Un bon vers de Boileau vaut un bon vers de Victor Hugo. » Il nous faisait constater, du reste, que Victor Hugo a toujours considéré Boileau comme un vrai poète, et que ce sont les disciples romantiques intransigeants qui ont arraché la perruque du fameux législateur du Parnasse. […] Il ne prenait pas beaucoup au sérieux les différences d’écoles et il citait volontiers le mot de Flaubert : « Un bon vers de Boileau vaut un bon vers de Victor Hugo. » Il nous faisait constater, du reste, que Victor Hugo a toujours considéré Boileau comme un vrai poète, et que ce sont les disciples romantiques intransigeants qui ont arraché la perruque du fameux législateur du Parnasse. […] La différence dont il s’agit est, en effet, si forte, que les Vauclusiens, à côté des habitants du Littoral, ont presque l’air des gens du Nord qui parleraient provençal.
Mais, déterminé en effet par des motifs plus hauts que ces votants que pousse au hasard l’adulation ou l’exemple, j’ai besoin de marquer, dans une conduite semblable, la différence des vues ; il m’importe que ma pensée entière soit connue : n’ayant pu la consigner sur un registre, je la déposerai dans cet écrit.
. — Différence des réalistes anciens et des réalistes modernes. — Ses œuvres
Au résumé chose étrange, chez nous, la plus absolue différence de tempéraments, de goûts, de caractère, et absolument les mêmes idées, les mêmes sympathies et antipathies pour les gens, la même optique intellectuelle.
Il y a pourtant une grande différence entre nous. — Elle a toujours une douzaine d’amants, et moi je n’en ai jamais qu’un— je me tiens bien mieux. — C’est vrai, lui répondit-on ; il y a entre vous deux la différence d’un coupé de régie à un omnibus.
Ajoutez à ces sentiments de solidarité et d’hérédité irrésistibles les tiraillements douloureux, les déchirements mêmes du cœur que lui imposent de cruels malentendus, perpétuellement balancée entre les emportements de sa mère et les mépris à peine dissimulés de sa grand’mère ; véritable enfant de Paris, imbue des préjugés d’une race à laquelle elle n’appartenait cependant que d’un côté, on comprend à quelle école cette âme ardente, souvent muette par contrainte, fut soumise et quel fonds d’amertume elle dut amasser en elle contre cette différence des classes dont souffrit cruellement son enfance. […] Elle profita des hasards de la vie d’abord, puis des relations d’amitié qui la rapprochèrent de Flaubert, pour préciser, dès qu’elle en eut l’occasion, les différences de tempérament littéraire qu’elle sentait en elle, en présence de ces groupes nouveaux ou des personnalités qui en résumaient le mieux les tendances.
En dépit des différences de temps et de situation, c’est une petite sœur de l’éternelle Agnès de Molière. […] La raison n’en est pas difficile à entendre : l’innocence est une goutte d’eau dans le monde, le repentir est l’océan qui l’enveloppe et qui le sauve. » (Lacordaire n’a pas toujours la métaphore très sûre. ) « Il était donc digne de la bonté de Dieu d’élever le repentir aussi haut que possible, et c’est pourquoi, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, il a mis sous nos yeux un modèle accompli de réhabilitation par la pénitence : David et Marie-Madeleine. » Puis, il montre que, de ces deux grandes figures de la pénitence, la seconde est la plus divine : « D’abord, c’est une femme, c’est-à-dire l’être en qui la souillure est le plus irrémédiable, et cette différence entre l’Ancien et le Nouveau Testament est à elle seule un progrès sublime dans la miséricorde.
Tel (sauf toutes les différences que vous voudrez) Edmond About, au sortir de l’Université, écrivait ces gamineries : le Nez d’un notaire et le Cas de Monsieur Guérin. […] La différence est assurément plus grande entre ces paysans-là et ceux des bords de la Loire qu’entre ces derniers et les ouvriers du faubourg Saint-Antoine. […] Mais il fallait pour cela qu’il y eût entre les deux époux des différences considérables d’intelligence et d’éducation.
. — Différence entre la forme d’esprit de l’âge artistique et la forme d’esprit de l’âge classique. — Procédés de Dryden. — La diction soutenue et oratoire.
Le dessert était à peine sur la table, que sur douze personnes j’en comptai cinq endormies. » Pour les mœurs, du moins dans la haute classe, il ajoutait : « Passé la soirée dans ma loge à Covent Garden… Partout autour de moi les plus distinguées des jeunes et des vieilles coquines de qualité… C’est comme si la salle eût été partagée entre les courtisanes publiques et les autres ; mais les intrigantes dépassaient de beaucoup en nombre les mercenaires… Là, quelle différence y a-t-il entre Pauline et sa maman, et lady… et sa fille, si ce n’est que les deux dernières peuvent aller chez le roi et partout ailleurs, et que les deux premières sont réduites à l’Opéra et aux maisons de filles ?