Saint-Georges Lepelletier je ne crois pas encore que « le poète est une pompeuse trompette ! […] tu fis croire Que jaillissait l’idée au cliquetis des mots. […] Vous avez eu grand tort : j’eusse voté pour vous, veuillez le croire, si vous m’aviez simplement promis de voter pour moi. […] Je ne croirais pas pouvoir observer cette réserve si le nom d’un vivant s’imposait réellement à moi. […] Berthelot ne se croit pas toute la chimie.
ne va-t-on pas croire que je veux déprécier l’estime qu’on leur doit ? […] Ses formes d’enseignement rentrent dans celles que j’ai cru devoir généralement régulariser. […] La carrière lui eut-elle été fermée à défaut de modèles et croit-on qu’il s’en fût tenu là ? […] crois-tu qu’il ait épuisé dans ses comédies tout le ridicule des hommes ? […] Je crois le pénétrer en deux points.
, cap. xxxviii) pour échapper à Caïus : on n’en crut rien. […] Qui le croirait ? […] J’ai protesté que je n’en croyais rien. […] Que le public ne crut-il pas ? […] Il crut le mal, comme il le croirait aujourd’hui ; il est méchant, mais il est encore plus sot.
Il est vrai que l’homme se croit l’auteur de ses actes : il peut être bon qu’il le croie pour la persévérance des efforts et le développement du caractère ; mais c’est là tout ce que la science peut accorder. […] Bonnet ne peut croire à la séparation de l’âme et du corps. […] Quant à l’activité instinctive, il y a des raisons de croire qu’elle n’a pas tout à fait le même siège que la volonté, tout en ayant son organe dans la masse encéphalique. […] Lhuys va plus loin : pénétrant plus avant dans la constitution des tissus organiques, il croit pouvoir expliquer le travail même qui se fait au sein des organes pour y produire les phénomènes psychiques. […] Je ne crois pas que le matérialisme ait le droit de dire que le groupement de ces molécules et leurs mouvements expliquent tout10. » En réservant la question métaphysique que tout positiviste regarde comme insoluble, nous croyons que la sagesse scientifique ne peut tenir un autre langage.
Gray pourtant, dans sa veine non moins avare, a quelque chose de plus curieusement brillant et de plus hardi, je le crois. […] Est-ce que vous croyez que je veux faire un Temple de la Gloire… ? […] Napoléon crut volontiers que M. de Fontanes, frappé d’hier et mécontent, viendrait à lui. […] Il alla voir à Saint-Denis Louis XVIII revenant, qui l’accueillit bien, comme on le peut croire. […] On croit savoir, au contraire, que la rédaction de cet acte est de Lambrechts.
Du reste, il ne croit avoir à se justifier qu’en ce qui touche à Henri III, car envers le roi de Navarre il n’avait aucun engagement particulier ; Henri III assassiné (août 1589), il se pouvait considérer comme libre jusqu’à un certain point de suivre le parti de Mayenne, tant que Henri IV ne se faisait point catholique, et moyennant que lui-même il avait conscience de ne donner que les meilleurs avis possibles, les plus favorables à l’État, et de rester un bon conseiller jusque dans un méchant parti. […] Ainsi, peu avant la bataille d’Ivry (mars 1590), le président, qui est à l’affût d’un changement dans les dispositions du duc, s’empresse d’écrire à Villeroi, également jaloux d’attacher une négociation pour la paix publique, qu’il croit le moment propice, et le duc plus enclin à y prêter l’oreille que jamais : « Cette lettre me réjouit, dit Villeroi, étant dudit président qui était à la suite dudit duc, auquel il se confiait grandement, et qui était homme de bien et clairvoyant. » Mais la défaite d’Ivry, survenue dans l’intervalle, produit sur Mayenne un effet tout opposé à celui qu’on aurait pu croire : elle fait évanouir ses dispositions pacifiques ; il n’est plus question que de prendre une revanche. […] C’est un chef de parti qui n’était pas né pour l’être : il en avait les velléités sans en avoir toute l’étoffe, vices ou vertus, il se croyait tenu de venger ses frères, et poursuivait leur œuvre un peu par devoir, par ambition, par situation, quelquefois malgré lui, le plus souvent en se laissant volontiers aller aux circonstances qui le flattaient et l’entraînaient. […] Il y a des moments où, en transmettant à Villeroi les intentions du duc de Mayenne, il a l’air de résister aussi pour sa part à une transaction trop prompte et sans garantie : car cette conversion de Henri IV, qui est nécessaire avant toute chose, il ne la croit pas aussi prochaine ni aussi aisée que Villeroi la lui présente. […] Le président revint sans avoir rien gagné, comme on peut croire, sur l’esprit du roi d’Espagne ni de ses conseillers, et il ne réussit pas davantage à convaincre le duc de Mayenne qu’il n’y avait de salut et d’issue désormais qu’en s’entendant tôt ou tard avec Henri IV.
