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1720. (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311

Il me répondit qu’il était employé à Rome, à la fabrique de Saint-Pierre ; et, comme je le pressais de se rendre aux désirs du duc et à l’amour qu’on doit à sa patrie : Avez-vous été bien content de lui ?

1721. (1899) Les industriels du roman populaire, suivi de : L’état actuel du roman populaire (enquête) [articles de la Revue des Revues] pp. 1-403

devant être pratiquée de telle sorte que le numéro du jour tienne au suivant par une espèce de cordon ombilical et qu’il donne à tous l’impatient désir du lendemain.

1722. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252

J’ai eu l’ambition de Diogène ; mais mon tonneau est plus commode et plus grand que le sien », poursuivait-il avec un fin sourire ; « il contient bien des amis, et il a contenu un fidèle amour ; il dépasse encore mes désirs.

1723. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIVe entretien. Épopée. Homère. — L’Odyssée » pp. 445-524

Quand elle en fut à ces vers où Minerve supplie Jupiter de permettre à Ulysse d’aborder enfin dans sa patrie : « Ulysse, dont l’unique désir est de revoir au moins s’élever de loin la fumée de la maison où il est né et où il voudrait mourir ! 

1724. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Shakespeare »

Ici, le désir de se montrer critique a entraîné François Hugo, qui nous fait des rapprochements déjà connus entre les pièces de Shakespeare et les Nouvelles du temps où il les prenait, car ce sculpteur prenait partout son marbre, et qui nous analyse des pièces qu’en tournant la page on peut lire.

1725. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Appendices » pp. 235-309

. — Cessons de reprocher à Corneille, à Racine leurs sujets historiques, la qualité sociale de leurs personnages ; mais ne croyons pas, d’autre part, que la tragédie soit morte avec les rois absolus ; elle existe encore, non dans le désir brutal de ces financiers véreux qui remplacent les Rodrigue et les Titus dans le théâtre actuel, mais partout où une pauvre âme humaine aspire à la perfection.

1726. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Discours sur le système et la vie de Vico » pp. -

Dans le désir d’ajouter Vico à la liste des philosophes du 18e siècle, ils ont prétendu qu’il avait obscurci son livre à dessein, pour le faire passer à la censure.

1727. (1880) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Première série pp. 1-336

Et ce fut à cette occasion qu’il fit paraître cet extrême désir qu’il avait de travailler à réfuter les principaux et les plus faux raisonnements des athées. […] Sur un désir qu’exprime sa maîtresse, Mme de Calvimont, Daniel de Cosnac, gentilhomme de la chambre, futur évêque de Valence, appelle au château la troupe de Molière. […] On m’aurait mis en poudre, on m’aurait mis en cendre… Plutôt que…… Et les grands vers pompeux, ce n’est ni dans Mithridate ni dans Athalie qu’ils frapperont les oreilles attentives ; c’est dans Horace, et c’est dans Cinna : Impatients désirs d’une illustre vengeance, À qui la mort d’un père a donné la naissance, Enfants impétueux de mon ressentiment, Que ma douleur confuse embrasse aveuglément. […] Toute sa personne, aisée, soignée, coquette, « parfumée à l’essence de girouffle145 », avec des recherches et des élégances féminines, respirait le désir de plaire, et la liberté, la vivacité familière d’un homme né pour le monde.

1728. (1895) De l’idée de loi naturelle dans la science et la philosophie contemporaines pp. 5-143

Mais ce principe n’est qu’un vœu, un désir, un simple postulat. […] Voilà donc l’idée de loi naturelle entrée dans la science sociale ; mais les publicistes dont nous venons de parler ont posé d’avance, selon leurs désirs, les lois qu’ils veulent découvrir dans le cours naturel des choses.

1729. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Seulement il veut que la poursuite de la fortune n’aboutisse pas à l’avarice d’Harpagon, de même qu’il interdit au bourgeois, arrivé à ce degré moyen de l’ascension sociale, le désir de brûler l’étape. […] Il ne s’agit plus de l’homme idéal de Rousseau, de cet être constitué par le désir du bonheur et la faculté de raisonner, mais de l’homme divers et complexe, localisé dans un milieu, dans une race, dans un moment, portant sur lui le poids d’une hérédité qui remonte jusqu’au sauvage primitif, influencé à chaque moment par une interpsychologie qui rend impossible de mesurer tout à fait ses réactions devant les édits que promulgue une assemblée délibérante. […] Mais, je le répète, rien de moins international, rien qui ressemble moins à ce désir de n’être pas de son pays, véritable maladie mentale d’un âge dont la tare dangereuse est une diminution, non pas, comme on l’a dit, de la Volonté, mais, — on ne le dira jamais trop, — de l’Intelligence.

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