Je n’ai jamais été contre ; mais il y a des incrédules dont l’erreur est plus profonde : c’est leur esprit trop curieux qui a gâté leurs sentiments… Je n’ai jamais été contre est, je crois, le mot le plus vrai pour Vauvenargues. […] Cette mauvaise fortune, et cette extrême délicatesse morale qu’il y conserve, le rendent un peu susceptible dans ses rapports avec Saint-Vincens ; et lorsque celui-ci, qui paraît encore plus aimé de Vauvenargues qu’il ne l’aime, et qui est assez irrégulier dans ses lettres, tarde un peu trop à lui répondre, Vauvenargues s’alarme, il suppose que le souvenir de l’argent prêté entre pour quelque chose dans ce ralentissement, que son ami en a besoin peut-être et n’ose le lui dire ; il se plaint, il offre de s’acquitter, et il a ensuite à se justifier envers son ami qui a cru voir de l’aigreur dans la chaleur de ses reproches : Je te supplie, du moins, de croire qu’en t’offrant, comme j’ai fait, de m’acquitter avec toi, je n’ai jamais été fâché un seul moment de te devoir. […] Un homme qui a un peu d’ambition, serait bien vain, s’il croyait avoir mérité de telles louanges pour avoir fait un petit livre ; ce qui me touche, mon cher Saint-Vincens, c’est qu’elles viennent de votre amitié. […] Je ne vous dis pas à quel point j’aurais été flatté d’être compté parmi ceux qui serviront la province dans ces circonstances ; je crois que vous ne doutez pas de mes sentiments. […] Je n’ai pas besoin de vous en dire davantage ; vous connaissez ma tendre amitié pour vous, et je crois pouvoir toujours compter sur la vôtre.
On dit et l’on croit reconnaître que l’introduction est de M. […] Il lui fallut un art, un effort savant et continuel, toute une tactique composée d’adresse et de bonté, tempérée de froideur et de compassion ; et c’est où nulle autre, je crois, ne l’a surpassée. […] Tous ceux qui ont écrit sur lui l’ont loué ; je le crois bien : c’était déjà une distinction présumée que de paraître l’entendre. […] Ce n’était pas du tout, comme on le croirait d’après le renom extérieur, un salon de bel esprit : rien de précieux, rien de guindé ; on y était naturel et à l’aise. […] La plupart de ces anecdotes que nous lui avons entendu raconter ont trouvé place dans les présents volumes ; je les y reconnais, et je crois l’entendre.
Si on ne se mêlait que de celles où l’on serait sûr de faire tout ce qu’on croit bien ou vrai sans transaction, on ne ferait pas même ses propres affaires ; il faudrait se renfermer dans l’inaction. […] Mais vous n’avez pu croire que je prisse assez peu au sérieux le métier que je fais pour désirer de vous voir arriver sous l’un des drapeaux de nos adversaires. […] Mais je croirais manquer aux vues de la Providence sur moi, si je ne portais pas avec courage ma destinée. […] Ne croyez point pourtant que je sois de ceux qui ne commencent à estimer Brutus que du moment où il a dit : « Vertu, tu n’es qu’un nom ! […] Je remarquais notamment l’autre jour, — dans le sermon Sur l’aumône, je crois —, une de ces comparaisons non indiquées.
Il avait réussi, croyait-il sincèrement, à la rendre plus parfaite, plus irréprochable de diction. On vécut là-dessus, et les corrections littéraires du chevalier, ajoutées aux suppressions et aux retranchements que Mme de Simiane avait cru devoir faire en vue de la morale et de la société, eurent force de loi. […] On comptait sur une belle chose, on y croyait, et l’on vient vous dire que cela est tout changé ! […] Il épilogue sur tout, il croit qu’on l’insulte. […] me voilà arrêté dès les premiers mots de ma citation, nous dirions aujourd’hui les seins) de sa nourrice ne s’enfuyaient ; la fantaisie me prit de croire qu’elle n’avait pas assez de lait.